Ceux qui vont mourir te saluent de Fred Vargas

Ceux qui vont mourir te saluent de Fred Vargas

Catégorie(s) : Littérature => Policiers et thrillers

Critiqué par Saule, le 15 février 2003 (Bruxelles, Inscrit le 13 avril 2001, 59 ans)
La note : 6 étoiles
Moyenne des notes : 6 étoiles (basée sur 12 avis)
Cote pondérée : 5 étoiles (27 322ème position).
Visites : 10 369  (depuis Novembre 2007)

Un polar efficace mais sans plus

Un dessin de Michel-Ange inédit apparaît sur le circuit commercial à Paris. Henri Valhubert, expert reconnu sur le marché parisien, soupçonne ce dessin d'avoir été dérobé à la bibliothèque du Vatican. Il se rend sur place, afin de faire la lumière sur ce trafic. Arrivé à Rome, il est assassiné illico, et de manière spectaculaire. Par qui et pourquoi ? Par sa femme, la très belle et mystérieuse Laura ? Par son fils ou un de ses deux inséparables amis ? Par son ami intime, un cardinal de son état ?
Un petit polar qui ne casse rien, mais idéal pour un trajet en train. L’auteur privilégie l’aspect psychologique, dommage que le point de départ historique et culturel ne soit pas plus développé. Vu le bien que j'avais entendu dire de Fred Vargas (sur ce site notamment), je suis déçu.

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Les éditions

  • Ceux qui vont mourir te saluent [Texte imprimé] Fred Vargas
    de Vargas, Fred
    J'ai lu / J'ai lu.
    ISBN : 9782290309926 ; 3,44 € ; 01/03/2001 ; 189 p. ; Poche
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Sans Adamsberg …

7 étoiles

Critique de Tistou (, Inscrit le 10 mai 2004, 68 ans) - 26 mars 2016

Un roman, policier, sans Adamsberg, mais bien « Vargassien » dans l’âme. Avec ce qu’il faut de décalé, de poésie, de culture historique et artistique pour être immédiatement identifiable … Par ailleurs, un des tout premiers romans de Fred Vargas (1994).
Les trois étudiants, aux postes de personnages principaux, portent, en toute simplicité les noms de « Claude, Néron et Tibère ». S’agissant de Rome, la couleur est d’entrée affichée, la culture n’est pas remisée. Elle n’est pas un « gros mot » comme ça peut être le cas ailleurs.
Rome. Vatican. Michel-Ange. Michel-Ange, tiens justement ! Une de ses gravures apparait inopinément sur le marché de l’art parisien. Inopinément et sans justification. Elle alerte un spécialiste de l’édition artistique parisien, bon connaisseur de la « Vaticane », la Bibliothèque du Vatican, où aurait dû se trouver la gravure en question ; Henri Valhubert.
Ni une ni deux, il fait le voyage de Rome pour mener son enquête. Ni une ni deux, il est illico assassiné !
Le théâtre est planté : Rome et le Vatican, les trois « empereurs romains » et notamment ceux qui vont enquêter ; Richard Valence, « l’œil » d’un ministre français frère du disparu, chargé par ledit ministre d’éviter les vagues susceptibles de l’éclabousser, et l’inspecteur Ruggerio, de la police romaine, qui veut simplement mettre à jour la vérité. Des caractères bien tranchés et bien entendu opposés. Des méthodes pas forcément orthodoxes, de la liberté vis-à-vis du « politiquement correct », nous sommes bien chez Fred Vargas !
L’intrigue est rythmée par des chapitres le plus souvent courts qui font basculer le lecteur sur toutes les faces de l’histoire en même temps. C’est plaisant, bien fichu, même si ça ne reste pas impérissable.

Richard, Laura, Tibère et les autres…

7 étoiles

Critique de Pierrot (Villeurbanne, Inscrit le 14 décembre 2011, 73 ans) - 6 février 2016

Sans être aussi irrésistible que Sans feu ni lieu, Sous les vents de Neptune ou Un lieu incertain, ce polar possède pour lui, d’être bien ficelé et surtout de ne pas nous dévoiler la clé de l’énigme qui pourtant crève les yeux comme Laura le suggère à Richard.
Laura se leva et prit le dossier. Elle le feuilleta d’un geste imprécis, en retenant d’une main les cheveux qui l’empêchaient de lire. Avec un soupir, elle écarta les doigts et laissa tomber les feuillets par terre.
-Quelle connerie, Richard, dit-elle. Toutes ces lignes les unes après les autres, c’est sinistre. Mais tu ne comprends donc rien ? Tu ne te rends compte de rien ?
Maintenant, les larmes venaient. Ca, c’est bien les femmes, pensa-t-elle fugitivement. Elle serra la base de son nez avec les doigts pour comprimer.
-Tu ne comprends donc rien ? Toutes ces horreurs ? Cet avion, aller-retour en une nuit ? Cette ciguë ? Ce meurtre dégueulasse pour une histoire de fric ? Mais tu ne vois donc rien ?
Encore un Fred Vargas que je salue bien bas.

