Les enfants d'Icare de Arthur C. Clarke

Les enfants d'Icare de Arthur C. Clarke
(Childhood's End)

Catégorie(s) : Littérature => Anglophone , Littérature => Fantasy, Horreur, SF et Fantastique

Critiqué par Bookivore, le 28 mars 2014 (MENUCOURT, Inscrit le 25 juin 2006, 42 ans)
La note : 10 étoiles
Moyenne des notes : 8 étoiles (basée sur 2 avis)
Cote pondérée : 5 étoiles (25 665ème position).
Visites : 4 340 

Le sommet d'Arthur C. Clarke

Paru en 1953 (à la base), "Les Enfants D'Icare" est assurément le meilleur roman d'Arthur C. Clarke, et toute personne s'y connaissant un tant soit peu en SF sait que cet auteur, co-scénariste, avec Stanley Kubrick, du "2001 : L'Odyssée De L'Espace" du même Kubrick (et ce, d'après une nouvelle de Clarke, "The Sentinel"), est un des meilleurs auteurs du genre.
On ne présente plus "Rendez-Vous Avec Rama", "Les Fontaines Du Paradis", "2001", "2010 : Odyssée Deux", pour ne citer que ces romans.

Ici, on a une histoire magnifique, ayant très vraisemblablement inspiré à de multiples reprises...le rock. La chanson "Childhood's End" (par ailleurs, c'est le titre original du roman) de Pink Floyd, de 1972, serait inspirée par ce roman, le "Watcher Of The Skies" de Genesis, de la même année, aussi... et, en 1973, la pochette du "Houses Of The Holy" de Led Zeppelin (les enfants nus sur la Giants Causeway en Irlande, avec des couleurs psyché) s'inspire du final dudit roman !

L'histoire, c'est celle d'une race d'extraterrestres supérieurs aux Humains, les Suzerains (Overlords en VO), qui, un jour, dans leurs gigantesques vaisseaux (les 'nefs'), arrivent sur Terre, et en prennent le contrôle, d'une manière totalement bénéfique, paternelle : leur but est apparemment de rendre la vie meilleure, à tous les niveaux (plus de guerre, plus de misère, de la nourriture et du bonheur pour tous), pour les Terriens, qui leurs sont donc reconnaissants... mais les Terriens, aussi, aimeraient, au moins, voir ces Suzerains, qui se cachent, nul ne sait combien ils sont, à quoi ils ressemblent... Sont-ils réellement bénéfiques, au fait ?
Et puis, un jour, quelques 50 ans après leur arrivée, les Suzerains se montrent, enfin...

Un grand roman de SF. Tout simplement. Je ne vais pas argumenter des plombes, sachez juste que si vous aimez la SF et que vous n'avez pas encore lu ce roman majeur, les ami(e)s, vous avez vraiment loupé quelque chose.

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6 étoiles

Critique de CC.RIDER (, Inscrit le 31 octobre 2005, 66 ans) - 8 septembre 2020

Soixante-dix ans après la fin de la Seconde Guerre Mondiale, la Terre est envahie par des extra-terrestres invisibles appelés « Suzerains ». Leurs énormes vaisseaux spatiaux restent en vol stationnaire silencieux au-dessus de toutes les principales capitales du monde. De temps à autre, leur chef, le Superviseur Karellen, convoque Stormgren, le secrétaire général des Nations Unies. Il le reçoit sans se montrer dans une cabine de son vaisseau et il lui communique ses instructions. Dans l’ensemble, les humains acceptent assez bien la domination des Suzerains qui semblent disposer de pouvoirs illimités grâce à une technologie très avancée. Grâce à eux, la paix, la sécurité et la prospérité sont garanties sur l’ensemble de la planète. Quelques opposants regroupés dans une « Ligue de la Liberté » peinent à se faire entendre. Un jour, Stormgren est kidnappé par un certain Joe, colosse d’origine polonaise, au service du chef de l’opposition, un Gallois aveugle. Cette affaire ratée permet à Karellen de démasquer les dissidents. Mais quel est le but véritable de cette colonisation ?
« Les enfants d’Icare » est un roman de science-fiction avec un certain côté conte philosophique initiatique. L’intrigue est à la fois simple et complexe. Que sont venus faire ces « Suzerains » invisibles et bénéfiques qui ont mis fin à toutes les guerres, qui ont protégé les animaux et qui ont apporté la prospérité aux hommes au point de combler tous leurs besoins essentiels au-delà de toute espérance. Le lecteur ne découvrira qu’en fin de volume quel était le véritable but de cette mission. Il n’est pas question ici de le révéler, cela ôterait toute envie de lire ce livre un peu étrange, un peu dérangeant. Pas le meilleur du grand Arthur C. Clarke, mais quand même une histoire qui donne beaucoup à faire réfléchir sur la suite des générations, la descendance, l’avenir entre les mains des plus jeunes et l’ingratitude de l’enfance. Intéressant sans plus. Manque un peu de rythme, de spectaculaire et de rebondissements.

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