Une vie entre deux océans de M. L. Stedman
(The light between oceans)
Catégorie(s) : Littérature => Anglophone
Moyenne des notes : (basée sur 19 avis)
Cote pondérée : (480ème position).
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Une aventure hors du commun
Dans la première moitié du XXème siècle, sur une île au large de l'Australie. Tom est gardien de phare, et vit isolé avec Isabel son épouse, laquelle n'arrive pas à être mère.
Lorsque s'échoue sur leur île un canot, avec à son bord un homme mort et un bébé bien vivant, Isabel y voit un cadeau de la providence.
Mais il n'est pas si simple de vouloir tout ignorer de ce qui s'est réellement passé, et la vérité va se faire jour peu à peu.
Un livre bien écrit, où l'on découvre la vie d'un couple sur une île loin du monde, avec une histoire poignante, dont un bébé venu de nulle part est le centre. Peu de longueurs, et un suspense qui tient en haleine sur plus de 400 pages.
Message de la modération : Prix CL 2016 catégorie roman traduit
Les éditions
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Une vie entre deux océans: Traduit de l'anglais (Australie) par Anne Wicke
de Stedman, M. L.
Stock
ISBN : 9782234071988 ; 32,00 € ; 09/10/2013 ; 456 p. ; Relié -
The Light Between Oceans: A Novel
de Stedman, M. L.
Scribner / Kindle Edition
ISBN : 9781476738086 ; 15,76 € ; 01/01/2013 ; 354 p. ; Broché -
Une vie entre deux océans [Texte imprimé], roman M. L. Stedman traduit de l'anglais (Australie) par Anne Wicke
de Stedman, M. L. Wicke, Anne (Traducteur)
le Livre de poche / Le Livre de poche
ISBN : 9782253167327 ; 8,30 € ; 01/10/2014 ; 528 p. ; Broché
Les livres liés
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Les critiques éclairs (18)
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Entre perte et absence
Critique de AmaranthMimo (, Inscrite le 25 mai 2013, 33 ans) - 19 février 2018
Malgré quelques longueurs j'ai trouvé le récit rondement mené et je n'ai pu m'empêcher d'être bouleversée par le dénouement de l'histoire. Un beau souvenir de lecture.
Presque un grand roman
Critique de Nav33 (, Inscrit le 17 octobre 2009, 76 ans) - 26 juin 2017
Une bonne première moitié dans un contexte historique intéressant : l’après guerre dans un petit bourg de la côte ouest de l'Australie , Partageuse . Une grande partie des familles sont meurtries par la pertes de fils qui ont péri ou pire disparu dans les tranchées à l'autre bout du monde. D'autres sont revenus blessés physiquement et ou psychiquement et moralement . C'est le cas de Tom Shelbourne le héros de l'histoire . Le climat n'est pas tendre pour les germanophones et l'unique représentant de cette communauté , bien que simple descendant d’un autrichien échappera de peu à la foule déchaînée et alcoolisée un jour de fête nationale en fuyant dans une barque avec sa fille.
On ne découvrira cet épisode que plus tard . Le nœud de l'histoire c'est l'adoption sauvage de cette petite fille inconnue . Le héros de guerre Tom Shelbourne a choisi de mener une vie de recueillement dans l'isolement extrême du phare le plus isolé de l'Australie. Il partage bientôt cette solitude avec une jeune femme de Partageuse qui l'a épousé lors d'un congé . Trois fausses couches successives dans cet univers désolé plongent la jeune femme dans le désespoir . Quand une barque avec un bébé et le cadavre d'un homme s'échoue sur l’Îlot , elle y voit une consolation divine et supplie sans relâche son mari de faire passer cet enfant pour le leur. Il s'ensuit quatre années de bonheur familial rongé cependant par les doutes et le sentiment de culpabilité de Tom. Tous les éléments d'une grande tragédie et de dilemmes moraux qui nous touchent tous sont réunis . Cependant le roman est ensuite tiré en longueur et sombre dans une atmosphère médiocrement mélodramatique . Dommage.
