Le Voyage de François Cavanna

Le Voyage de François Cavanna

Catégorie(s) : Littérature => Francophone

Critiqué par Kabuto, le 31 mai 2014 (Craponne, Inscrit le 10 août 2010, 64 ans)
La note : 6 étoiles
Moyenne des notes : 6 étoiles (basée sur 2 avis)
Cote pondérée : 4 étoiles (50 731ème position).
Visites : 3 140 

Découverte

Le Voyage, c’est la découverte du nouveau monde racontée de manière très fantaisiste et avec beaucoup d’humour. C’est agréable, même si quelques passages moins réussis cassent un peu le rythme. Néanmoins, si l’on compare ce roman à un autre du même auteur (Les Fosses Carolines) celui-ci est un cran au-dessous. Je m’attendais à quelque chose de plus épique. À une aventure plus grandiose et non pas à cette succession d’anecdotes plaisantes mais qui ne correspondent pas à ce que j’attendais de ce grand périple vers l’inconnu. Heureusement, la conclusion a un peu atténué ma déception et finalement, j’ai bien aimé.

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Bof !

6 étoiles

Critique de Catinus (Liège, Inscrit le 28 février 2003, 73 ans) - 16 juillet 2022

Une version de la découverte du Nouveau Continent par Christophe Colomb, son bras droit Konogan Kavanagh ( hum !) et les fameuses trois caravelles (voir plus bas).
Mais où sont donc passés la verve, le style flamboyant, les phrases cinglantes, l’humour anarchisant de Cavanna ? En lieu et place, un récit sans envergure, aux rebondissements « téléphonés » qui bascule très vite dans des historiettes romantiques, quasi fleur bleu ? ( faut dire que j’exècre les romans d’amour. Tous !) Rien à voir avec ses monuments que sont « Les Ritals », « Les Ruskoffs », « Maria » , jean passe et des meilleurs.
3 sur 5 et encore, je suis généreux, eu égard au nom….

Extrait :
« La Pinta », c’est la peinte, oui, mais dans le sens de la très maquillée, si vous voyez. « La Nina », c’est la petite courageuse qui n’a pas peur des grosses feignasses, sur le trottoir, s’entend. « La Santa Maria » avait pour nom, quand je l’ai acquise, « Maria Galanta » , autrement dit Marie-couche-toi-là. Les matelots aiment que leurs bateaux portent le nom de femmes de bordel, de ces femmes qui sont pour eux le seul bonheur sur terre, le seul refuge.

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