La Dame aux camélias de Alexandre Dumas fils
La Dame aux camélias de Alexandre Dumas fils
Catégorie(s) : Littérature => Francophone
Critiqué par Killeur.extreme, le 25 mai 2003
(Genève, Inscrit le 17 février 2003, 42 ans)
Critiqué par Killeur.extreme, le 25 mai 2003
(Genève, Inscrit le 17 février 2003, 42 ans)
La note : 
Moyenne des notes : (basée sur 21 avis)
Cote pondérée :
(982ème position).
Visites : 13 502 (depuis Novembre 2007)
Moyenne des notes :
(basée sur 21 avis)
Cote pondérée :
(982ème position).
Visites : 13 502 (depuis Novembre 2007)
Le talent est-il héréditaire?
"La Dame aux camélias" est sans doute le livre le plus connu d'Alexandre Dumas fils. Armand Duval tombe amoureux de Marguerite Gautier et cette dernière éprouve le même sentiment, mais cet amour est impossible vu que Marguerite est une fille entretenue et que cette position n'est pas acceptable dans l'entourage d'Armand elle devra prendre fin.
Si vous vous attendez aux "trois Mousquetaires" ou au "comte de Monte-Cristo" vous risquez, non pas d'être déçu, mais surpris, car ce roman (et la pièce de théâtre que l'auteur a écrite lui même) est différent.
Dumas fils est singulièrement différent de son père, les détracteurs de son père le laissent tranquille (aucune polémique autour de collaborateurs réels ou fictifs, contrairement à son père), il est accepté dans le monde littéraire et il sera même reçu à l'académie française.
Pourtant, aujourd'hui encore, Dumas fils souffre de la comparaison avec son géniteur, car si les libraires proposent un grand choix des oeuvres de Dumas père, ils ne proposent que "La Dame aux camélias" pour Dumas fils, espérons que cette erreur sera réparée car Dumas fils écrit très bien et il gagne à être reconnu.
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Les éditions
-
La dame aux camélias [Texte imprimé] Alexandre Dumas fils introd. et comment. d'Henri Béhar
de Dumas fils, Alexandre Béhar, Henri (Editeur scientifique)
Pocket / Presses pocket (Paris).
ISBN : 9782266083188 ; 2,89 € ; 20/04/1998 ; 420 p. ; Poche -
La dame aux camélias [Texte imprimé] Alexandre Dumas fils,...
de Dumas fils, Alexandre
le Livre de poche / Le Livre de poche
ISBN : 9782253011842 ; 4,60 € ; 01/01/1975 ; 386 p. ; Poche -
La dame aux camélias
de Dumas fils, Alexandre
Pocket
ISBN : 9782266199926 ; 2,31 € ; 29/09/2009 ; 422 p. ; Poche -
La dame aux camélias [Texte imprimé] Alexandre Dumas fils préface d'André Maurois édition établie et annotée par Bernard Raffalli
de Dumas fils, Alexandre Maurois, André (Préfacier) Raffalli, Bernard (Editeur scientifique)
Gallimard / Collection Folio
ISBN : 9782070367047 ; 5,00 € ; 11/07/1984 ; 370 p. ; Broché
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Les critiques éclairs (20)
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Une histoire belle et simple
Critique de Flo29 (, Inscrite le 7 octobre 2009, 51 ans) - 28 décembre 2015
Je ne connaissais pas cette œuvre, pas plus que la Traviata, je trouvais que cela manquait à ma culture. J'ai peiné pour lire ce livre, j'avais du mal à trouver sympathiques les personnages. Mais je suis quand même allée jusqu'au bout, et je retiens une belle histoire, simple et douloureuse. La passion est très bien décrite, il faut lire cet ouvrage jusqu'au bout pour vraiment en apprécier l'essence.
Jailli tout droit du coeur
Critique de Nathafi (SAINT-SOUPLET, Inscrite le 20 avril 2011, 57 ans) - 26 juillet 2015
Suranné, "La Dame aux Camélias" ? Certes... D'un autre âge, très certainement, ce qui peut rebuter, surtout les plus jeunes lecteurs.
