Marâtre de Caroline de Bodinat
Catégorie(s) : Littérature => Francophone
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De la difficulté de créer une famille recomposée
Petit livre sans prétention avec beaucoup de situations concrètes autour des relations amoureuses et de la non-acceptation par les enfants des intrus qui perturbent leur vie antérieure au sein d’un cocon familial qu’ils regrettent.
Mathilde qui travaille dans une agence de pub, la trentaine butineuse qui aime faire la fête, tombe amoureuse d’Eugène, un de ses clients, la bonne quarantaine, divorcé de 2 enfants de 11 et 15 ans dont il a la garde alternée le week-end. Ces derniers font tout par leur inertie ou leur indifférence pour que cette 3e compagne potentielle de leur père ne reste pas.
IF-0513-4039
Les éditions
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Marâtre [Texte imprimé] Caroline de Bodinat
de Bodinat, Caroline de
Fayard
ISBN : 9782213666198 ; 19,00 € ; 16/05/2012 ; 272 p. Broché
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Lecture un peu trop facile
Critique de Tistou (, Inscrit le 10 mai 2004, 69 ans) - 17 mars 2015
De quoi s’agit-il ? Mathilde, jeune trentenaire parisienne célibataire, genre esprit libre qui ne souffre pas de n’être pas liée, tombe amoureuse – et réciproquement – d’Eugène, 13 ans plus vieux, divorcé, mais surtout père de deux enfants maintenant adolescents ; Vincent, 15 ans et Chloé, 11. Eugène vit mal d’être séparé de ses enfants. Il les a un week-end sur deux et du coup a tendance plutôt à la permissivité (oh la jolie société que nous nous préparons avec ces foultitudes d’enfants élevés dans ces conditions !). Et le roman, ce sera la narration de la lutte engagée par Mathilde pour se faire accepter, pour trouver une place auprès d’Eugène, une place que pourraient lui laisser les deux adolescents (que d’énergie perdue pour de mauvaises causes !). Et vous savez comment sont les adolescents ? De plus en plus d’ailleurs …
Problème de riches. C’est ce qui doit faire que ceci m’a médiocrement intéressé. Peut-être parce que vieille école jusqu’au bout, je considère que si on fait des enfants c’est pour les élever et partant faire le nécessaire pour les élever, genre un père et une mère (je pense qu’on n’a encore rien trouvé de mieux !). Et puis, oui, c’est un problème de riches. D’une civilisation, occidentale, qui ne sait pas – ne veut pas savoir – qu’à l’aune des 5,… - 6 milliards d’individus que compte cette Terre, qu’elle est outrageusement gâtée. Et qu’en conséquence on ne priorise pas réellement les problèmes (ou alors vraiment mal) et que ça me fait réellement mal de constater les problèmes à la c… qu’on s’ingénie à se poser ou à créer et à considérer comme des problèmes d’importance capitale, et que si j’étais bengali du Bengladesh (dont le pays va disparaître avec l’élévation des eaux) ou nigérian (soumis au terrorisme de fous furieux de Boko Haram par exemple), je hurlerais de voir ce qui préoccupe nos journaux du soir. Et certaines œuvres littéraires. Comme « Marâtre ».
Mais ce n’est peut-être que moi qui ressens cette futilité comme une injustice. Peut-être ? N’empêche, c’est ce qui m’a sauté aux yeux quand il s’est agi d’écrire cette critique …
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