Une découverte infernale
Critique de Tadzio (FLOIRAC, Inscrit le 30 juin 2016, 68 ans) - 3 juillet 2016
Je vais m'attacher à donner mon avis pour la catégorie roman traduit même si je pars à reculons.
En effet, comment comparer M. L. Stedman et son premier roman et les autres?
Mais surtout j'ai fait partie l'an dernier des lecteurs du Livre de poche qui ont placé à égalité ce roman avec le monument de Sorj Chalandon, le quatrième mur.
Avais-je su que la Seconde guerre mondiale avait eu des répercussions jusque dans ces contrées lointaines?
Aurais-je pensé me laisser entraîner par ce dilemme entre le désir d'enfant effréné et la réalité?
Quelle tragédie même si la fin apporte quelque douceur...
Prendre la bonne décision
Critique de Aaro-Benjamin G. (Montréal, Inscrit le 11 décembre 2003, 55 ans) - 14 juin 2016
L’aspect le plus intéressant est que le seul personnage qui ose affronter la musique et corriger ses erreurs pour accomplir ce qu’il considère être la bonne chose à faire, termine en prison! Oui, ce n’est pas une tragédie grecque ou du Tolstoï. Mais Stedman aborde quand même à sa façon les thèmes du bien et du mal et nous porte à la réflexion sur notre propre sens de la justice
Outre Dirlandaise, peu de lecteurs ont mentionné la qualité de l’écriture qui va bien au-delà du bestseller. Et je veux souligner aussi l’excellent boulot de traduction. À mes yeux, un roman contemporain d’exception.
Dommage
Critique de Monocle (tournai, Inscrit le 19 février 2010, 64 ans) - 11 juin 2016
Dommage
un livre prometteur mais ...
Critique de Odile93 (Epinay sur Seine, Inscrite le 20 décembre 2004, 70 ans) - 11 juin 2016
Donc, la moitié du livre m'a captivée mais après que de longueurs pour exprimer la douleur, décrire le mensonge, exprimer la perte ...
Le livre s'enlise, larmoyant.
La fin est convenue et logique dans ce genre d'histoires. Pas de surprise.
à contre-courant
Critique de Marvic (Normandie, Inscrite le 23 novembre 2008, 66 ans) - 22 mai 2016
L'alternance de bonheurs et de drames dans leurs vies chaotiques émeut avec beaucoup de justesse et de sensibilité le lecteur.
Mais je fus malgré tout étonnée de voir de si élogieuses critiques. Je rejoindrais plutôt Dirlandaise dans mon appréciation. Le déroulement est assez prévisible, et surtout les personnages, aussi attachants soient-ils, manquent, à mon avis, de profondeur péchant par excès de bons et beaux sentiments.
Inoubliable
Critique de Nelle (Bonne, Inscrite le 9 janvier 2001, 49 ans) - 10 mai 2016
Tout d'abord des personnages très attachants, comme Tom, Isabel, puis un paysage magnifique, une ode à la nature, et enfin une histoire bouleversante, qui a de profonds échos surtout lorsqu'on est parent.
Je me suis beaucoup posé la question, qu'aurais-je fait à la place d'Isabel ?
Enfin un style impeccable, un livre qu'on ne peut lâcher ni oublier.
Inégal dans l’intensité.
Critique de Tistou (, Inscrit le 10 mai 2004, 68 ans) - 28 avril 2016
Puis, contre toute attente, il rencontre Isabel, lors d’un congé à terre, qui finit par épouser l’homme et sa vie. Les voilà tous deux sur Janus Rock, isolés du monde, en circuit fermé.
Les choses se compliquent quand les fausses couches se multiplient et qu’il apparait qu’Isabel ne pourra mener une maternité à terme. Surtout isolée ainsi, loin de tous soins. Et apparait brutalement le tournant du roman quand le désespoir d’être mère commence à pointer le bout de son nez. Un tournant qui m’a rappelé un peu celui de « Sukkwan Island » de David Vann quand celui-ci, d’une brève phrase à la fin du premier chapitre fait basculer le roman.
