Tout ce que j'aimais de Siri Hustvedt
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Catégorie(s) : Littérature => Anglophone
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La folie sous toutes ses formes
En retrouvant les lettres d'amour écrite par Violet pour Bill, Léo Hertzberg décide de rédiger un livre racontant les trente dernières années de sa vie. Dans le milieu artistique new-Yorkais, au cours des années 70, Léo et sa femme Erica tombe sous le charme d'un peintre alors peu connu Bill Wechsler. C'est le début d'une longue amitié entre les deux hommes. Une amitié idéale entre deux couples, basée sur une même passion de l'art : Léo, historien de l'art, permettra à Bill d'acquérir une célébrité méritée. Violet et Bill s'installeront dans le loft situé au-dessus de celui de Léo et Erica, ils partiront en vacances ensemble, et surtout, partageront une vie remplie de littérature, d'art et d'harmonie. Leurs deux fils, Matt et Mark s'adoreront. Mais ce tableau idyllique, cet équilibre finira par se fissurer. La folie les guette, folie qui prendra de nombreuses formes : Violet qui écrit un livre sur l'hystérie et les désordres alimentaires; le décès accidentel de Matt, qui fait voler en éclat le mariage pourtant si solide entre Erica et Léo; la crise d'adolescence de Mark; sa dépendance aux drogues dures qui plongera Bill dans un profond désarroi; sa fréquentation d'artistes déjantés et décalés pour qui le meurtre devient une oeuvre d'art.
Difficile de résumer un livre aussi complet que celui de Siri Hutsvedt (qui, pour la petite anecdote, est Madame Paul Auster à la ville). Avec un talent magistral, elle aborde autant de thèmes différents que celui de l'amitié, de l'art (le récit est émaillé de magnifiques descriptions des tableaux de Bill), de l'amour, de l'hystérie, de la drogue, de la schizophrénie et de la mort.
Les personnages sont magnifiquement campés que ce soit dans l'analyse de leurs sentiments, de leurs comportements ou dans l'évolution de leurs caractères suite aux événements qui les touchent, évolution finement décrite. Le personnage le plus marquant reste pour moi celui de Mark, qui au fil des pages devient de plus en plus dérangeant. Il y a quelque chose d'indiscernable dans cet enfant, puis adolescent, que nous ne parvenons jamais à démasquer.
Je reprends la phrase avec laquelle Pascale Frey a clôturé sa critique dans le magasine Lire, non que je l'approuve mais parce qu'elle évoque bien le talent de Siri Hustvedt, dont je conseille vivement la lecture : "Mais une chose est certaine, si la romancière continue dans cette lignée, on présentera bientôt Paul Auster comme le mari de Siri Hustvedt."
Les éditions
-
Tout ce que j'aimais [Texte imprimé], roman Siri Hustvedt trad. de l'américain par Christine Le Boeuf
de Hustvedt, Siri Le Bœuf, Christine (Traducteur)
Actes Sud / Lettres anglo-américaines (Arles)
ISBN : 9782742741151 ; 5,82 € ; 03/01/2003 ; 457 p. ; Broché -
Tout ce que j'aimais [Texte imprimé], roman Siri Hustvedt traduit de l'américain par Christine Le Boeuf
de Hustvedt, Siri Le Bœuf, Christine (Traducteur)
J'ai lu / Par ailleurs (Paris)
ISBN : 9782290338056 ; 1,77 € ; 07/08/2006 ; 446 p. ; Poche -
Tout ce que j'aimais [Texte imprimé], roman Siri Hustvedt trad. de l'américain par Christine Le Boeuf
de Hustvedt, Siri Le Bœuf, Christine (Traducteur)
Actes Sud / Babel (Arles)
ISBN : 9782742755400 ; 9,70 € ; 25/05/2005 ; 455 p. ; Broché
Les livres liés
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Les critiques éclairs (20)
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L'histoire d'une vie ou de plusieurs vies
Critique de Tyty2410 (paris, Inscrite le 1 août 2005, 38 ans) - 24 octobre 2013
On est plongé dans la tourmente des vies des personnages entre art et folie, dans New York.