Mais quelle force dans ce livre, quel transport d'âme, un réel bonheur de parcourir ces pages, de partager la douleur d'Armand, de ne pas comprendre toujours les agissements et décisions de Marguerite, de redécouvrir cette écriture qui semble jaillir tout droit du coeur. La sincérité de ces lignes ressort vivement, le vécu aussi, semble-t-il, de cette histoire triste à pleurer.
Mais quelle force dans ce livre, quel transport d'âme, un réel bonheur de parcourir ces pages, de partager la douleur d'Armand, de ne pas comprendre toujours les agissements et décisions de Marguerite, de redécouvrir cette écriture qui semble jaillir tout droit du coeur. La sincérité de ces lignes ressort vivement, le vécu aussi, semble-t-il, de cette histoire triste à pleurer.
Belle histoire
Critique de Krys (France-Suisse, Inscrite le 15 mars 2010, - ans) - 16 avril 2012
Belle histoire... sans plus. Certes le roman est très bien écrit, il décrit superbement bien la société de l'époque et j'ai pris beaucoup de plaisir à le lire. Mais il reste très mièvre quand même ! Armand dans sa passion, son père qui vient s'en mêler sans qu'il ne s'en rende compte... il manque un peu de dynamisme pour moi.
Voix dissonante
Critique de Corentin (, Inscrit le 24 janvier 2011, 28 ans) - 2 janvier 2012
Désolé d'apporter une tache sur le beau tableau de vos élogieuses critiques mais ayant pour les besoins du bac français de cette année, (ironie du sort pour Lawantha qui signale qu'on nous oblige la lecture de Dumas père) je me dois de partager mon avis.
Pour être tout à fait franc, l'intrigue me paraît tirée par les cheveux, malgré la caractère autobiographique de l'oeuvre. Cela vire au mélodrame avec l'arrivée de Duval père et finit en grand-guignol. On dirait un roman inspiré de Manon Lescaut en en prenant que le moins crédible. Teintés d'un mélange d'idéalisme et de romantisme exacerbés, les deux amants deviennent ridicules et parfois même grotesques. Dumas fils a voulu sans doute mettre en valeur l'ignominie de la société de son temps mais je vous renvoie à son texte "A propos de la Dame aux Camélias" pour vous rendre compte de l'hypocrisie de l'écrivain.
Il faut néanmoins lui accorder un mérite: il maîtrise tout à fait la langue française. Il aurait d'ailleurs pu faire de cette maigre intrigue un chef-d'oeuvre absolu, s'il n'avait cessé d'essayer de prouver son talent de manière grotesque par l'usage récurrent d'une rhétorique poussée à l’extrême. Résultat: les phrases, si elles sont correctes, n'en demeurent pas moins bancales et à la longue, cela en devient très énervant; car une fois le rire provoqué par le ridicule des scènes accumulées passé, le caractère très larmoyant du texte ne peut que rebuter un lecteur cherchant un style raffiné.
Si cela ne peut être pris comme une vérité générale, c'en est du moins mon avis, et je comprends très bien quelles qualités on peut trouver à ce livre.
Pour être tout à fait franc, l'intrigue me paraît tirée par les cheveux, malgré la caractère autobiographique de l'oeuvre. Cela vire au mélodrame avec l'arrivée de Duval père et finit en grand-guignol. On dirait un roman inspiré de Manon Lescaut en en prenant que le moins crédible. Teintés d'un mélange d'idéalisme et de romantisme exacerbés, les deux amants deviennent ridicules et parfois même grotesques. Dumas fils a voulu sans doute mettre en valeur l'ignominie de la société de son temps mais je vous renvoie à son texte "A propos de la Dame aux Camélias" pour vous rendre compte de l'hypocrisie de l'écrivain.
Il faut néanmoins lui accorder un mérite: il maîtrise tout à fait la langue française. Il aurait d'ailleurs pu faire de cette maigre intrigue un chef-d'oeuvre absolu, s'il n'avait cessé d'essayer de prouver son talent de manière grotesque par l'usage récurrent d'une rhétorique poussée à l’extrême. Résultat: les phrases, si elles sont correctes, n'en demeurent pas moins bancales et à la longue, cela en devient très énervant; car une fois le rire provoqué par le ridicule des scènes accumulées passé, le caractère très larmoyant du texte ne peut que rebuter un lecteur cherchant un style raffiné.
