Cinq jours de Douglas Kennedy
Cinq jours de Douglas Kennedy
(Five days)
(Five days)
Catégorie(s) : Littérature => Anglophone
Critiqué par Rock30, le 1 janvier 2014
(Nimes, Inscrit le 6 juillet 2008, 61 ans)
Critiqué par Rock30, le 1 janvier 2014
(Nimes, Inscrit le 6 juillet 2008, 61 ans)
La note : 
Moyenne des notes :
(basée sur 9 avis)
Cote pondérée :
(27 811ème position).
Visites : 6 944
Moyenne des notes :
(basée sur 9 avis)
Cote pondérée :
(27 811ème position).
Visites : 6 944
Pas mal du tout!
J'ai lu un peu partout que l'auteur se dévaluait. Moi aussi, j'ai trouvé ces derniers temps que Kennedy avait épuisé son art, ses sujets. Ma sœur m'a prêté "Cinq Jours", et j'ai failli lui dire de le remporter, et puis finalement je n'en ai rien fait et bien m'en a pris. Oui c'est vrai que par moment l'écriture est un peu à l'eau de rose, et je me suis surpris de constater que c'était plus un préjugé, et que globalement ce livre vaut le coup. La principale raison que j'invoquerais, c'est qu'il pose les bonnes questions, fait s'interroger sur sa propre vie, laissant le lecteur, ou la lectrice en tirer les conclusions qui lui sont propres. Sinon c'est bien écrit, le style Kennedy transparait, j'ai lu 5 ou 6 de ses livres, et à la fin beaucoup penseront qu'il faut une suite, mais pour ma part je la trouve assez aboutie.
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Les éditions
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Cinq jours [Texte imprimé] Douglas Kennedy traduit de l'américain par Bernard Cohen
de Kennedy, Douglas Cohen, Bernard (Traducteur)
Belfond
ISBN : 9782714443991 ; 22,50 € ; 03/10/2013 ; 352 p. ; Broché
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Les critiques éclairs (8)
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Cha-ba-da-ba-da …..
Critique de Alma (, Inscrite le 22 novembre 2006, - ans) - 14 avril 2020
Vous souvenez-vous des paroles de la chanson du célèbre film de Claude Lelouch : Un homme, une femme ? « Comme nos voix / nos cœurs en joie/ ont fait le choix/ d'une romance /qui passait là..... »
Des paroles qui accompagnent pour moi cette histoire de rencontre entre les deux personnages Laura et Richard, emmurés chacun dans un désert affectif et une existence qu'ils n'avaient jamais réellement choisie, et qui le temps d'un week-end vivent une passion enivrante avec l'être auquel ils se sentent destinés et qui voient se profiler un nouvel avenir .
Auront-ils la force de rompre avec leur passé ?
L'intrigue est digne des ouvrages de la collection Harlequin, mais est sauvée par le savoir-faire de Douglas Kennedy, maître dans l'art de construire une intrigue, de maintenir un suspense et d'analyser les relations à l'intérieur d'un couple déjà usé ou en train de se former .
Si le roman présente un beau portrait de la femme attachante qu'est Laura tant dans sa vie d'épouse, de mère ou d'amante, que dans sa vie professionnelle, je n'en dirai pas autant de celui de Richard, Un portrait, trop chargé à mon sens, celui d'un homme qui cumule depuis l'enfance épreuves et coups du sort.
Un ouvrage très romanesque mais trop « cha-ba-da-ba-da- » à mon goût, notamment dans les nombreux dialogues, échanges sirupeux de duos amoureux et qui n'en finissent pas .
Des paroles qui accompagnent pour moi cette histoire de rencontre entre les deux personnages Laura et Richard, emmurés chacun dans un désert affectif et une existence qu'ils n'avaient jamais réellement choisie, et qui le temps d'un week-end vivent une passion enivrante avec l'être auquel ils se sentent destinés et qui voient se profiler un nouvel avenir .
Auront-ils la force de rompre avec leur passé ?
L'intrigue est digne des ouvrages de la collection Harlequin, mais est sauvée par le savoir-faire de Douglas Kennedy, maître dans l'art de construire une intrigue, de maintenir un suspense et d'analyser les relations à l'intérieur d'un couple déjà usé ou en train de se former .
Si le roman présente un beau portrait de la femme attachante qu'est Laura tant dans sa vie d'épouse, de mère ou d'amante, que dans sa vie professionnelle, je n'en dirai pas autant de celui de Richard, Un portrait, trop chargé à mon sens, celui d'un homme qui cumule depuis l'enfance épreuves et coups du sort.
Un ouvrage très romanesque mais trop « cha-ba-da-ba-da- » à mon goût, notamment dans les nombreux dialogues, échanges sirupeux de duos amoureux et qui n'en finissent pas .
Extra-conjugal
Critique de Free_s4 (Dans le Sud-Ouest, Inscrit le 18 février 2008, 50 ans) - 27 septembre 2015
L'histoire de Laura Warren, femme qui retrouve sa liberté sexuelle (liberté tout court) après une escapade dans un séminaire à Boston. Ou elle fait la connaissance de Richard Copeland, qu'elle va métamorphoser, pour qu'au final ...... j'en dis pas plus.
