127 heures de Aron Ralston
Catégorie(s) : Littérature => Voyages et aventures
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Le 26 avril 2003,Aron Ralston, 27 ans, se met en route pour une rando dans les gorges de l'Utah.
Alpiniste expérimenté, il est déjà venu à bout des plus hauts sommets de la régions (il a fait notamment tout les 4000 de la région en hivernale et en solitaire, échappé plusieurs fois a des chutes, des avalanches, des gelures, l'ours, la noyade dans le Colorado......).
Mais ce jour là, l'impensable survient: un rocher se détache au dessus de lui et emprisonne son bras.
Le voilà pris au piège.
Quelle solution pour s'en sortir?
Creuser le pierre avec son couteau multifonctions Leatherman?
La roche est trop dure et use la lame, pas la pierre.
Faire un système de poulie avec ses cordes d'alpinismes et ses mousquetons?
Le rocher ne bouge pas.
Attendre les secours? C'est un désert, et "cerise sur le gâteau" Aron n'a prévenu personne de sa rando.
Sa petite réserve d'eau diminue à vue d'oeil et la nuit il fait très froid au fond du gouffre.
La dernière solution pour s'en sortir mûrit petit à petit dans sa tête.
127 heures plus tard, il va devoir prendre la décision la plus difficile de son existence.
Le film de Danny Boyle est excellent. James Franco dans le rôle principal est magnifique.
Le livre est plus approfondi, on découvre la vie d'Aron avant son accident.
Je conseille sa lecture, leçon de courage et de survie.
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Instinct de survie
Critique de Lolita (Bormes les mimosas, Inscrite le 11 décembre 2001, 38 ans) - 14 avril 2014
Aron Ralston nous amène lui-même sans n'omettre aucun détail, heure par heure au plus près de son calvaire, vécu au fond du gouffre dans lequel il est coincé.
Le récit nous apparaît d'autant plus tangible qu'il est narré au présent. Certains événements relatés sont excessivement durs à la lecture, et le dernier acte de libération en lui-même est particulièrement éprouvant.
Afin de marquer des pauses dans l'horreur, Aron Ralston entrecoupe sa narration de souvenirs d'excursions diverses, faisant foi de sa passion dévorante pour les paysages extrêmes, l'aventure, le dépassement de soi...
L'ouvrage est en outre complété par un cahier central de photos réellement prises par l'auteur de son calvaire.
L'on ne peut que souligner le talent du jeune homme à travers un récit marquant et touchant aux descriptions plus que réalistes (notamment dans la description des paysages rudes et arides de l'Utah) qui convainc. Toutefois, l'on peut déplorer la grande technicité du texte et le vocabulaire pointu utilisé qui désarmera tout novice de l'escalade.
D'ailleurs, c'est en partie grâce au film, que j'avais visionné quelques mois en amont de ma lecture, que j'ai pu me représenter certaines scènes.
Tour à tour, il m'est également arrivé d'être agacé par Aron que je trouve certes fascinant mais parfois bien égocentrique dans certaines circonstances.
Au final, une belle leçon de courage et d'espoir, que je recommande de lire.
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