Si cela ne peut être pris comme une vérité générale, c'en est du moins mon avis, et je comprends très bien quelles qualités on peut trouver à ce livre.
Magique !
Critique de Lawantha (, Inscrite le 29 juillet 2011, 32 ans) - 29 juillet 2011
Pour moi ce sera Dumas fils sans hésitation, La dame aux camélias est d'une telle poésie que j'en suis encore sous le choc. La description des sentiments émanant de cette histoire d'amour qui par ailleurs est d'une beauté sans nom est d'un réalisme époustouflant.
Ne passez pas à côté de ce fabuleux roman qui vous bouleversera.
Oui par amour tout est possible même l'impossible, Marguerite nous le prouve elle qui croyait ne jamais pouvoir éprouver de sentiments aussi purs envers un homme quel qu'il soit.
On parle souvent d'Alexandre Dumas père et de ses chefs d'oeuvre ( qu'on nous oblige à lire au lycée ! ) mais on oublie souvent que son fils a hérité de sa plume et bien plus encore.
Après avoir fini ce livre la semaine dernière je suis allée à ma librairie pour acheter quelques autres livres de Dumas fils et me suis rendue compte à ma grande stupéfaction que seul Le fils naturel était disponible ! Est-il si méconnu ? :o
Ne passez pas à côté de ce fabuleux roman qui vous bouleversera.
Oui par amour tout est possible même l'impossible, Marguerite nous le prouve elle qui croyait ne jamais pouvoir éprouver de sentiments aussi purs envers un homme quel qu'il soit.
On parle souvent d'Alexandre Dumas père et de ses chefs d'oeuvre ( qu'on nous oblige à lire au lycée ! ) mais on oublie souvent que son fils a hérité de sa plume et bien plus encore.
Après avoir fini ce livre la semaine dernière je suis allée à ma librairie pour acheter quelques autres livres de Dumas fils et me suis rendue compte à ma grande stupéfaction que seul Le fils naturel était disponible ! Est-il si méconnu ? :o
triste mais beau
Critique de Mannoulove (, Inscrite le 1 mars 2011, 34 ans) - 1 mars 2011
a travers cette oeuvre on a bien pu constater que par amour tout était possible.
Pas totalement autobiographique mais s'inspirant de la vraie vie , Alexandre Dumas fils nous a fait un chef d'oeuvre, on pourrait sans doute sortir avec quelques morales intéressantes grâce a cette oeuvre comme par exemple le fait qu'un homme peut tout faire pour garder sa dignité, comme aussi le fait que la femme n'est pas aussi matérialiste qu'on le prétend et qu'elle peut renoncer à la richesse rien que pour être heureuse dans les bras de celui qu'elle aime ou encore à l'injustice de la vie qui malheureusement ne nous donne pas toujours ce qu'on veut et ça finit toujours par une tragédie
Pas totalement autobiographique mais s'inspirant de la vraie vie , Alexandre Dumas fils nous a fait un chef d'oeuvre, on pourrait sans doute sortir avec quelques morales intéressantes grâce a cette oeuvre comme par exemple le fait qu'un homme peut tout faire pour garder sa dignité, comme aussi le fait que la femme n'est pas aussi matérialiste qu'on le prétend et qu'elle peut renoncer à la richesse rien que pour être heureuse dans les bras de celui qu'elle aime ou encore à l'injustice de la vie qui malheureusement ne nous donne pas toujours ce qu'on veut et ça finit toujours par une tragédie
La lecture du mythe
Critique de Opalescente (, Inscrite le 8 novembre 2005, 41 ans) - 28 mai 2008
La dame aux camélias, son nom ne m'était pas inconnu, sa fin tragique non plus d'ailleurs grâce à mon père qui avait l'habitude de m'affubler de ce nom lorsque j'étais prise d'une quinte de toux.