Les thèmes abordés dans ce livre sont les thèmes de la vie, parfois dure à décrire et à écrire mais l'auteur y arrive avec brio ( comme par exemple la mort de l'enfant et la séparation du couple, comme conséquence inéluctable, les relations amicales qui évoluent).
Bref ce roman est un roman qui est au plus près de la vie et de ce que nous pouvons vivre.
L'art et la folie
Critique de Heyrike (Eure, Inscrit le 19 septembre 2002, 57 ans) - 17 mai 2012
Une lecture quelque peu exigeante qui, il est vrai, doit être faite en prenant son temps d'en percevoir tous les aspects et les moindres aspérités. Notamment dans la description des œuvres artistiques qui m'ont semblé parfois un peu trop difficile à digérer.
la mort rôde à Brooklyn...
Critique de Jfp (La Selle en Hermoy (Loiret), Inscrit le 21 juin 2009, 76 ans) - 19 février 2012
Une vie dans un tiroir !
Critique de Frunny (PARIS, Inscrit le 28 décembre 2009, 59 ans) - 16 avril 2011
Pour ce qui me concerne ; j'en garde une impression très mitigée.
L'histoire ne démarre véritablement qu'à la mort de Matthew et à la découverte de la personnalité trouble de Mark.
L'auteur (au travers du récit de Léo, le narrateur) nous entraîne dans le monde de l'Art moderne, avec ses futilités .
Dans l'univers des maladies mentales ;
la paranoïa de Dan, le frère de Bill :
" Dan n'était que fêlure, torturé par des accès de paranoïa."
la perversité de Mark, le fils de Bill :
" Mark qui incarne la compromission, l'hypocrisie et la lâcheté."
"La vie de Mark était une archéologie de fictions superposées."
" Mark qui affiche les couleurs changeantes du caméléon "
"La vérité qui fait mal ! "
Bill qui porte un toast prémonitoire à ses proches :
" Aux gens les plus chers à mon coeur.
A Violet, mon épouse bien-aimée, à Léo (Léo Hertzberg, professeur d'Histoire de l'art), mon ami le plus proche et le plus loyal et à Mark, mon fils. Qu'il traverse sans encombre les années pénibles de l'adolescence ."
J'avoue avoir quelque peu souffert avec les symboliques de l'Art moderne et certains passages m'ont semblé longs et ennuyeux.
Néanmoins, l’analyse des sentiments des personnages " violentés par la vie " (mort d'un enfant, divorce des parents, maladies mentales de proches) est superbe.
Une belle oeuvre, avec des personnages torturés, intellos-bobos-artistes new-yorkais, et une qualité narrative indiscutable.
Bof
Critique de Béatrice (Paris, Inscrite le 7 décembre 2002, - ans) - 1 avril 2010
Le mal du siècle
Critique de BMR & MAM (Paris, Inscrit le 27 avril 2007, 64 ans) - 6 mars 2009
Dans cet autre ouvrage (antérieur), Tout ce que j'aimais, il était d'ailleurs déjà question d'élégie :
[...] Il avait besoin de ces enfants pour sa propre santé mentale et, grâce à eux, il allait composer une élégie à ce qu'ont perdu tous ceux d'entre nous qui vivent assez longtemps - leur enfance.
Une histoire de couples, new-yorkais, en partie juifs, intellectuels ou artistes : nous habitons toujours sur le même palier que Woody Allen et il ne faut pas être allergique !
Ce qui sauve les romans de Siri Hustvedt, c'est sa plume : remarquable d'élégance et de justesse.
Même réticent dans les premiers chapitres, on finit par se laisser doucement bercer par ces lamentations d'intellos.
Au fil de ce bouquin foisonnant, on glanera d'ailleurs quelques belles pages (et passionnantes) sur l'anorexie et l'hystérie, maladies féminines des expériences du professeur Charcot à la Salpêtrière : les expériences de ces médecins du XIX° auraient-elles fini par créer de toutes pièces malades et maladies ?