Il y a de cela quand, soudainement, d’un canot qui est venu s’échouer sur Janus Rock, Tom et Isabel y découvrent un homme, mort, mais surtout un bébé, une petite fille, encore vivante.
Le roman va basculer là aussi puisque Tom, homme intègre et respectant scrupuleusement les consignes, notamment celle de tout consigner sur le livre de bord du phare, comprend qu’il ne peut lutter contre l’opportunité de devenir mère qu’Isabel voit s’offrir à elle. On est alors au-delà du sens commun, hors rationalité, le désir de maternité emporte tout. Tom comprend que c’est Isabel avec Lucy (ainsi baptisent-ils la nourrissonne) ou plus d’Isabel. Il n’a guère le choix à vrai dire et c’est le restant de sa vie qui va s’en trouver affecté.
Le roman qui m’a paru très fort jusqu’à ce stade m’a paru se déliter un peu ensuite comme si M.L. Stedman avait du mal à maîtriser des situations qui devenaient d’un coup plus complexes.
Ca reste cohérent, plutôt poignant. Ca illustre bien comment une décision prise à un moment lambda peut influencer tout le restant d’une vie mais ça m’a paru moins intense en seconde partie.
Un moment fort de lecture en tout cas qui reste dans la mémoire.
Roman sirupeux et prévisible
Critique de Dirlandaise (Québec, Inscrite le 28 août 2004, 69 ans) - 28 février 2016
J’ai lu bien pire dans le genre et celui-ci fait preuve d’une bonne qualité d’écriture heureusement mais pour le reste, c’est assez fade.
Foncez!
Critique de Gabri (, Inscrite le 28 juillet 2006, 38 ans) - 27 février 2016
Beau premier roman
Critique de Dudule (Orléans, Inscrite le 11 mars 2005, - ans) - 23 janvier 2016
En lisant ce premier roman j'ai été emportée par l'histoire, le tumulte des personnages car tous ont leur place et leur importance dans le déroulement de l'intrigue, l'ambiance, la vie au phare, la beauté sauvage, mais surtout comment Tom et Isabel vont vivre le choix qu'ils font et les terribles conséquences. C'est un roman que l'on ne lâche pas, c'est un roman qui remue, qui prend aux tripes.
Un beau roman
Critique de Nathafi (SAINT-SOUPLET, Inscrite le 20 avril 2011, 57 ans) - 17 janvier 2016
Un roman qui vous dépayse totalement, en compagnie de Tom, gardien de phare, sur l'île de Janus Rock, perdue entre deux océans, loin de tout.
C'est ensuite une histoire poignante, de ces histoires qui prennent les tripes et impliquent le lecteur bien malgré lui, à se demander "qu'aurais-je fait à sa place ?".
Une intrigue bien ficelée, même si on se doute que ça va bientôt sentir le roussi, et une écriture agréable, pas de dissection tortueuse d'esprit mais une analyse profonde et sincère de ces êtres démunis et perdus.
Belle découverte dans le cadre du Prix CL 2016.
Belle découverte
Critique de Gilou (Belgique, Inscrite le 1 juillet 2001, 76 ans) - 20 juin 2015
C'est plein de sentiments.
Par moment j'étais avec eux et à d'autres je trouvais cela illégal.
Bref toute l'histoire se situe dans les années après la grande guerre.
De nos jours les phares sont automatiques. C'était courageux pour ces hommes et ces femmes d'accepter cet isolement pendant des mois. Juste un bateau ravitailleur pour recevoir des nouvelles du pays.
Pour un premier roman je tire mon chapeau à l'écrivaine née en Australie.
Il date de 2013 et sera adapté au cinéma.
Je vous le recommande , surtout pour les lecteurs et lectrices qui aiment les phares, l'océan , le bord de l'eau et tout ce qui se rapporte à la technique des « lumières magiques » qui dirigent la navigation.
Histoire qui vous remue les tripes.