Ce roman se lit facilement, sans être du niveau de "L'homme qui voulait vivre sa vie", c'est quand même un agréable moment de lecture.
Ce roman se lit facilement, sans être du niveau de "L'homme qui voulait vivre sa vie", c'est quand même un agréable moment de lecture.
Cinq jours et puis s'en vont !
Critique de AmaranthMimo (, Inscrite le 25 mai 2013, 34 ans) - 24 août 2015
J'ai eu beaucoup de mal à rentrer dans le roman, j'ai trouvé le début très "lent" et j'ai failli abandonner. Toutefois j'ai persévéré mais je suis globalement restée sur la déception initiale. Je ne peux pas dire que le questionnement de la quarantaine n'est pas intéressant, les émotions sont bien retranscrites également mais l'ensemble m'a semblé trop creux voire improbable.
Un peu déçue
Critique de Gabri (, Inscrite le 28 juillet 2006, 38 ans) - 29 juillet 2015
Sur les cinq jours du roman, il m'en a fallu trois pour vraiment entrer dans l'histoire. J'aime Douglas Kennedy pour son habileté à captiver dans des thèmes qui me rejoignent habituellement, mais cette fois la magie a moins été au rendez-vous. Dès le départ, on sait bien que les deux personnages auront une aventure ensemble et pourtant, la majeure partie du récit est consacrée à établir leur contact et leur attirance, sans surprise pour le lecteur et sans intérêt particulier dans les dialogues ou les histoires des personnages respectifs. Ce n'est pas mauvais et je reconnais la qualité du personnage de Laura, mais ce n'est pas le meilleur roman de l'auteur.
Redonner du sens à sa vie
Critique de Monde imaginaire (Bourg La Reine, Inscrite le 6 octobre 2011, 51 ans) - 18 mai 2015
Encore une fois, Douglas Kennedy nous offre avec le personnage de Laura un très beau portrait de femme.
Cet auteur très sensible, arrive toujours avec un grand talent à s’approprier la psychologie féminine et je trouve qu’il n’est jamais aussi bon que lorsqu’il adopte le regard d’une femme. Les considérations existentielles et personnelles de Laura sont décrites avec une grande finesse, et elles ont souvent fait écho en moi.
Cependant ce roman comporte certaines longueurs un peu gonflantes et parfois même une certaine mièvrerie, (surtout au niveau des dialogues très ampoulés, trop pompeux avec des références d’auteurs ou de divers artistes totalement inconnus au bataillon en ce qui me concerne …).
Mais malgré cela, ce livre touche le lecteur d’une infinité d’émotions. On ne peut s’empêcher de penser au livre ainsi qu’au film « Sur la Route de Madison » . Au delà de l'histoire d'amour entre Laura et Richard, il nous incite à une réflexion sur notre propre vie et sur nos choix, c’est une véritable introspection sur nous-mêmes.
Certains lecteurs pourraient être profondément déçus par la fin du livre, en ce qui me concerne je la trouve profondément juste même si elle va à l’encontre de ce qu’on aurait pu attendre.
Au final, c’est le destin d’une femme qui va se réaliser au-delà des désillusions pour enfin vivre sa vie.
Cet auteur très sensible, arrive toujours avec un grand talent à s’approprier la psychologie féminine et je trouve qu’il n’est jamais aussi bon que lorsqu’il adopte le regard d’une femme. Les considérations existentielles et personnelles de Laura sont décrites avec une grande finesse, et elles ont souvent fait écho en moi.
Cependant ce roman comporte certaines longueurs un peu gonflantes et parfois même une certaine mièvrerie, (surtout au niveau des dialogues très ampoulés, trop pompeux avec des références d’auteurs ou de divers artistes totalement inconnus au bataillon en ce qui me concerne …).
Mais malgré cela, ce livre touche le lecteur d’une infinité d’émotions. On ne peut s’empêcher de penser au livre ainsi qu’au film « Sur la Route de Madison » . Au delà de l'histoire d'amour entre Laura et Richard, il nous incite à une réflexion sur notre propre vie et sur nos choix, c’est une véritable introspection sur nous-mêmes.
Certains lecteurs pourraient être profondément déçus par la fin du livre, en ce qui me concerne je la trouve profondément juste même si elle va à l’encontre de ce qu’on aurait pu attendre.
Au final, c’est le destin d’une femme qui va se réaliser au-delà des désillusions pour enfin vivre sa vie.
cinq jours.
Critique de Monocle (tournai, Inscrit le 19 février 2010, 64 ans) - 29 mai 2014
Laura Warren a la quarantaine. L'âge de toutes les questions. Les enfants sont plus grands maintenant, le mari plus lointain et les rêves enfouis quelque part entre la boîte aux lettres et la porte du garage.
Nous sommes dans l'Amérique de Douglas Kennedy, ce curieux mélange de jolies filles au dents très blanches et ces grands garçons ondulants sur les terrains de base-ball. Ici on parle des salaires, des soins de santé, des fonds de pension, d'universités, de motels.