D'autres pages également sur l'art et la peinture (perso, on a moins aimé).
Mais le véritable sujet de ce roman (presque un essai), c'est la perte de l'enfant et la perte de l'enfance.
La perte de l'innocence en somme.
Deux couples (environ : chez ces gens-là, rien n'est jamais aussi simple bien sûr !), en route pour les sommets de la réussite et de la liberté (artistes à New-York !), mais malmenés par la vie.
L'un des deux couples perd son enfant : la mort l'emporte et avec lui l'innocence de croire en un monde possible.
L'autre couple ne s'en tirera guère mieux : le mensonge, l'argent, le sexe, ... emporteront également l'innocence de leur fils et leur croyance en un monde meilleur.
Car Siri Hustvedt revisite ici le mythe d'Icare :
[...] Dédale, le grand architecte et magicien, avait fabriqué ces ailes afin que son fils et lui puissent s'échapper de la tour où ils étaient prisonniers. Il avait averti Icare du danger de voler trop près du soleil, mais le garçon, faute de l'avoir écouté, avait plongé dans la mer. Dédale, n'est pas une figure innocente, néanmoins, dans cette légende. Il a risqué trop gros pour sa liberté et, à cause de cela, il a perdu son fils.Siri Hustvedt
Ceux qui ont ou ont eu des ados y trouveront quelques échos.
La plupart des lecteurs-blogueurs ont préféré Tout ce j'aimais à l'Élégie pour un américain, mais pour notre part, notre coeur balance ...
Pour celles et ceux qui aiment l'art, les tourments et les ados.
Qualité extraordinaire.
Critique de Bluewitch (Charleroi, Inscrite le 20 février 2001, 45 ans) - 11 février 2009
Je ne cache pas avoir mis un certain temps pour y entrer mais, une fois happée, plus moyen d’en sortir, attachée aux personnages, attachée à leur évolution, à ces vies vues en détail, de manière si minutieuse et si sensible.
J’admire cette capacité qu’a eue Siri Hustvedt à pousser si loin la création d’un univers simple et pourtant si compliqué.
J’admire et je respecte profondément…
Crescendo
Critique de Pandorette (Bruxelles, Inscrite le 26 mars 2007, 47 ans) - 21 juillet 2008
Un magnifique portrait de groupe
Critique de Alma (, Inscrite le 22 novembre 2006, - ans) - 1 juin 2008
Au travers du regard de Léo, qui voit disparaître progressivement tous ceux qui ont l’ont aidé à vivre, mais qui vit une solitude toujours alimentée du souvenir des absents, j’ai partagé leurs bonheurs, leurs souffrances, leurs soupçons .
Un roman d’une rare intensité, tant par le récit des 20 années de la vie de ces deux familles, que par l’évocation du milieu intellectuel et artistique dans lequel ils évoluent . L’univers de l’art contemporain est montré ici sous tous ses aspects et dans sa diversité . A l’authentique, fruit d’une lente élaboration s’oppose le branché, le provocateur, flattant les goûts morbides du public ; à l’intime de l’atelier, s’oppose le public de la galerie, miroir du paraître .
Un magnifique portrait de groupe, sobre, pudique, intense qui touche à la fois l’intelligence et le cœur .
A lire lentement
Critique de Serapie (, Inscrite le 10 septembre 2007, 48 ans) - 18 mars 2008
La psychologie des personnages est admirablement bien écrite. Leur évolution, progressive.
La description du quotidien ne tombe jamais dans la banalité.
Aucune lassitude n'a le temps de s'installer dans la lecture car les rebondissements surgissent au détour d'une page, à un moment où l'on ne s'y attendait pas. Et puis ensuite se crée l'envie de savoir comment tout cela va évoluer.
A noter un admirable travail de recherche sur l'art et une description minutieuse des oeuvres qui traversent ce livre qui est proche de la critique d'art.
