L'invention de l'amour de Jean-Marie Rouart

L'invention de l'amour de Jean-Marie Rouart

Catégorie(s) : Littérature => Francophone

Critiqué par LdS, le 19 mars 2003 (Paris, Inscrit le 15 mars 2003, 51 ans)
La note : 7 étoiles
Moyenne des notes : 8 étoiles (basée sur 2 avis)
Cote pondérée : 5 étoiles (25 665ème position).
Visites : 4 643  (depuis Novembre 2007)

Réflexion amoureuse...

L'Amour existe-t-il ? N'est pas plutôt une illusion ou bien un remède pour se purger de son passé ? Ne permet-il pas de combler cette solitude qui nous hante ? Mais à chacun sa manière d’aimer, de prodiguer et de ressentir ce sentiment. Autant de questions et d'affirmations que l’auteur s'atèle à développer avec un charme et une magie du Verbe incomparable.
Au fin fonds des montagnes suisses déchaînées, l'amour transparaît et invite le lecteur à réflechir. En refermant le livre, tous les préjugés s’évanouissent. Seul reste l'impression d’avoir reçu de plein fouet une leçon magistrale, ou plutôt l’invitation à une réflexion triviale : qu'est-ce que l’Amour ?

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Le premier vrai roman que je lis de Rouart

9 étoiles

Critique de Veneziano (Paris, Inscrit le 4 mai 2005, 46 ans) - 20 août 2006

J'explique tout de suite mon titre : les trois premiers que j'ai lus étaient majoritairement emprunts d'éléments autobiographiques.
Des universitaires et un romancier, Julien, qui est un peu lui quand même, sont bloqués par la neige, alors qu'ils se rendaient à un colloque portant sur l'amour. On ne change pas un thème qui vous tient autant à coeur ! L'action se passe en Suisse, et les protagonistes sont hébergés dans la demeure d'une comtesse d'origine hongroise, fort belle, que Julien semble avoir connu.
Les personnages jouent entre eux un jeu d'entrelacements sentimentaux, la Comtesse et sa fille en faisant partie.
De là, n'en sort rien d'inéluctable : l'amour est état délicat, ce qu'on aura donc fini par comprendre en lisant l'auteur. Et cette morale est contenu dans le titre-même qui signifie que l'amour est une invention, un jeu social pour mieux supporter la vie, et ceci est la thèse du romancier, Julien (comme par hasard), qu'il allait soutenir à ce fameux colloque.
Les autres personnages sont Rachel et Sylvie, universitaires, Pierre Valberg, qui l'est également, Aldo, diplomate italien, ainsi qu'un Baron, ami de la Comtesse.

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