Huis clos, suivi de "Les Mouches" de Jean-Paul Sartre
Catégorie(s) : Théâtre et Poésie => Théâtre
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L'enfer, c'est les autres !!!
C'est la prof de français qui nous a fait lire cette pièce de Sartre, ensuite nous l'avons vue, à Genève, mise en scène et jouée par Robert Hossein et d'autres grands comédiens, mais revenons au texte de Sartre.
Ce qui peut frapper, dans cette pièce, à part le fait qu'elle ne dure qu'un acte, c'est la simplicité du texte (j'ai lu en philosophie un extrait de Sartre, ffffuuuuiiiiiiii, c'était dur, surtout comparé à cette pièce)qui peut même être lu sans déplaisir (en référence à certains camarades qui n'ouvraient leurs livres que pendant les cours, mais ne comptez pas sur moi pour les dénoncer) Bon revenons à nos moutons "BEEEEEEEEEEEEEEEEEE". Oui, bon revenons à la pièce. - "BEEEEEEE..., heu non il a dit pièce". L'histoire: Garcin (joué par Robert Hossein, pour ceux qui n'ont pas vu la pièce), Inès et Estelle se retrouvent enfermés ensemble (comme quoi le loft n'a rien inventé) en enfer, qu'ont-ils fait? Arriveront-ils à vivre ensemble? à lire pour découvrir l'origine de la phrase "l'enfer c'est les autres". en bref une bonne pièce simple en plus, que demande le peuple? "BEEEEEEEEEEEEEEEE" - "TA "censuré"`!! "
Les éditions
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Huis clos [Texte imprimé] Jean-Paul Sartre
de Sartre, Jean-Paul
Gallimard / Collection Folio
ISBN : 9782070368075 ; 8,10 € ; 18/02/2000 ; 247 p. ; Poche
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Les critiques éclairs (20)
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Un homme et deux femmes réunis dans une chambre d’hôtel.
Critique de Pacmann (Tamise, Inscrit le 2 février 2012, 59 ans) - 3 janvier 2019
Ils sont en réalité tous les trois passés à trépas et cette pièce où ils sont confinés est en réalité l’enfer ou un passage vers ce lieu.
Doivent-ils se résigner ou essayer de comprendre ?
Pourquoi sont-ils là ? Est-ce le hasard ou ont-ils un point commun qui les réunit ?
S’ensuit une lutte d’influence entre les protagonistes qui reproduisent une terrestre ambiance infernale en enfer ; quoi de plus logique.
Certes une œuvre théâtrale qui ne manque pas d’intérêt. Elle reprend à la fin la fameuse phrase « L’enfer c’est les autres » ( qu’on retrouve aussi dans d’autres ouvrages de Jean-Paul Sartre), mais qui, outre le petit mérite d’ajouter une plume à votre culture générale et d’être intemporelle, n’est pas particulièrement enrichissante.
A lire donc pour assurer une respiration intelligente entre des livres plus faciles.
L'enfer c'est les autres...
Critique de Incertitudes (, Inscrit le 4 décembre 2008, 40 ans) - 14 octobre 2014
En particulier, Huis Clos. Trois personnes sont réunies dans une chambre d'hôtel. Mais il s'avère qu'il ne s'agit pas d'un hôtel mais de l'Enfer.
La volonté de Sartre était d'écrire une pièce drôle. Pas sûr qu'on y rit spécialement. En revanche, elle est délicieusement absurde.
Sartre n'y aborde pas que la mort mais aussi le destin, le hasard.
Et cette fameuse citation : "l'Enfer, c'est les autres". A ne pas prendre comme tel. Ce sont les autres de plus important en nous-mêmes. Si nos rapports avec les autres sont mauvais alors ils ne peuvent être que l'Enfer.
Mais à titre personnel, j'aime beaucoup cette citation : "C’est bon l’amour, hein Garcin ? C’est tiède et profond comme le sommeil, mais je t’empêcherai de dormir".
