La confrérie des chasseurs de livres de Raphaël Jérusalmy
Catégorie(s) : Littérature => Francophone
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Promesses à peine tenues
Il y a d'abord l'attrait d'une histoire séduisante : François Villon, poète génial mais aussi canaille frondeuse, attend sa pendaison au fond d'une cellule lorsqu'un prélat, émissaire de Louis XI, vient lui proposer une mission en échange de sa libération. Il s'agit de convaincre un mystérieux imprimeur allemand de s'installer en France pour y produire des ouvrages propres à contrer l'influence de l’Église de Rome. Il y a donc ce contexte passionnant, celui de la lutte de pouvoir entre puissances temporelles et spirituelles, par le contrôle de la diffusion des idées à l'ère de l'imprimerie naissante.
Il y a ensuite des promesses de voyages, jusqu'au Levant notamment, mais aussi des promesses de rencontres avec les esprits et les grands noms du XVème siècle.
Enfin il faut ajouter du mystère avec la confrérie des chasseurs de livre, organisation séculaire et tentaculaire à la mission secrète.
Cerise sur le gâteau : le quatrième de couverture offre des rapprochements avec Fanfan la Tulipe, Don Quichotte et Umberto Eco.
Mais voilà, les personnages manquent de reliefs, l'enchaînement des événements est erratique et poussif, les multiples jeux de dupe n'en finissent pas. En ce qui concerne les filiations affichées on n'en trouve finalement ni le charme ni le rythme escomptés.
Bref un roman avec certes des qualités d'écriture et de propos mais qui déçoit face à l'attente et l'enthousiasme du départ.
Les éditions
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La confrérie des chasseurs de livres [Texte imprimé], roman Raphaël Jerusalmy
de Jérusalmy, Raphaël
Actes Sud / Domaine français (Arles)
ISBN : 9782330022617 ; 16,25 € ; 17/08/2013 ; 320 p. ; Broché
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Les critiques éclairs (1)
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C’aurait pu être bien…
Critique de Ludmilla (Chaville, Inscrite le 21 octobre 2007, 69 ans) - 24 décembre 2014
Comme l’écrit Elko, l’histoire était pourtant séduisante : un livre qui parle de livres cachés au fin fond de la Palestine.
Qui plus est, l’ayant écouté en livre audio, impossible de sauter les passages les plus ennuyeux. Dès le début de l’écoute, j’ai trouvé la voix du lecteur très « plate ». Peut-être s’ennuyait-il aussi ?
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