Comment braquer une banque sans perdre son dentier de Catharina Ingelman-Sundberg
(Kaffe men rån)
Catégorie(s) : Littérature => Européenne non-francophone
Moyenne des notes : (basée sur 5 avis)
Cote pondérée : (56 041ème position).
Visites : 4 513
"Juste" sympa. Un peu trop "juste"
4ème de couverture :
"Wanted
Ils sont cinq, trois femmes, deux hommes. Cheveux blancs, déambulateurs, ils s'apprêtent à commettre le casse du siècle. Si vous les croisez, restez prudents, et surtout ne tentez pas de vous interposer.
Ils s'appellent Märtha, Stina, Anna-Greta, le Génie, le Râteau, ils chantent dans la même chorale et vivent dans la même maison de retraite. Nourriture insipide, traitement lamentable, restrictions constantes, pas étonnant que les résidents passent l'arme à gauche. Franchement, la vie ne serait pas pire en prison ! D'ailleurs, à Stockholm, elles ont plutôt bonne presse... Voilà l'idée ! Les cinq amis vont commettre un délit et faire en sorte d'être condamnés : en plus d'avoir la vie douce, ils pourraient redistribuer les bénéfices aux pauvres et aux vieux du pays.
Un brin rebelles et idéalistes, un peu fous aussi, les cinq comparses se lancent dans le grand banditisme. Mais évidemment rien ne va se passer comme prévu..."
Juste à la lecture du titre et de la 4ème de couverture, on veut déjà connaître les aventures des petits vieux qui décident de braquer une banque ! Concept sympa, original et drôle, tout y était pour bien nous faire marrer. Malheureusement, et à l'instar du moine dont l'habit ne suffit pas, la couverture du livre non plus...
Le roman commence pourtant bien : présentation des personnages et du contexte dans lequel ils évoluent. On découvre leur caractère, leur histoire et les liens qui les unissent. Le tout sur un ton humoristique. Les premières fondations sont posées.
Mais ensuite, dès que l'intrigue commence réellement, le lecteur est sans cesse confronté à des petites fautes de parcours qui le lassent un peu :
- dialogues et épisodes inutiles ;
- multiplication et complexification des évènements ;
- sentiment de scénario qui va dans tous les sens ;
- perte de crédibilité ;
- ...
Évidemment, on ne s'attend pas à une histoire super crédible à la base. Vu le titre, on s'attend bien à quelque chose de très burlesque ! Mais là aussi, le roman perd de sa puissance : on tombe sur des petits vieux experts dans l'art du vol et de l'arnaque... C'est juste un petit peu trop énorme pour passer gentiment...
Alors voilà, même si le roman fait sourire et qu'on accompagne les petits vieux dans leurs péripéties avec plaisir, toutes ces erreurs lui font beaucoup de mal...
Mais cela n'engage que moi ! :-)
Bonne lecture !
Les éditions
-
Comment braquer une banque sans perdre son dentier [Texte imprimé] Catharina Ingelman-Sundberg traduit du suédois par Hélène Hervieu
de Ingelman-Sundberg, Catharina Hervieu, Hélène (Traducteur)
Fleuve noir
ISBN : 9782265097636 ; 19,90 € ; 13/03/2014 ; 425 p. ; Broché
Les livres liés
Pas de série ou de livres liés. Enregistrez-vous pour créer ou modifier une série
Les critiques éclairs (4)
» Enregistrez-vous pour publier une critique éclair!
abracadabrantesque
Critique de Krapouto (Angouleme Charente, Inscrit le 4 mars 2008, 79 ans) - 19 novembre 2015
Livre amusant au début, mais vite lassant. Je l'ai terminé pour honorer ma bonne conscience de lecteur.
Décevant
Critique de Morphée (, Inscrite le 7 décembre 2005, 44 ans) - 29 septembre 2015
La lecture du titre, ainsi que le résumé du livre m'avaient tout de suite donné envie de lire ce livre. Je m'attendais à rire, à passer un bon moment. Quelle ne fut pas ma déception à la lecture du livre. Si certains passages sont drôles, ils me font seulement sourire. L'histoire traîne en longueur, tourne en rond, quel dommage, vraiment très décevant.
La prison ou la maison de retraite
Critique de Lilule (baalon, Inscrite le 24 février 2006, 51 ans) - 12 juin 2015
Même si l'histoire est un peu tirée par les cheveux, elle n'est vraiment pas ordinaire. quelle idée farfelue de mettre une bande d'amis en maison de retraite se révolter contre la direction et vouloir aller en prison. On passe un beau moment à suivre les aventures de farfelus aux cheveux blancs. mais j'ai très envie de lire la suite.
Passe le temps
Critique de Ben75011 (Paris 11e, Inscrit le 19 février 2014, 36 ans) - 24 août 2014
Après avoir vu un documentaire à la télévision, ils considèrent être moins bien traités dans leur maison de retraite que dans un centre carcéral.
Je rejoins la critique principale concernant cet ouvrage.
C'est rocambolesque, loufoque, ces 400 pages se lisent sans beaucoup réfléchir. Cela se lit vite, c'est frais et ça passe le temps. Mais on en gardera pas grand souvenir.
A mettre dans toutes les mains, même celles des plus jeunes. Certains lecteurs pourraient classifier cet ouvrage comme "roman de gare".
Forums: Comment braquer une banque sans perdre son dentier
Il n'y a pas encore de discussion autour de "Comment braquer une banque sans perdre son dentier".