Une pièce très courte qui peut se lire d'un trait.
Pour l'autre pièce intitulée Les Mouches, c'est encore la mort au centre de tout. La mort d'Agamemnon assassiné par Egisthe et Clytemnestre. La mort d'Egisthe et Clytemnestre assassinés par Oreste fils d'Agamemnon.
Sauf que Les Mouches est une pièce beaucoup plus glauque que Huis Clos. Beaucoup plus sanglante. Toute la ville est dans le repentir demandant pitié lors de la fête des morts, ces derniers revenant hanter les vivants pour les fautes commises.
Bien qu'Electre, soeur d'Oreste, souhaitait la mort d'Egisthe et Clytemnestre, c'est Oreste qui en endossera l'entière responsabilité laissant le remords à Electre.
Sartre voulait qu'on le considère comme un écrivain plutôt qu'un philosophe. Je le considère moi comme un auteur de théâtre.
Quoi, l'enfer ? les autres quoi...
Critique de Lecassin (Saint Médard en Jalles, Inscrit le 2 mars 2012, 68 ans) - 12 octobre 2012
« Les mouches », un drame en trois actes créé au Théâtre de la Cité, le 3 juin 1943.
Deux textes contemporains (ou à peu près) l'un de l'autre qui se trouvent réunis dans cette édition folio de 1971.
Il me semble avoir exprimé quelque part sur Babélio que pour ma part l'œuvre de Sartre vaut plus par son Théâtre que par le reste … Si l'on excepte « l'être et le néant »…
La preuve en est faite ici, avec ces deux pièces , l'une en un acte : « Huis-clos » qui confine à l'absurde de par sa situation de départ : trois personnages en enfer, un homme deux femmes, pour l'éternité. Et la fameuse réplique « l'enfer, c'est les autres » et surtout le regard qu'ils portent sur nous-mêmes…
L'autre en trois actes, moins connue et encensée : « Les mouches », un drame façon antique ou l'on retrouve différentes notions chères à Jean-Paul Sartre tel que le passage à l'acte et la culpabilité … en 1943, le sujet pouvait amener à la réflexion…
L'importance d'être responsable
Critique de Montréalaise (, Inscrite le 7 août 2010, 31 ans) - 17 octobre 2011
Huis Clos : trois personnages aussi différents les uns que les autres se retrouvent "en enfer". Dans un enchaînement de circonstances, ils seront emmenés à confesser leurs crimes passées sous le regard des autres, leurs seuls miroirs. Ils ne pourront jamais s'en sortir, condamnés à passer ensemble pour l'éternité, avec leurs lourdes fautes sur leurs épaules. La réplique de Garcin reste épique : "Ah! quelle plaisanterie. Pas besoin de gril : l'enfer, c'est les Autres".
Les mouches : nous sommes en Grèce antique. Oreste revient dans sa ville natale, Argos, quinze ans après qu'on ait tenté de se débarrasser de lui alors qu'il était enfant. Il y apprend que sa mère Clytemnestre, avec l'aide de son amant Égisthe, le roi actuel, ont assassiné son père, le roi Agamemnon, et que depuis ce jour, la cité est grouillée de mouches, représentant le remords des villageois qui n'ont pas eu la responsabilité de dénoncer le crime. Avec l'aide de sa soeur Électre, servante du couple royal, il fera le choix de venger le crime, mais non sans être mis à l'épreuve par Jupiter. Car ce dernier confiera à Égisthe : "Le secret douloureux des Dieux et des rois : c'est que les hommes sont libres".
Deux pièces puissantes sur l'importance de l'être humain d'assumer ses actes.
Dérangeant
Critique de Corentin (, Inscrit le 24 janvier 2011, 29 ans) - 14 mars 2011
A lire
Une grande pièce en cours d'adaptation
Critique de Florian Bouillon (, Inscrit le 30 juin 2010, 32 ans) - 27 février 2011
Personnellement, je trouve que la pièce "Huis clos" de Sartre est absolument géniale !
