La tête de l'emploi de David Foenkinos
Catégorie(s) : Littérature => Francophone
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Remake
Que se passe-t-il ? David Foenkinos tourne-t-il en rond ? J’ai eu l’impression de lire un remake de « Je vais mieux ». Ce n’est vraiment pas très original : à nouveau un quinquagénaire qui perd son boulot et sa femme en même temps, un passif qui subit sa vie (alors que sa fille vient de quitter le nid familial). Seul petit changement, Bernard, le (anti-)héros retourne vivre chez ses parents, mais on assiste au même genre de scène explosive également. A nouveau, le narrateur a des problèmes avec ses parents qui le traitent comme s’il était toujours un adolescent et qui sont sclérosés dans leur petite vie bien rodée où il ne faut surtout pas faire de vague.
Le style aussi est le même, avec encore des dialogues truffés de silences (« … ») inutiles.
Qu’avez-vous, M. Foenkinos ? Votre femme vous a-t-elle quitté et vous n’arrivez pas à penser à autre chose ?
Et apparemment, c’est aussi un remake de « Bernard », que je n’ai pas lu ! Incroyable !!!
Sinon, ce roman se lit très vite et reste très agréable.
Les éditions
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La tête de l'emploi [Texte imprimé], roman David Foenkinos
de Foenkinos, David
J'ai lu
ISBN : 9782290077443 ; 10,00 € ; 08/01/2014 ; 288 p. ; Format Kindle
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Les critiques éclairs (6)
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Le "bienheur" en famille
Critique de Marvic (Normandie, Inscrite le 23 novembre 2008, 66 ans) - 5 mai 2019
Et si elle décidait de vivre là-bas ? Si elle y rencontrait un beau guitariste ?
Mais ça, c’était avant.
Avant que sa femme n’ait besoin de "prendre du recul", avant que le chef de son agence bancaire ne le mette au guichet, lui, le conseiller financier.
Et c’est la chute.
"Ma chute était une marche arrière".
Et le retour inévitable chez ses parents.
On retrouve l’humour, la mélancolie et l’inévitable délicatesse qui ont fait le succès de l’auteur.
"Quand j’étais enfant… il ne fallait pas se faire remarquer. La vie devait se passer dans une fissure. Évidemment, je parle de leur comportement social… Cette peur du dehors, de ce que les autres vont penser", si je l’avais toujours ressentie, elle s’aggravait chez eux avec l’age… Je devais accepter la situation, et faire de mon mieux pour renouer avec le paraître."
Mais est-ce le thème un peu banal, est-ce la surabondance assez pénible de " -..."» , est-ce la prévisibilité de ce qui arrive qui ont gâché le plaisir de lecture de ce petit roman sans grand intérêt ? Que j’ai personnellement trouvé bien au dessous des autres titres que j’ai lus de l’auteur.
De la littérature pour les masses
Critique de Antihuman (Paris, Inscrit le 5 octobre 2011, 41 ans) - 21 mars 2016
Il y a aussi quelques bonnes idées et quelques situations bien vues que, d'autre part, n'oseraient pas aborder d'autres écrivains connus ou non. J'aime assez comment David Foenkinos décrit son récit en parsemant tout le long une prolifération d'imbéciles imbus d'eux-même et pourtant incapables.
Il y aussi des passages amusants qui feront rire ou sourire, comme par exemple celui ou le narrateur parle des partouzes des fins de congrès divers et variés, ou alors celui où il note que sa femme est comme une étrangère pour lui. Et également ces nombreux morceaux qui dénotent justement un manque total d'humour.
Pour autant ceci n'est pas un brûlot, et on ne lit pas à l'intérieur des paragraphes consacrés à la lutte des classes actuelle sinon au rôle prépondérant et contemporain du travail comme facteur d'asservissement des masses... Au contraire cela finit comme un vague navet à l'eau de rose et les réactions du personnage principal sont infantiles et peu crédibles, tout autant que celles de son entourage qui est plutôt compréhensif.
En même temps "La tête de l'emploi" est à ranger dans la rubrique soft-psychologie, et Foenkinos a tout de même du mérite d'avoir su se trouver une case unique en son genre, autrefois la littérature de gare ne concernait que des livres purement à l'eau de rose du style de la collection Harlequin: le tout prouvera donc aux sceptiques que vendre beaucoup n'est pas un gage de qualité, et encore moins d'exception !
Je vais encore mieux
Critique de Pacmann (Tamise, Inscrit le 2 février 2012, 59 ans) - 11 janvier 2016
Certes je confirme que ce bouquin ressemble tant sur le fond que sur le style à « Je vais mieux ». Ici, on n’évoque plus l’état de santé du héros mais sa vie conjugale et professionnelle.
Son personnage principal possède des traits assez courants chez l’auteur, soit un être fataliste et sans trop de caractère, mais l’humour de situation est excellent.
Certainement une lecture facile qui ne pourra déplaire aux fans de l’auteur. On sait aussi qu’il est capable d’écrire des choses de plus profondes et donc pas seulement des romans légers. Je pense évidemment à « Charlotte ».
Un très bon moment de lecture récréative.
qu'est-ce qu'elle a ma tête ?
Critique de Jfp (La Selle en Hermoy (Loiret), Inscrit le 21 juin 2009, 76 ans) - 15 juin 2014
Sympathique moment à passer
Critique de Chikchoc1 (, Inscrit le 28 novembre 2012, 50 ans) - 1 mai 2014
Mouais
Critique de Sandra_m (, Inscrite le 25 septembre 2012, 39 ans) - 2 mars 2014
Cela dit, le style et l'humour de Foenkinos sont toujours là et on passe un agréable moment avec Bernard.
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