C'est la panique pour avoir de la banique

Avec un graphisme dynamique, porteur de références culturelles sobres mais pertinentes, on se réjouit de retrouver une famille papinachois, dont les membres appartiennent à trois générations successives, que nous apprenons à mieux connaître avec délice.

Si l'intrigue est toujours sobre, elle suscite des sentiments renouvelés à sa lecture. Ici l'approche culturelle se fait à travers la banique, qui est ici une sorte de fougasse plus qu'un pain ordinaire. En effet, et c'est le seul reproche que l'on peut faire à l'ouvrage, on aurait aimé que dans la partie explicative "la couleur des mots" il fut précisé plus de choses sur cette banique. Avec quel sorte de fruits il est d'usage de garnir la banique? Il semblerait par ailleurs que le mode de cuisson décrit ici, ne soit pas le plus habituellement utilisé par les populations amérindiennes du nord de l'Amérique, il aurait été bon de le préciser.

Comme à l'accoutumée dans cette partie "la couleur des mots", on retrouve des mots en nombre très limité (11) qui sont présents, non pour décrire une dimension culturelle spécifique, mais enrichir le vocabulaire des enfants qui lisent le texte. Lorsque l'adulte racontera l'histoire à l'enfant de moins de 6 ans, il aura intérêt à remplacer certains par des mots d'un niveau de vocabulaire plus accessible.

"Les Papinachois et la banique" peut se lire de façon autonome, mais si on possède plusieurs titres de la série, il est conseillé, en intercalant éventuellement d'autres récits après le premier donné (introduction utile à l'ensemble), de suivre cet ordre "Les Papinachois" puis "Les Papinachois et les bleuets" ainsi que "Les Papinachois et les ours" et enfin "Les Papinachois et la banique".

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  Les papinachois et la banique

  de Noël, Michel Ouellet, Joanne (Illustrateur)
  Dominique et Compagnie
  ISBN : 9782896864843 ; 4,50 € ; 27/03/2014 ; 31 p. ; Broché

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