Amoureuse des grands "classiques" je me disais que ce livre mythique manquait à mon "palmarès" et qu'il me fallait immédiatement le découvrir, envie qui me consumait littéralement.
Je n'ai pas été déçue. J'ai été mise en face d'un roman exprimant des sentiments à la fois d'une douce pureté et d'une passion violente, où les courtisanes ne sont pas réduites à des corps sans âme. J'ai été vraiment émue par l'histoire de ces deux êtres, qui ne peuvent vivre leur amour comme ils l'entendent, du fait des conventions de l'époque et des besoins matériels.
Un grand roman, qui mérite amplement sa légende.
Amoureuse des grands "classiques" je me disais que ce livre mythique manquait à mon "palmarès" et qu'il me fallait immédiatement le découvrir, envie qui me consumait littéralement.
Je n'ai pas été déçue. J'ai été mise en face d'un roman exprimant des sentiments à la fois d'une douce pureté et d'une passion violente, où les courtisanes ne sont pas réduites à des corps sans âme. J'ai été vraiment émue par l'histoire de ces deux êtres, qui ne peuvent vivre leur amour comme ils l'entendent, du fait des conventions de l'époque et des besoins matériels.
Un grand roman, qui mérite amplement sa légende.
un bon moment!!
Critique de Estrella del sol (, Inscrite le 29 décembre 2007, 49 ans) - 29 décembre 2007
Pour ma part j'ai a-do-ré ce petit livre!
je ne connaissais pas Dumas fils, qu'il ait hérité ou non de son père ça... tous les écrivains s'inspirent, prennent exemple, ont leur auteurs préférés sans pour autant qu'il y ait une fibre héréditaire avec eux donc on ne saura jamais si c'est de l'inspiration ou de l'hérédité!!!
Ne sommes-nous pas tous un peu écrivain dans l'âme? lui a eu la chance d'avoir un père qui lui a montré que c'était possible.
En tout cas le livre est super moderne et pas du tout ennuyeux, pas de passages de descriptions interminables, pas de fin toute édulcorée pas de blanc etc...
Voila c'était juste un beau livre.
je ne connaissais pas Dumas fils, qu'il ait hérité ou non de son père ça... tous les écrivains s'inspirent, prennent exemple, ont leur auteurs préférés sans pour autant qu'il y ait une fibre héréditaire avec eux donc on ne saura jamais si c'est de l'inspiration ou de l'hérédité!!!
Ne sommes-nous pas tous un peu écrivain dans l'âme? lui a eu la chance d'avoir un père qui lui a montré que c'était possible.
En tout cas le livre est super moderne et pas du tout ennuyeux, pas de passages de descriptions interminables, pas de fin toute édulcorée pas de blanc etc...
Voila c'était juste un beau livre.
Un petit bonheur
Critique de Houdinskaia (Paris, Inscrit le 30 mars 2005, 42 ans) - 24 octobre 2006
Une très belle histoire sur le don de soi, l'abandon de tout ce qu'on peut posséder pour la personne qu'on aime, et les ravages du regard des autres.
Pour une fois, le lecteur découvre une histoire dans laquelle les deux amoureux sont peut-être fous d'amour mais pas aveugles pour autant. Pour moi c'est la grande qualité de ce roman, même si je trouve que les grandes explications sur les femmes entretenues, la prostitution et les dettes de la jeune fille sont un peu longues.
Dans le passage de la balade en bateau notamment, Dumas fils montre sa capacité à peindre un moment cristallisé sans tomber dans le lyrisme style Arlequin. C'est simplement magnifique.
Pour une fois, le lecteur découvre une histoire dans laquelle les deux amoureux sont peut-être fous d'amour mais pas aveugles pour autant. Pour moi c'est la grande qualité de ce roman, même si je trouve que les grandes explications sur les femmes entretenues, la prostitution et les dettes de la jeune fille sont un peu longues.
Dans le passage de la balade en bateau notamment, Dumas fils montre sa capacité à peindre un moment cristallisé sans tomber dans le lyrisme style Arlequin. C'est simplement magnifique.
