A l'encre russe de Tatiana de Rosnay
(Russian ink = The Other Story)
Catégorie(s) : Littérature => Anglophone
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Comment parler d'une Eglise dont l'accès vous est interdit ?
Nicolas Duhamel a écrit un livre : "L'enveloppe". Tout de suite c'est le succès, le triomphe. Traduit dans toutes les langues, droits cinémas exploités avec brio donnant naissance à un film extraordinaire encensé aux Oscars.
Notre auteur jubile et passe donc un week-end dans le raffinement feutré du Gallo Nero, hôtel de luxe et du charme italien.
Les deux tiers du livre se passeront dans ce décor. Champagne, jolies femmes, Rolex, Blackberry, facebook et Twitter !
Jusque là ça passe. On sent le dénouement, l'explication !
Quand Nicolas dit : "Mon prochain livre parlera de la vanité des écrivains" et que son interlocuteur lui répond :" Les écrivains détiennent les clés du monde. Ils le recréent. Donc ils ont bien le droit d'être vaniteux. Ils règnent sur la littérature comme des rois comme des empereurs. Dans un royaume où les émotions n'existent pas, où la vérité n'existe pas, où l'histoire n'a pas d'importance. La seule vérité ce sont les mots sur la page et la façon dont ils prennent vie. C'est pour ça que les écrivains sont orgueilleux. parce qu'ils sont les seuls à savoir leur donner vie.
Nous arrivons à la page 265 et le fameux week-end tout en paillettes se termine.
Le lecteur s'attend enfin à la vérité. Il va enfin se passer quelque chose.
Une légère explication est donnée : un voyage que fit Nicolas en Russie pour y découvrir ses origines, ce père qui est partout. Destination Saint-Pétersbourg en novembre 2006. On apprendra pas grand chose, pour ainsi dire rien et il ne reste qu'un quarantaine de page à lire et on reste sur sa faim.
On revient donc ici dans ce coin de paradis italien. Nicolas a prolongé son séjour d'une nuit. Une fête, re-champagne qui coule à flots, re-rolex qui scintillent.
Le livre se terminera sur le naufrage d'un gros bateau trop près des côtes qui se couchera sur le flanc. Tout ça me fait penser à quelque chose mais l'auteur préfèrera donner un autre nom à ce bateau !
J'ai cru comprendre que Tatiana de Rosnay (Française mais écrivant en Anglais) était l'auteur Français le plus lu en Europe et aux Etats-Unis. Mon premier commentaire serait tout de go : "hou là là" ! Car cette lecture fut assez décevante.
Les éditions
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À l'encre russe [Texte imprimé], roman Tatiana de Rosnay traduit de l'anglais par Raymond Clarinard
de Rosnay, Tatiana de Clarinard, Raymond (Traducteur)
H. d'Ormesson
ISBN : 9782350872155 ; 10,85 € ; 21/03/2013 ; 348 p. ; Broché
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Les critiques éclairs (3)
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Pas le meilleur...
Critique de Palmyre (, Inscrite le 15 avril 2004, 62 ans) - 29 avril 2017
Mais je ne condamne pas tout à fait l'histoire de Nicolas, je comprend son besoin de mieux connaître ce père qu'il a perdu (j'ai moi-même perdu ma mère à peu près au même âge) d'autant plus qu'il y a un sérieux mystère là-dessous! C'est vrai aussi que l'auteur aurait pu privilégier la recherche du secret de famille plutôt que nous raconter la vie de milliardaire de son héros car son père est-il bien mort? Les révélations sur sa naissance ne l'ont-elle pas incité à vouloir changer de vie? Nous ne le saurons, hélas, jamais...
Une lecture un peu lente...
Critique de Flo29 (, Inscrite le 7 octobre 2009, 52 ans) - 30 mai 2015
Un peu décevant
Critique de Sandra_m (, Inscrite le 25 septembre 2012, 39 ans) - 28 mai 2014
J'ai malgré tous apprécié les quelques clins d'oeil de l'auteur. En effet, l'un des personnages ressemble étrangement à Mme de Rosnay...
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