Les choses de la vie
Critique de Dirlandaise (Québec, Inscrite le 28 août 2004, 69 ans) - 18 février 2007
Par contre, j’ai trouvé l’atmosphère qui se dégage de ce récit d’une infinie tristesse. Les joies succèdent aux peines et le destin de chacun semble prendre un tournant tragique. La mort, la drogue, la délinquance mais aussi l’amitié et l’amour tissent la trame de fond de cette histoire remplie de détresses et de désillusions.
Les personnages sont ballottés par la vie et Mark, le fils adolescent de l’un des couples finira par sombrer complètement. J’ai un peu moins aimé les longues descriptions des œuvres de Bill, j’avais de la peine à bien visualiser. Par contre, le narrateur m’a profondément touché par sa sensibilité et sa vulnérabilité. Un beau portrait d’être humain qui voit passer sa vie avec philosophie et un peu d’amertume. Un beau roman basé sur la complexité des relations humaines et surtout l’amitié qui unit certains êtres et qui résiste avec plus ou moins de bonheur à l’épreuve du temps.
Un style d’écriture qui ne va pas sans me rappeler Nancy Huston par sa clarté et sa limpidité.
Notre grande époque
Critique de Saule (Bruxelles, Inscrit le 13 avril 2001, 59 ans) - 11 avril 2006
Promenade automnale
Critique de Guigomas (Valenciennes, Inscrit le 1 juillet 2005, 54 ans) - 8 mars 2006
On retrouve les thèmes Austeriens de l'art, de la filiation et on découvre aussi le monde artistique new-yorkais dépeint sans complaisance dans ses travers les plus grotesques.
belle littérature mais tortuante
Critique de Trefoil (Mons, Inscrite le 12 février 2004, 55 ans) - 28 novembre 2005
L'écriture est belle.
Il y a de magnifiques descriptions d'oeuvres artistiques qui marque déjà une grande originalité dans le récit.
Les sentiments, les ressentis sont admirablement décrits.
Pour le reste, on croirait une histoire simple où peu de choses se passent et puis le malheur frappe.
Après on assiste impuissants à la détérioration des relations et à la chute de Mark. On ne sait jamais ce que Mark pense. On a une envie folle de secouer ce petit monde mais rien ne se passe, tout se subit.
Je ne pense pas que mon manque d'enthousiasme soit lié à l'histoire sordide mais j'ai trouvé qu'on laissait les choses trop en suspens. Je n'ai pas besoin d'un happy end mais peut être d'un peu plus de contour.
Très bon livre quand même, évidemment.
beau et grave
Critique de Richard (, Inscrit le 30 janvier 2004, 78 ans) - 23 novembre 2005
Siri Hustvedt a écrit un roman d’une richesse, d’une densité remarquable. Au travers du récit passionnant et dramatique de la vie de deux couples, a priori doués pour le bonheur, le roman s’interroge sur le rôle de l’art et de l’artiste, il approche avec beaucoup de sensibilité l’hystérie et ses conséquences sur les relations humaines.
J’ai apprécié la fluidité de l’écriture, l’art du changement de ton, la sensibilité avec laquelle l’auteur écrit le drame.
d'une grande poésie.....
Critique de Caro-lune (, Inscrite le 30 juin 2005, 54 ans) - 19 septembre 2005
Eblouissant de talent
Critique de Jules (Bruxelles, Inscrit le 1 décembre 2000, 80 ans) - 18 août 2005
Il est vrai qu’Auster doit bien se tenir avec une femme qui a un tel talent dans le même registre que le sien. Ce livre vaut, sans aucun doute, les meilleurs Auster. Tout en étant très passionnant, malgré certains côtés glauques dus surtout à la personnalité de Mark, ce livre n’est cependant pas facile à lire. Il me semble utile d’insister sur le fait qu’il demande une indiscutable concentration afin de suivre le sens du récit et des situations.
Mais il vaut, sans discussion possible, un tel effort et je suis bien d’accord avec les 4,5 étoiles données par Féline !