Introduction à Dumas fils
Critique de Macréon (la hulpe, Inscrit le 7 mars 2001, 90 ans) - 3 février 2006
Pour qui s'intéresse aussi à Dumas fils, essayez de vous procurer le beau livre d'André Maurois intitulé " Les trois Dumas," à savoir le général napoléonien , père ....du génial Alexandre Dumas père et enfin Alexandre Dumas fils ,ce dernier étant très finement décrit par l'auteur. Par quelques extraits de lettres d'AD fils, Maurois nous montre la qualité de son style et sa pénétration psychologique, surtout à l'égard des femmes du monde et du demi-monde qu'il a bien connues.
En vous inscrivant sur " Chapitre" ou bien "eBay", vous avez des chances, en attendant un peu, de vous procurer ce livre remarquable.
En vous inscrivant sur " Chapitre" ou bien "eBay", vous avez des chances, en attendant un peu, de vous procurer ce livre remarquable.
une très belle oeuvre
Critique de Amelsm (Paris, Inscrite le 9 juillet 2005, 35 ans) - 9 juillet 2005
Quoique je dise je n'irai que dans le chemin de la magnificence pour décrire ce livre, il est tout simplement prodigieux.
Fini avec cet image qui a longtemps habité les romantiques l'image d'un bonheur incontestablement pur, sans tache, un amour où la virginité est forcée voici ENFIN la révolution, un roman dans lequel est dit clairement que l'amour est universel qui n'est point limité comme on a longtemps voulu le croire. riche, pauvre, vierge ou entretenu nous sommes humains avant tout dotés d'une âme et nous méritons tous l'amour.
Une histoire où l'art d'écrire vous touche profondément, où les mots ont plus qu'une portée et enfin le final ne donne qu'une envie: vivre un tel amour malgré toute les souffrances que l'on peut endurer et oui "derrière toutes les choses exquises se cache quelque chose de tragique "
Fini avec cet image qui a longtemps habité les romantiques l'image d'un bonheur incontestablement pur, sans tache, un amour où la virginité est forcée voici ENFIN la révolution, un roman dans lequel est dit clairement que l'amour est universel qui n'est point limité comme on a longtemps voulu le croire. riche, pauvre, vierge ou entretenu nous sommes humains avant tout dotés d'une âme et nous méritons tous l'amour.
Une histoire où l'art d'écrire vous touche profondément, où les mots ont plus qu'une portée et enfin le final ne donne qu'une envie: vivre un tel amour malgré toute les souffrances que l'on peut endurer et oui "derrière toutes les choses exquises se cache quelque chose de tragique "
Critique peu objective? ... mais sûrement vraie
Critique de Adrenocrome (, Inscrit le 15 avril 2005, 43 ans) - 14 juin 2005
J'ai trouvé ce livre excellent, loin de moi l'idée de vouloir le comparer à quoi que ce soit comme autre oeuvre, d'ailleurs je ne serais pas un bon juge, je me contente donc d'émettre mon avis personnel sur un ouvrage qu'on ne peut, d'après moi vraiment apprécier à sa juste valeur que si l'on a été amoureux comme il est question ici dans ce livre.
Malgré tout ce qu'on pourra en dire, ce livre m'a touché d' une certaine façon, pour ne pas dire ému...
"cette histoire n'a qu'un mérite qui lui sera peut-être contesté, celui d'être vraie."
pour ce qui est de le comparer à "La Traviata", autant comparer le lait et le fromage pour savoir ce qui a meilleur goût.
Je vais donc conclure sur cette belle métaphore hautement poétique...:)
Malgré tout ce qu'on pourra en dire, ce livre m'a touché d' une certaine façon, pour ne pas dire ému...
"cette histoire n'a qu'un mérite qui lui sera peut-être contesté, celui d'être vraie."
pour ce qui est de le comparer à "La Traviata", autant comparer le lait et le fromage pour savoir ce qui a meilleur goût.