Laura participera pour des raisons professionnelles à un séminaire de quelques jours à Boston. Elle y fera la rencontre de Richard Copeland, même profil. Ces deux là étaient fait pour se rencontrer dans un roman. Ils ont les mêmes doutes et en quelques heures toute leur vie va se remettre en question.
Personnellement je suis grand "fan" de Douglas Kennedy. Il a écrit de merveilleuses pages mais j'ai quand même l'impression qu'ici il s'épuise.
Quand on a lu Ned Allen, Les charmes discrets de la vie conjugale, Cul de sac ou La femme du Vème on ne peut plus se satisfaire d'un texte aussi creux que celui-ci.
Je serai donc sévère et je m'en excuse auprès de ceux qui ont aimé.
Nous sommes dans l'Amérique de Douglas Kennedy, ce curieux mélange de jolies filles au dents très blanches et ces grands garçons ondulants sur les terrains de base-ball. Ici on parle des salaires, des soins de santé, des fonds de pension, d'universités, de motels.
Laura participera pour des raisons professionnelles à un séminaire de quelques jours à Boston. Elle y fera la rencontre de Richard Copeland, même profil. Ces deux là étaient fait pour se rencontrer dans un roman. Ils ont les mêmes doutes et en quelques heures toute leur vie va se remettre en question.
Personnellement je suis grand "fan" de Douglas Kennedy. Il a écrit de merveilleuses pages mais j'ai quand même l'impression qu'ici il s'épuise.
Quand on a lu Ned Allen, Les charmes discrets de la vie conjugale, Cul de sac ou La femme du Vème on ne peut plus se satisfaire d'un texte aussi creux que celui-ci.
Je serai donc sévère et je m'en excuse auprès de ceux qui ont aimé.
cinq jours de douglas Kennedy
Critique de Toussine (, Inscrite le 22 février 2013, 65 ans) - 24 janvier 2014
Ce livre m'a paru très ennuyeux au début et j'ai failli ne pas le lire jusqu'au bout. Mais au fur et à mesure de la lecture on entre dans la vie de l'héroïne et le rythme s'accélère jusqu'à aboutir à une fin qui n'en est pas vraiment une.
On découvre que la vie de l'héroïne suit le rythme de la narration ou l'inverse.
Un début lent où il ne se passe pas grand-chose, comme dans sa vie, à partir de la rencontre des deux personnages du livre, le rythme s'accélère (j'ai pratiquement lu tout ce passage de leur rencontre sans interruption) pour ralentir après leur séparation mais en restant tout de même soutenu lorsqu'elle réorganise sa vie pour finir d'une façon abrupte, on dirait même qu'il n'y a pas de fin. C'est normal puisqu'elle n'a pas fini sa vie! Le rythme de la narration s'est calquée sur la vie de cette femme.
On apprend plein de choses sur la vie des classes moyennes américaines. Le montant des salaires, le prix des maisons, l'organisation des universités. Une étude sociale intéressante.
On découvre que la vie de l'héroïne suit le rythme de la narration ou l'inverse.
Un début lent où il ne se passe pas grand-chose, comme dans sa vie, à partir de la rencontre des deux personnages du livre, le rythme s'accélère (j'ai pratiquement lu tout ce passage de leur rencontre sans interruption) pour ralentir après leur séparation mais en restant tout de même soutenu lorsqu'elle réorganise sa vie pour finir d'une façon abrupte, on dirait même qu'il n'y a pas de fin. C'est normal puisqu'elle n'a pas fini sa vie! Le rythme de la narration s'est calquée sur la vie de cette femme.
On apprend plein de choses sur la vie des classes moyennes américaines. Le montant des salaires, le prix des maisons, l'organisation des universités. Une étude sociale intéressante.
Un bon retour...
Critique de MEloVi (, Inscrite le 6 juillet 2011, 40 ans) - 5 janvier 2014
De Douglas Kennedy sur la scène médiatique.
Ce livre m'a été offert et je l'ai commencé en étant persuadée que j'allais l'abandonner en route. Or, pour finir, ce Douglas Kennedy est plutôt un bon cru et est très plaisant même si le lecteur pourra penser qu'il y a quelques longueurs.
Les questions soulevées par la protagoniste peuvent être prises en considération par tous, hommes et femmes.
L'histoire de cette femme dans la quarantaine qui fait le point sur sa vie passée, ses choix, l'impact qu'ils ont eu sur elle, est bien amenée avec juste ce qu'il faut de suspense pour avoir envié de connaître la suite.
Ce livre m'a été offert et je l'ai commencé en étant persuadée que j'allais l'abandonner en route. Or, pour finir, ce Douglas Kennedy est plutôt un bon cru et est très plaisant même si le lecteur pourra penser qu'il y a quelques longueurs.
Les questions soulevées par la protagoniste peuvent être prises en considération par tous, hommes et femmes.
L'histoire de cette femme dans la quarantaine qui fait le point sur sa vie passée, ses choix, l'impact qu'ils ont eu sur elle, est bien amenée avec juste ce qu'il faut de suspense pour avoir envié de connaître la suite.
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