La terre du bout du monde.

Angleterre 1770. Susan et Jonathan se sont promis l'un à l'autre lorsqu'ils étaient enfants faisant fi de leurs conditions. Lui, riche, noble, promis à la Chambre des Lords et elle, pauvre fille de pêcheur mais belle à damner tous les saints du paradis. Mais les promesses sont une chose et la vie en est une autre. Susan se verra contrainte d'épouser sans amour un pasteur, Ezra. Un accord qui permettra à la famille de Susan de garder sa petite maison.
Malgré la morale, Jonathan et Susan se reverront et entameront une relation adultérine.
Le mari aura vent de l'affaire et coupera court en décidant d'embarquer toute sa famille pour les nouvelles colonies d'Australie.

Nous arrivons à la première partir du livre. Mais une moitié reste à lire et franchement ça devient long. La version des "éditions libra diffusio" pèse de plus en plus lourd et il faudrait presque un palan pour tourner les pages !
Je suis submergé par le mot "adolescent" qui revient de pages en pages. Cette répétition en devient lassante. Mais soyons "second degré" et voyons voir ce que la suite nous réserve.

La seconde partie est une histoire croisée de différents personnages dans l'enfer des colonies naissantes. Des conditions de vie effroyables. Il faut reconnaître que cela devient un peu plus agréable à lire mais une impression me taraude : n'est-il pas question d'un livre destiné à la jeunesse ?
Un passage d'une naïveté incroyable m'a marqué.
Il s'agit de l'accouchement de Nelle. Personnellement je n'ai jamais accouché mais on m'en a beaucoup parlé et comme j'ai pas mal lu je me fais une idée assez cauchemardesque de la chose.
Voici une description de la scène.
Nelle est seule dans sa cabane. Les maris ne sont jamais là quand on a besoin d'eux (c'est bien connu) et elle sent le moment de la délivrance venue. Elle fait donc chauffer de l'eau comme la tradition le veut.
Puis le mari rentre et constate que l'accouchement vient d'avoir lieu.
... Je cite : Nelle se leva prestement, dépose un baiser sur la joue de son époux et quitte la pièce dans le plus simple appareil. "Où vas tu" - demande le mari. "Chercher un verre de rhum et préparer le dîner car j'ai grand faim" répond-elle !!!

Cette accumulation de scènes un peu simplistes gâche un peu d'autres descriptions intéressantes.

Donc le bilan de cette lecture est assez mitigé et cela correspond assez peu à l'idée que je me fait d'un bon roman.

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  La terre du bout du monde [Texte imprimé] Tamara McKinley traduit de l'anglais par Danièle Momont

  de McKinley, Tamara Momont, Danièle (Traducteur)
  Éditions Libra diffusio
  ISBN : 9782844925596 ; 24,30 € ; 15/01/2013 ; 544 p. ; Broché

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