Une synthèse un peu brouillonne

L'oeuvre de Balzac est empreinte des relations juridiques de droit civil entre particuliers, pour mieux dépeindre les travers de la société de son époque. L'affaire est entendue, et c'est l'objet de cette démonstration. Il est intéressant d'étudier le mode de représentation du droit dans la littérature, classique, qui plus est.
Or, cet étude propose une synthèse un peu brouillonne, qui n'en est pas totalement une. Le troisième chapitre traite du mariage et de l'héritage considérés dans la Condition humaine, comme des erreurs judiciaires, sans parler, au passage, du Colonel Chabert. Le deuxième est criminel, et le premier est entièrement consacré à une oeuvre importante sur sa conception de la matière, le Code des gens honnêtes, peu connu du grand public.
Ce qui est dit ici est intéressant, mais n'embrasse pas, et d'assez loin, l'ensemble de l'oeuvre, et il n'est pas sûr que les écrits sélectionnés fassent le tour de la question. Aussi, de cette lecture, je suis sorti quelque peu dubitatif, avec une certaine impression de déception, bien que j'y ai appris des choses. Ce livre court est déconcertant. J'en suis venu à douter de la problématique générale du propos. Si elle paraît claire, il me semble que son traitement n'est pas optimal. C'est dommage ; mais, bon, cela fait déjà prendre du recul sur l'oeuvre de Balzac, et incite à aller plus loin.

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  Balzac [Texte imprimé], l'injustice de la loi Pierre-François Mourier

  de Mourier, Pierre-François
  Michalon / Le Bien commun (Paris. 1996)
  ISBN : 9782841860401 ; 4,00 € ; 05/06/1996 ; 119 p. ; Broché

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