Je vais donc conclure sur cette belle métaphore hautement poétique...:)
Parfois blancs, mais pas toujours
Critique de Cuné (, Inscrite le 16 février 2004, 56 ans) - 27 mai 2005
Voici donc la si fameuse histoire de Marguerite Gauthier, courtisane dont la beauté et la personnalité étaient si remarquables que personne n'y pouvait résister, et d'Armand Duval. Leur amour fût profond, et pur, et à un moment ils crurent pouvoir le vivre. Mais le poids des convenances, les sacrifices "au nom du bien", les quiproquos, la maladie, la haine, puis la mort étaient sur leurs chemins.
Bien sûr tout le monde connaît La dame aux camélias, que ce soit par les adaptations théâtrales, cinématographiques, télévisuelles, l'opéra de Verdi.... Mais la base de cette histoire d'amour romantique, déchirée et profonde, c'est tout de même ce roman, largement autobiographique, écrit par Alexandre Dumas fils d'une traite, en un mois, en 1848.
Alors on dit que son style n'était pas encore défini, que ses célèbres petites phrases ne s'y révèlent pas encore, soit. Il n'empêche que les lecteurs ne s'y sont jamais trompés, tout comme moi sensibles à l'amour vrai qui y est détaillé...
Je vais me mettre au roman
Critique de Thomas Fors (Beloeil, Inscrit le 10 avril 2002, 88 ans) - 17 juin 2003
C'est vrai je perds beaucoup de plaisir à ne pas lire les romans (sauf certains...): il est certain que vous faites de la bonne publicité (l'esprit de Descartes étant bien entendu séparé de son corps). J'aimerais bien rencontrer tous ces critiqueurs habiles. Et là Lucien, je vois que tu tiens la grande forme. La perspective des vacances probablement. Bonne route, les amis. J'ai mis la note minimale n'ayant pas lu le livre... sauf peut-être dans ma jeunesse.
Publicité comparative....
Critique de Leura (--, Inscrit le 29 janvier 2001, 73 ans) - 16 juin 2003
Dis-donc, Killeur, accepterais-tu d'échanger ton roman de Dumas fils contre deux de Dumas père? Ca me fait penser à la pub pour les lessives. Un baril de Dash contre deux de poudre ordinaire... Il me semble que pour la déconnade on ne se défend pas trop mal ici. Non, Lucien, NOOOOOOON ! Pas toute la boîte de Prozac d'un coup !
Merci Lucien pour la liste
Critique de Killeur.extreme (Genève, Inscrit le 17 février 2003, 42 ans) - 16 juin 2003
Cependant, je tiens à préciser que en format de poche, je n'ai trouvé que ce roman que ce soit à la "fnac" ou a "payot", c'est vrai, je pourrais louer à la bibliothèque, mais j'aime bien relire les livres que j'ai aimé, je devrais me calmer car je n'ai plus beaucoup de place, j'ai acheté "Bovary" plutôt que le défendre sans l'avoir lu et je n'éprouve pas beaucoup de plaisir, mais bon j'en parlerai si j'arrive à l'achever, en ce moment je relis "vingt ans après" et dès les premières lignes j'ai éprouvé du plaisir.
Pour lire à la plage
Critique de Lucien (, Inscrit le 13 mars 2001, 68 ans) - 16 juin 2003
Killeur extrême regrettait récemment de ne trouver en librairie que "La Dame aux camélias" comme oeuvre de Dumas fils qui pourtant "écrit très bien".
Je lui conseille d'emprunter pour les vacances quelques-unes des oeuvres suivantes, également du fils Dumas, et de nous en faire un compte rendu à la rentrée. Il n'aura que l'embarras du choix :
1845
Le bijou de la reine
1846-1847
Aventures de quatre femmes et d'un perroquet, 6 vol.
1847
Les péchés de jeunesse
1848
Atala
1848
La Dame aux Camélias, 2 vol.
1848
Césarine
1849
Le docteur Servans, 2 vol.
1849
Antonine, 2 vol.
1849
Le roman d'une femme, 4 vol.
1850
Trois hommes forts, 3 vol.
1850
Tristan le Roux, 3 vol.
1851
Diane de Lys, 3 vol.
1852
La Dame aux Camélias
1852
Le gérant Mustel, 2 vol.
1853
La Dame aux Perles, 3 vol.
1853
Diane de Lys
1853
Contes et nouvelles. Sophie Printemps, 2 vol.