Un terrible cas de conscience et un IMMENSE COUP DE CŒUR
Critique de Monde imaginaire (Bourg La Reine, Inscrite le 6 octobre 2011, 51 ans) - 17 juin 2015
J’ai quitté le monde réel et j’ai vécu une vie insulaire à Janus Rock en compagnie de Tom, d’Isabel et de Lucy délaissant pendant ma lecture les soucis quotidiens.
Déjà rien que la couverture du livre me laissait entrevoir des moments magnifiques mais j’étais bien loin d’imaginer à quel point cette histoire aller m’embarquer !
Les phares ça me parle (il suffit de voir la photo de mon profil sur Critiques Libres !) et puis je suis Bretonne vous savez ! donc les phares (et les fars bretons plein de beurre demi-sel ! Miam !) ça me met en joie. Mais je m’égare …
Lorsque Tom Sherbourne, revenu de la guerre physiquement indemne mais profondément perturbé par toutes les horreurs vécues, accepte le poste de gardien de phare sur l’ile de Janus Rock, il y voit un véritable refuge, un havre de paix où le calme, la solitude et la beauté sauvage des lieux lui permettent enfin de trouver l’apaisement tant recherché.
Puis il rencontre Isabel qui deviendra sa femme. Sur Janus, loin de tout et de tous, ils s’aiment comme des fous. Mais la vie est parfois tellement cruelle car Isabel perdra consécutivement 3 bébés. Sa douleur n’a plus de limites et leur bonheur se ternit peu à peu… Jusqu’au jour où Tom aperçoit un canot avec un homme mort et un bébé bien vivant lui, à son bord. Un cadeau du ciel, un don de Dieu pour Isabel mais un terrible cadeau empoisonné pour Tom, qui par amour pour sa femme très éprouvée, décide de cacher cette incroyable découverte.
Mais il va payer au prix fort cette décision … J’ai adoré le personnage de Tom, j’ai aimé sa droiture, son sens du devoir, son amour inconditionnel pour Isabel et la petite et adorable Lucy. J’ai ressenti intensément les tourments de son cœur et ce cas de conscience qui le déchire, qui le ronge un peu plus chaque jour.
Un roman qui m’a emportée comme une vague dans le tumulte de ces vies brisées, m’a laissé pantelante, m’a brisé le cœur (j’ai fini ma lecture en pleurant à gros bouillons), un roman qui interroge le lecteur sur les choix parfois discutables et complexes des différents personnages mais définitivement un très grand roman inoubliable et envoûtant sur les liens du sang et les liens du cœur. Punaise, je vous le dis, ça va être dur de reprendre un autre livre après une telle lecture qui a sublimé mon quotidien …
Très intense
Critique de Vigneric (, Inscrit le 26 janvier 2009, 55 ans) - 6 mai 2015
L'histoire est très prenante et aborde effectivement plusieurs thèmes délicats.
Malgré l'énorme faute commise par Tom et Isabel, il est pratiquement impossible de les condamner... Mais comment ne pas rester insensible à ce qui est arrivé à Hannah ?
Ce que je retiens de ce livre au final, c'est que le passé reste le passé, et comme le dit Tom à la fin "pour avoir un avenir quelconque, on doit abandonner tout espoir de jamais changer son passé."
Découverte bouleversante
Critique de Killing79 (Chamalieres, Inscrit le 28 octobre 2010, 45 ans) - 14 mars 2015
Dès les premières pages tournées timidement, ma grande inquiétude a volé en éclats. J’ai été absorbé par l’histoire au point de littéralement dévorer les chapitres. L’auteur a su créer une fresque autour de l’attachement du couple et de l’amour maternel. Elle a mis en exergue qu’en amour, la vie peut devenir insupportable lorsque les intérêts de chacun s’opposent. Le déchirement des relations m’a pris au cœur et j’ai été bouleversé par les personnages, emplis de sentiments véritables. Le déroulement des événements, la succession de déceptions, la complexité des décisions et la dureté des conséquences ont déclenché une grande vague d’émois sur ma lecture. Les protagonistes sont dévastés par leurs émotions exacerbées et plus le livre avançait, plus le drame semblait s’épaissir. Jusqu’au bout le dénouement de l’histoire est resté incertain, et ce suspense m’a vraiment tenu en haleine.
