Nous étions faits pour être heureux de Véronique Olmi
Catégorie(s) : Littérature => Francophone
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Souffrance des héros mais que du bonheur pour le lecteur
Ils étaient faits pour être heureux, Serge avec Lucie, Suzanne avec Antoine ; mais la vie, les rencontres, le passé les entravent dans leur quête du bonheur.
Le premier roman de Véronique Olmi, Bord de mer, a obtenu en 2002 le Prix Alain Fournier tandis que Cet été-là en 2011 celui des Maisons de la Presse. Pas étonnant car Véronique Olmi possède une belle plume. Sa formation théâtrale l’inspire et plusieurs de ses pièces sont interprétées dans différents théâtres avec des comédiens de talents dont Pierre Arditi et Ariane Ascaride.
Dans l’exercice de son métier, Suzanne, accordeuse de piano, rencontre Chloé et Théo, les enfants et les parents Lucie et Serge. Coup de foudre de Serge pour Suzanne. Pourtant, ce sexagénaire a une jolie épouse nettement plus jeune et plus belle que Suzanne. Une banale histoire d’amants ? Pas vraiment car Serge revoit et revit ses souffrances de jeunesse, son mal-être qui l’empoisonne à cause de lourds secrets qu’il n’arrive pas à extérioriser.
Un roman à deux entrées : les ressentis de Suzanne et ceux de Serge, surtout de Serge qui se dédouble en Sergio, l’enfant chéri de sa mère mais qui craint son père. Un plaisir pour le lecteur qui passe du bon temps au fil des pages si bien écrites.
Les éditions
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Nous étions faits pour être heureux [Texte imprimé], roman Véronique Olmi
de Olmi, Véronique
Albin Michel
ISBN : 9782226242976 ; 18,00 € ; 22/08/2012 ; 240 p. ; Broché
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Les critiques éclairs (2)
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Ici le piano est la pièce maîtresse...
Critique de Stradivarius (, Inscrite le 7 février 2015, 82 ans) - 13 janvier 2016
Une impression de déjà-lu
Critique de Marvic (Normandie, Inscrite le 23 novembre 2008, 66 ans) - 8 février 2015
La vision fortuite d'une femme en train de danser seule dans un café populaire bondé va déclencher en lui un séisme brutal. Pourquoi cette quadragénaire quelconque (oh, le portrait de la femme de plus de 40 ans !!), pourquoi va-t-elle susciter un tel désir ?
"C'est cela qui captive et choque Serge quand il voit Suzanne pour la première fois: à quel point elle vit sans avoir peur."
Quant il s'avère que Suzanne est en fait l'accordeuse du piano de son fils, il va tout faire pour la rencontrer.
La banalité de cette histoire d'adultère m'a persuadée que j'avais déjà lu ce livre; des scènes d'amour, mais aussi dans une école de musique me rappelaient vraiment une lecture. Et puis, je n'arrivais pas à ressentir la moindre empathie pour ce héros, en proie au doute mais semant aussi la douleur par ses pulsions égoïstes.
"L'histoire, ce n'est pas "nous", c'est lui. Il est seul, au centre de tout, il est l'homme qui dit et qui souffre. Je suis la femme qui écoute et qui soigne."
Heureusement la dernière partie de ce roman quitte un peu les sentiers battus pour expliquer (?) l'origine du malaise de Serge. Il faudra qu'il raconte son enfance puis qu'il découvre la vérité auprès de son père qu'il ne voyait plus depuis près de 40 ans, pour retrouver un intérêt, et un peu plus d'originalité à ce titre.
Ayant déjà lu un titre de Véronique Olmi, que j'avais d'ailleurs beaucoup aimé, j'ai recherché pourquoi cette impression de relecture m'a poursuivi pendant les deux tiers du roman. Peut-être des souvenirs d'une autre écrivaine, comme les romans de Christine Orban.
Même si je n'ai pas été particulièrement passionnée par ce roman, je dois reconnaître qu'il se lit facilement et que l'auteure a une plume fluide et très agréable.
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