Seulement quatre personnages mais trois qui sont présents tout au long de la pièce.
Même si le rôle du "Garçon" est très petit, il a son importance car grâce à cela on apprend plusieurs choses. Celle qui me vient en tête c'est que l'Enfer où se passe cette histoire n'est aucunement comme l'image que tout le monde s'en fait. En effet, il n'y a pas de "pals", de "grils, ni d' "entonnoirs de cuir". Donc, tous les personnages sont très importants.
En ce moment, je travaille avec trois camarades à l'adaptation de cette pièce. En effet, je travaille le rôle de Garcin et la mise en scène. Eh bien, je peux vous jurer que ce sera du grand spectacle lors des représentations !
En tout cas, j'encourage vraiment tout le monde à lire cette pièce ainsi que "Les mouches" qui est tout aussi sublime (mais qui doit être longue en durée durant les représentations...).
Bonne lecture à tous !
Deux pièces passionnantes !
Critique de Ngc111 (, Inscrit le 9 mai 2008, 38 ans) - 28 juillet 2010
Non pas que "Huis clos" soit mauvaise loin de là. Cette dernière est un réel plaisir à lire et se dévore d'une traite de par sa brièveté et de l'intérêt qu'elle dégage. Sartre nous offre une vision de l'Enfer éloignée de celle de l'imagination populaire remplie de diablotins châtiant les damnés. Ici l'Enfer est un hôtel où chaque pièce est une chambre des tortures. Et les occupants jouent le rôle de bourreaux et de victime. La psychologie des personnages est excellente et l'on en vient presque à regretter que le tout soit si court. La fin est aussi un peu trop attendue et l'on a finalement l'impression qu'elle n'a pas de réelle importance.
En ce qui concerne "Les mouches" j'ai été fasciné par l'écriture. Les dialogues semblent ciselés à la perfection, à tel point que l'on ne pourrait la réécrire sans arriver à un résultat probant. On y retrouve de plus l'atmosphère de la Grèce antique avec un plaisir non feint. Plus développée et détaillée, on y retrouve des personnages torturés et des situations tragiques sur fond de religion, de culpabilité, de remords et de liberté. Un vrai régal !
La complexité dans les intentions et les remords des personnages ne nous fait pas lâcher prise et permet à la pièce de fournir un nombre d'angles de compréhension et d'interprétation impressionnant. Une œuvre passionnante !
Trois miroirs.
Critique de Lisancius (Poissy, Inscrit le 5 juillet 2010, - ans) - 17 juillet 2010
Il est aussi vrai que certains passages sont moins bons que d'autres, et que l'ensemble de la pièce manque d'unicité.
Ce qui est passionnant dans cette ouvre, c'est de voir comment Sartre a réussi à redonner au vieux style de la tragédie toutes ses lettres de noblesses. Une autre chose qui peut attirer notre réflexion au bout de quelques lectures, c'est l'hypocrisie de l'humanité. Il n'est aucun des personnages de Huis Clos qui ne soit arrivé aux enfers - et quels Enfers ! - par erreur, dirons-nous ; et pourtant tous s'en défendent. Si Estelle peut prétendre avoir la naïveté des gens qui ont préféré oublier leurs crimes, Inès et Garcin ne trompent personne : ce sont de véritables hypocrites. C'est les autres, pareils à de grands miroirs qui leur jettent la vérité aux yeux. Mais, face à cette hypocrisie, les Enfers ne peuvent que répondre par la copie : d'où ce charme suranné du boudoir où l'on est condamné.
La Clausule de Sartre, tonitruante, et qui lui a donné toute sa postérité fertile, ne se trompe pas, et, un peu à la manière de Dostoïevski dans le Joueur, elle instaure une fin hypocrite, puisqu'elle n'en est pas une.
Quelle trouvaille !