Eblouissant, mélancolique, poétique
Critique de Calie25 (, Inscrite le 15 avril 2005, 49 ans) - 6 août 2005
Ce livre restera longtemps gravé en moi, les mots restent, les sensations aussi... jetez-vous sur ce livre, à ne surtout pas manquer!
intimiste et magnifique
Critique de Zoom (Bruxelles, Inscrite le 18 juillet 2001, 70 ans) - 11 juillet 2004
D’autant plus que Madame Auster se met dans la peau d’un personnage masculin, avec une sensibilité masculine qui semble tellement réelle qu’on a du mal à croire que l’auteur est dans la fiction, et non dans un récit biographique. Cela m’épate, des écrivains capables d’écrire des « ressentis » qui paraissent à ce point vécus et qui précisent que tout est fiction.
Les descriptions des tableaux ou des œuvres de l’artiste, un des personnages principaux, m’ont paru très – trop- longues, fastidieuses, inutiles. Mais pour le reste, ce livre est de toute beauté. On termine la lecture un peu triste, en se disant qu’un homme aussi généreux et bon que Léo, le personnage central, ne mérite pas une vie si épineuse et bouleversée. On aurait presque envie de lui prendre la main.
Un roman sur le manque...
Critique de Saint-Germain-des-Prés (Liernu, Inscrite le 1 avril 2001, 56 ans) - 26 octobre 2003
Sa femme, Siri de son p’tit nom, s'y entend pour créer un univers et des personnages surprenants.
Leo va nous captiver au fil de la narration des vingt années qui viennent de s’écouler.
Cela démarre en fanfare : deux couples (Leo - Erica et Bill - Violet) se rencontrent, s’apprécient, finissent par habiter le même immeuble et par passer les vacances ensemble, avec leurs fils respectifs.
Les deux hommes partagent la même passion : l'un est peintre et l'autre critique d’art.
Je vous le disais, une fanfare, un tableau parfait.
Quoi qu'à mieux y tendre l’oreille, on découvre rapidement l’une ou l'autre fausse note.
Lentement, les couacs se font plus évidents et plus nombreux, jusqu'à dominer le concert.
Aux trois quart du livre, c’est carrément la cacophonie.
Reprenons.
Cela commence avec la mort de Matt, le fils de Leo et d’Erica.
De superbes pages nous font ressentir ce que doit être la douleur de ces parents.
L'estomac retourné, j'ai relu ce passage qui annonce les conséquences inévitables sur le couple en lui-même : Erica et Leo, qui pourtant s’aiment encore, se séparent.
Erica accepte un poste un Californie, laissant un Leo déboussolé.
Mark, le fils qu'a eu Bill avec sa première femme, est élevé par son père et Violet (qui ne peut pas avoir d'enfant).
L'adolescence ne va pas l'épargner, et le mot « crise » est en l’occurrence un euphémisme.
Se drogue-t-il ?
Mentir semble être non pas sa seconde mais sa première nature.
Malsain, insaisissable, il fréquente assidûment un artiste tapageur dont les Ïuvres représentent des corps disloqués et sanguinolents.
Très coté, d’ailleurs, l’artiste…
Les qualités de ce livre tiennent à plusieurs choses.
D'abord, Siri Hustvedt possède une intelligence, une capacité à aller toujours voir au-delà, au second plan, à faire des liens, à relire les événements pour mener le lecteur à l'essentiel.
Ensuite, c’est à se demander si elle n’est pas elle-même artiste, tant les descriptions des œuvres de Bill sont riches, précises, détaillées.
Sa créativité foisonnante est fascinante.
Il y a aussi le style, naturel, où le travail assurément accompli ne se fait pas sentir.
Enfin, l’évolution crédible des personnages rend le tout captivant.
Et puis, à la fin, rien n’est résolu, mais tout est calme…
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Félicitations et merci | 4 | Jules | 16 septembre 2005 @ 18:12 | |
n'en dites pas trop | 1 | Zoom | 11 juillet 2004 @ 21:26 |