Loterie solaire de Philip K. Dick
(Solar lottery)
Catégorie(s) : Littérature => Anglophone , Littérature => Fantasy, Horreur, SF et Fantastique
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Loterie Van Vogtienne
« Loterie Solaire » est le premier roman publié de Philip K. Dick, paru en 1955 aux États-Unis, et pour la première fois en 1968 en France. On sent bien qu’il a été influencé par Alfred Elton Van Vogt et son célèbre « Monde des Ā », qui l’avait impressionné et lui avait fait comprendre toute l’importance de la science-fiction, comme en témoigne cet extrait de l’interview de Philip K. Dick par Charles Platt en 1979 (paru dans l’anthologie « Univers 1981 » de Jacques Sadoul) :
« Un moment est venu où j’ai eu le sentiment que la science-fiction était quelque chose de vraiment important. Le monde des A de Van Vogt… Il y avait là-dedans quelque chose qui me fascinait complètement. Ça avait une qualité mystérieuse, ça faisait entrevoir des choses inouïes, il s’y présentait des problèmes qui n’étaient jamais complètement résolus. Je trouvais que ça avait une qualité prophétique ; c’est de là que m’est venue l’idée d’une mystérieuse qualité de l’univers qui pouvait être abordée dans la science-fiction ».
En l’an 2203, l’humanité vit sur toutes les planètes du système solaire, et le pouvoir est donné de manière totalement aléatoire à un citoyen, grâce au Minimax (théorème démontré par John Von Neumann), aussi appelé « système de la bouteille », une sorte de machine atomique. « Nul ne peut s’emparer du pouvoir, puis s’y maintenir; nul ne sait quel sera son statut dans un an, dans une semaine. Nul ne peut intriguer pour devenir dictateur » (p.38). Il devient alors le meneur de jeu, et le Corps, constitué d’agents télépathes, doit le protéger des assassins qui vont tenter de le tuer, en toute légalité, l’un après l’autre, comme l’exige la Convention du défi. « Le défi nous protège d’autre chose : des incompétents, des imbéciles et des fous » (p. 38). S’il parvient à survivre et si le Minimax ne désigne pas de nouveau chef durant son mandat, le meneur peut rester au pouvoir 13 ans. Ted Benteley, biochimiste d’une trentaine d’années, perd son emploi à la Colline Oiseau-Lyre, grande zone industrielle où il travaillait depuis l’âge de 16 ans. Il se rend sans attendre à Batavia, capitale du système, dans l’espoir de trouver un poste au sein du Directoire. Il prête allégeance au meneur de jeu Reese Verrick, en place depuis dix ans, sans savoir qu’il a été écarté du pouvoir par le Minimax quelques instants auparavant. C’est Leon Cartwright, un vieux technicien croyant au « Disque de Flammes », une planète mystérieuse dont l’existence aurait été découverte il y a longtemps par un savant fou, qui devient le nouveau chef. Mais Reese Verrick compte bien récupérer sa place, et Benteley, piégé par son nouveau statut, devra l’assister.
En somme, « Loterie Solaire » est un roman intéressant, plus accessible que les aventures de Gilbert Gosseyn, bien que le style de l’auteur ne soit pas extraordinaire.
Les éditions
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Loterie solaire [Texte imprimé] Philip K. Dick traduit de l'américain par Frank Straschitz
de Dick, Philip K. Straschitz, Frank (Autre)
Ed. J'ai lu / Science-Fiction
ISBN : 9782277125471 ; 6,00 € ; 26/02/2001 ; 182 p. ; Poche
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Premier Dick, premier monument
Critique de Bookivore (MENUCOURT, Inscrit le 25 juin 2006, 42 ans) - 10 mars 2014
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