Mais, moi aussi, je trouve qu'il y a dans les Mouches quelque chose en plus, qui me fait préférer cette pièce à l'excellent et classique Huis Clos.
Quel enfer
Critique de Adrien34 (, Inscrit le 18 janvier 2009, 34 ans) - 15 février 2010
L'enfer
Critique de Fa (La Louvière, Inscrit le 9 décembre 2004, 49 ans) - 13 février 2008
Huis Clos est le fruit d'une idée diabolique : enfermer des êtres humains pour l'éternité ensemble, sans qu'ils puissent bénéficier de quelque échapatoire (mort, sommeil, livres, radio, miroir,....).
La conclusion est sans appel : l'enfer, c'est les autres.
Pour ce qui concerne "les mouches", je n'ai pu qu'apprécier cette oeuvre remarquable sur le thème de la liberté, teintée de théâtre antique, que j'affectionne tout particulièrement.
La Liberté existe-t-elle en Enfer ?
Critique de Albireo (Issy-les-Moulineaux, Inscrit le 14 janvier 2006, 47 ans) - 17 décembre 2006
Sartre voyait cette pièce comme un aiguillon envers ceux qui pensent souffrir du regard malveillant des autres sans penser pouvoir le modifier: qu'ils se détrompent, pense le philosophe, car être vivant, c'est avoir les pleines capacités de changer, par la pleine liberté de ses actes, cette image que nous renvoient les autres !
Un classique incontournable
Critique de Franaud (, Inscrite le 23 mars 2004, 49 ans) - 25 juillet 2006
Eh, oui !
Critique de Jules (Bruxelles, Inscrit le 1 décembre 2000, 80 ans) - 4 mai 2005
Je n'ai pas fait "Kean", ni "La putain respectueuse" Pas plus que "Les mots" ni la trilogie qui débute par "Le sursis"
Je n'ai pas non plus fait "Réflexions sur la question juive", ni "Baudelaire", ni "Jean Genet" Ceux là je les ai lu quand j'avais seize ou dix-sept ans et je n'ai pas été tenté de les relire pour en faire une critique valable...
Je laisse la place aux autres, j'ai déjà dû assez souvent les ennuyer avec les critiques que j'ai faites avant eux !...
Exquise remise en question
Critique de Pandora (Manage, Inscrite le 2 mai 2005, 48 ans) - 4 mai 2005
Comme le sous-entendait Ondatra, on n'a que l'air qu'on veut bien nous laisser ; un ouvrage à conseiller à tous les utilisateurs des transports en commun! (certains se reconnaîtront certainement!). Médisante que je suis... Ad vitam aeternam!
Et Sartre inventa le "Loft" !
Critique de Patman (Paris, Inscrit le 5 septembre 2001, 62 ans) - 2 juin 2004
L'enfer, c'est les autres
Critique de Ondatra (Tours, Inscrite le 8 juillet 2002, 43 ans) - 2 juillet 2003
Ma critique sérieuse (référence à ma critique principale)
Critique de Killeur.extreme (Genève, Inscrit le 17 février 2003, 43 ans) - 28 mai 2003
PS virer les moutons
Critique de Killeur.extreme (Genève, Inscrit le 17 février 2003, 43 ans) - 10 avril 2003
De la lenteur
Critique de Thomas Fors (Beloeil, Inscrit le 10 avril 2002, 88 ans) - 10 avril 2003
Là, Lucien, tu m'étonnes de plus en plus : j'admire ta capacité d'adaptation...
Quant à ma modeste contribution, je dirai simplement qu'il faut beaucoup de temps pour lire ce livre 20 fois, ce qui est bien nécessaire pour en extraire l'essence (au sens large du terme).
Bonne re-lecture.
L'enfer est pavé de bonnes intentions
Critique de Lucien (, Inscrit le 13 mars 2001, 69 ans) - 9 avril 2003
Forums: Huis clos, suivi de "Les Mouches"
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