1853
Ce que l'on voit tous les jours
1854
Un cas de rupture
1854
La vie à vingt ans
1855
La boîte d'argent
1855
Le Demi-Monde
1857
La question d’argent
1858
Le Fils naturel
1859
Le mariage dans un chapeau
1859
Un père prodigue
1864
L'ami des femmes
1865
Le supplice d'une femme (en collaboration avec é. de Girardin)
1866
Héloïse Paranquet (en collaboration avec A. Durantin)
1866
L’affaire Clemenceau
1867
Les Idées de Madame Aubray
1868-1887
Théâtre complet, 7 vol.
1869
Les Madeleines repenties
1869
Le filleul de Pompignac
1870
Nouvelle lettre de Junius à son ami A. D. : Révélations curieuses et positives sur les principaux personnages de la guerre actuelle
1871
Une lettre sur les choses du jour
1871
Une visite de noces
1871
La princesse Georges
1872
Nouvelle lettre sur les choses du jour
1872
L’homme-femme
1873
La femme de Claude
1874
Monsieur Alphonse
1875
Thérèse, nouvelle
1876
Les Danicheff (en collaboration avec M. Corvin)
1876
L’étrangère
1877
La comtesse Romani (en collaboration avec G. Fould)
1877-1879
Entr’actes, 3 vol.
1880
La question du divorce
1880
Les femmes qui tuent et les femmes qui volent
1881
La princesse de Bagdad
1882
Lettre à M. Naquet
1883
La recherche de la paternité
1885
Denise
1887
Francillon
1887
Nouveaux entr’actes
1894
Théâtre des autres, 2 vol.
Passionnant, non?
Je lui conseille d'emprunter pour les vacances quelques-unes des oeuvres suivantes, également du fils Dumas, et de nous en faire un compte rendu à la rentrée. Il n'aura que l'embarras du choix :
1845
Le bijou de la reine
1846-1847
Aventures de quatre femmes et d'un perroquet, 6 vol.
1847
Les péchés de jeunesse
1848
Atala
1848
La Dame aux Camélias, 2 vol.
1848
Césarine
1849
Le docteur Servans, 2 vol.
1849
Antonine, 2 vol.
1849
Le roman d'une femme, 4 vol.
1850
Trois hommes forts, 3 vol.
1850
Tristan le Roux, 3 vol.
1851
Diane de Lys, 3 vol.
1852
La Dame aux Camélias
1852
Le gérant Mustel, 2 vol.
1853
La Dame aux Perles, 3 vol.
1853
Diane de Lys
1853
Contes et nouvelles. Sophie Printemps, 2 vol.
1853
Ce que l'on voit tous les jours
1854
Un cas de rupture
1854
La vie à vingt ans
1855
La boîte d'argent
1855
Le Demi-Monde
1857
La question d’argent
1858
Le Fils naturel
1859
Le mariage dans un chapeau
1859
Un père prodigue
1864
L'ami des femmes
1865
Le supplice d'une femme (en collaboration avec é. de Girardin)
1866
Héloïse Paranquet (en collaboration avec A. Durantin)
1866
L’affaire Clemenceau
1867
Les Idées de Madame Aubray
1868-1887
Théâtre complet, 7 vol.
1869
Les Madeleines repenties
1869
Le filleul de Pompignac
1870
Nouvelle lettre de Junius à son ami A. D. : Révélations curieuses et positives sur les principaux personnages de la guerre actuelle
1871
Une lettre sur les choses du jour
1871
Une visite de noces
1871
La princesse Georges
1872
Nouvelle lettre sur les choses du jour
1872
L’homme-femme
1873
La femme de Claude
1874
Monsieur Alphonse
1875
Thérèse, nouvelle
1876
Les Danicheff (en collaboration avec M. Corvin)
1876
L’étrangère
1877
La comtesse Romani (en collaboration avec G. Fould)
1877-1879
Entr’actes, 3 vol.
1880
La question du divorce
1880
Les femmes qui tuent et les femmes qui volent
1881
La princesse de Bagdad
1882
Lettre à M. Naquet
1883
La recherche de la paternité
1885
Denise
1887
Francillon
1887
Nouveaux entr’actes
1894
Théâtre des autres, 2 vol.