Les lecteurs qui s’attendaient à un roman «qui fait du bien » comme la couverture le laissait présager, ont dû être déçus. Cet effet de surprise a eu un effet contraire sur moi et je me suis délecté de cette histoire sombre et terriblement captivante. J’ai émergé de cette aventure entre deux océans avec une boule au creux de l’estomac qui me laissera un souvenir profond à la fois d’amour et de désolation. A l’instar de « Les Hauts de Hurlevent », l’amour semble plus fort quand il est cruel.
Un art consommé du récit…
Critique de FranBlan (Montréal, Québec, Inscrite le 28 août 2004, 82 ans) - 14 février 2014
Tom Sherbourne, australien rescapé et héros militaire des tranchées de la première Guerre Mondiale, profondément bouleversé par les horreurs de ce conflit, pense pouvoir se reconstruire et effacer son profond sentiment de culpabilité alors que tant d'autres de ses camarades ne sont pas revenus, en acceptant un poste de gardien de phare sur un îlot isolé; Janus Rock émerge au partage des eaux de l'océan Indien et de l'océan Austral : « Deux cent cinquante hectares de verdure, avec de l'herbe juste suffisante pour nourrir quelques moutons, des chèvres et une poignée de poulets, et assez de bonne terre pour cultiver un potager rudimentaire. » On y trouve aussi sans les chercher longtemps deux arbres et un phare.
Tom est un homme taciturne, peut-être parce qu'il revient de la guerre et qu'il a laissé tous ses mots sur le champ de bataille de la Somme. Qui sait que 400 000 Australiens ont combattu avec les Alliés pendant la Grande Guerre et que 60 000 d'entre eux y sont restés ? Tom, ou son fantôme est rentré, instruit de quelques vérités simples : « J'ai appris en France que tu es sacrément chanceux si tu as de quoi bouffer et des dents pour le faire. » Après quatre années de promiscuité au fond des tranchées, il aspire à la solitude au sommet d'un phare.
Les retours sur le continent ne sont guère fréquents; lors de son premier séjour dans la petite ville côtière de Point Partageuse, il rencontre Isabel, jeune fille espiègle et déterminée qui accepte de devenir sa femme et de le suivre sur son île. L’auteure fait preuve d'un art consommé du récit, alternant les temps de narration (imparfait et présent) pour soudain précipiter les événements ou élargir son propos à des considérations inactuelles sur la condition de gardien de phare (on apprendra notamment comment allumer la lanterne, et encore que le mobilier doit être profilé de manière à s'adapter au mur courbe de la tour). Quelques épisodes plus anciens s'intercalent également, puis l'auteur nous reconduit sur Janus Rock où le bonheur du jeune couple est assombri par les fausses couches d'Isabel.
C'est alors qu'une barque à la dérive s'échoue dans une baie de l'île. L'homme est mort, mais Tom et Isabel recueillent le bébé. Le respect scrupuleux des règles caractérise le bon gardien de phare. Tom voudrait alerter les secours. Mais cette petite dont la mère a dû périr noyée n'est-elle pas promise à l'orphelinat ? Puis Isabel a un tel besoin d'enfant. D'ailleurs, il s'attache, lui aussi. Le combat intérieur de cet homme simple et droit est aussi violent que la guerre à laquelle il a réchappé. Le lecteur en sait plus long que lui, instruit parallèlement d'une autre tragédie liée à la fillette, qui se joue au même moment à Point Partageuse.
Mais je n’en dirai pas plus. Il ne faudrait d'ailleurs pas se méprendre sur les dehors mélodramatiques de cette histoire, laquelle développe avec beaucoup de délicatesse et une hauteur de vue qui donne à penser qu'elle a été écrite là-haut, dans la cabine du phare, à quarante mètres au-dessus du sol, les thèmes de la maternité, des liens du sang et du coeur, de la loyauté, de la hantise et du pardon.
P.S. Lu en version originale australienne anglaise.
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