Passionnant, non?
Eddy? Axel? Leo? Kim? Bach? Bach? Bach? Bach? (etc.)
Critique de Lucien (, Inscrit le 13 mars 2001, 68 ans) - 16 juin 2003
La Marguerite et ses camélias, j'avoue que je n'ai pas pratiqué. J'aime bien cette débauchée en version italienne et lyrique (la Violetta de "La Traviata"). Point final.
Mais l'idée de comparer le père et le fils Dumas m'apparaît aussi saugrenue que de vouloir mettre en balance les qualités respectives d'Eddy Merckx et d'Axel, de Leo Clijsters et de Kim ou encore de Jean-Sébastien Bach et de l'un de ses enfants musiciens... Pourquoi ne pas comparer aussi Pierre et Thomas Corneille, Hervé et René Bazin, Edmond et Jules Goncourt, Suzanne Lilar et sa fille Françoise, Carl Norac et Pierre Coran, Paul Willems et Marie Gevers? Et décerner à l'un la médaille d'or du meilleur blanc bleu belge, à l'autre le trophée de l'étalon miracle, le soulier d'or, la raquette de diamants... Et cela en ayant à peine survolé les oeuvres de tous ces braves gens... Leura, remets-moi un Zoprac!
Mais l'idée de comparer le père et le fils Dumas m'apparaît aussi saugrenue que de vouloir mettre en balance les qualités respectives d'Eddy Merckx et d'Axel, de Leo Clijsters et de Kim ou encore de Jean-Sébastien Bach et de l'un de ses enfants musiciens... Pourquoi ne pas comparer aussi Pierre et Thomas Corneille, Hervé et René Bazin, Edmond et Jules Goncourt, Suzanne Lilar et sa fille Françoise, Carl Norac et Pierre Coran, Paul Willems et Marie Gevers? Et décerner à l'un la médaille d'or du meilleur blanc bleu belge, à l'autre le trophée de l'étalon miracle, le soulier d'or, la raquette de diamants... Et cela en ayant à peine survolé les oeuvres de tous ces braves gens... Leura, remets-moi un Zoprac!
Eh, non !
Critique de Jules (Bruxelles, Inscrit le 1 décembre 2000, 79 ans) - 16 juin 2003
Je suis bien obligé d'avouer que je n'ai jamais lu un livre de Dumas fils. Je ne peux donc pas entrer dans votre débat. La seule chose que je pense c'est que Sazzam a droit à son opinion, même si ses motifs devaient être estimés erronés par d'autres. Peut-être que le fils est meilleurs écrivain que le père, mais je serais étonné (tout peut cependant arriver...) qu'il me fasse rêver autant que son père l'a fait. En outre, Dumas père m'a aussi aidé à m'imprégner d'une bonne partie de l'histoire de France sans avoir dû faire un effort. Même s'il m'a fallu affiner (par la suite) plusieurs de ses jugements sur certains de ses grands personnages. Je mets quatre étoiles comme les autres n'ayant aucune raison de faire autrement...
Dumas père ou fils?
Critique de Killeur.extreme (Genève, Inscrit le 17 février 2003, 42 ans) - 16 juin 2003
Dumas père ou fils, j'aimerais savoir ce que vous en pensez, lequel est votre préféré (si vous en avez un). Personnellement, je trouve qu'il y a chez Dumas fils quelques qualités qu'il a héritées de son père. "La Dame aux camélias" est plutôt un roman entre romantisme et réalisme avec des éléments de ces deux genres. je trouve que Dumas fils est aussi bon conteur que son père et son roman n'a pas les "défauts (c'est mon opinion personnelle)" des autres romans "réalistes", fins négatives (Thérèse Raquin, Germinie Lacerteux) dans la "Dame aux Camélias", la fin est plutôt positive (l'héroïne meurt, mais sa mort n'entraine pas celle des autres personnages et pour eux le défi est de vivre et de se pardonner le mal qu'il ont fait). j'attends vos avis.
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