Rome , l'éternelle

6 étoiles

Critique de Rhonal (lyon, Inscrit le 7 mai 2010, 57 ans) - 1 janvier 2011

Personnages attachants ( les 3 copains étudiants qui se donnent des noms d'empereurs romains), des secrets cachés ( et donc des mobiles) qui émergent au fur et à mesure, du classique efficace. Néanmoins une profondeur psychologique et des références à l'antiquité auraient pu être développées, moyennant une centaine de pages supplémentaires .
J'ai bien aimé cet épisode romain et la bande de 3 copains complices , hallucinés, fougueux et inconscients comme la jeunesse ..

Impérial

7 étoiles

Critique de Sincou (, Inscrit le 24 avril 2010, 43 ans) - 12 décembre 2010

Je retrouve dans ce livre les mêmes ingrédients que dans "debout les morts". Ces mêmes saveurs qui font saliver le palais.
L'histoire n'est pas très consistante. Rien d'original en soit, elle a le mérite néanmoins d'inciter le lecteur à tourner chaque page pour suivre les pistes de l'enquête.
L'univers et le caractère des personnages pimentent l'ensemble.

Esprit Vargas et personnages différents

8 étoiles

Critique de Patsy80 (, Inscrite le 20 août 2009, 49 ans) - 14 mai 2010

On trouve là tous les ingrédients habituels de l'auteur : personnages atypiques, énigme bien contruite, style plaisant. Un bon moment de lecture même si ce n'est pas mon Vargas préféré, on voit bien là tout le tatonnement de son oeuvre à venir.

Les débuts du polar poétique et surréaliste

8 étoiles

Critique de BMR & MAM (Paris, Inscrit le 27 avril 2007, 64 ans) - 28 septembre 2009

L'un de ses tous premiers romans (1994).
Nous voici à Rome à la poursuite de dessins de Michel-Ange mystérieusement disparus de la Vaticane, la grande bibliothèque locale.
Sans le soutien qui viendra plus tard du commissaire Adamsberg, Fred Vargas peine un peu pendant quelques chapitres pour mettre en place ses personnages.
On se fait l'effet d'une soirée mondaine où, l'air un peu emprunté, on salue d'autres invités inconnus : un trio de fils à papa oisifs qui traînent dans les études d'art et surtout les fêtes chic et décadentes de Rome (ils ont pris les noms des empereurs romains, Néron, Claude et Tibère). La mère de l'un d'eux, femme fatale et fantasque. Un inspecteur italien charmeur et bavard. Un monseigneur papiste qui semble s'arranger facilement de la conscience divine. Un missi dominici au caractère odieux envoyé par un ministère parisien pour étouffer l'affaire.
Mais une fois que l'on a fait connaissance avec tous les invités, le spectacle peut commencer.
Ce presque premier roman nous permet de découvrir la construction Vargas de manière presque transparente : l'auteur s'intéresse avant toute chose à ses personnages : des figures un peu déjantées, des tronches décalées, des personnalités insolites. Une fois ceux-ci en place et connus du lecteur, la machine se met en marche et nous pond du dialogue poétique et surréaliste, en veux-tu en voilà.
À cela il faut ajouter que Fred Vargas ne se prend pas au sérieux et ne nous prend pas la tête. Ses bouquins se lisent d'une traite comme des histoires "gentilles" où les méchants ne sont jamais très méchants et où tout est bien qui finit bien.

Un bon moment avec des personnages attachants

6 étoiles

Critique de Mallollo (, Inscrite le 16 janvier 2006, 42 ans) - 14 juillet 2008

J'avoue, j'ai pris ce livre pour me détendre à la plage. Et je l'ai lu presque d'une traite, entre deux baignades, un chapitre sur le ventre, un chapitre sur le dos. Et j'ai apprécié.

Je connais peu Vargas - je n'ai lu que L'homme à l'envers, et déjà c'était la forte présence du personnage (Adamsberg) qui m'avait sauté aux yeux. Ici, on a un personnage antique à trois têtes, et c'est "lui" qui m'a entraînée tout au long du livre.
L'intrigue? Oui, bon... une histoire de meurtre, une belle femme, des suspects, des fausses pistes, un enquêteur (trop) lié à l'affaire... un peu banal, non? Autant dire que ce n'est pas cela qui m'a tenue en haleine du début à la fin. Mais cette petite bande de jeunes gens décalés, j'ai aimé et je serais incapable de dire pourquoi. Je crois qu'ils m'ont fait rêver, et je ne demandais pas mieux...

Décevant et imprécis

2 étoiles

Critique de Bouzouki (, Inscrite le 20 novembre 2007, 49 ans) - 15 décembre 2007

Ce roman n'a aucun intérêt, les personnages sont creux et glauques et l'enrobage "historique" habituellement si fouillé chez Vargas est ici inexistant. Les nouveaux éléments s'ajoutent les uns aux autres sans cohérence, même pas pour faire avancer l'intrigue. Bref très superficiel.
Vargas a fait beaucoup mieux

Sans intérêt

4 étoiles

Critique de Sinon (Paris, Inscrit le 17 mars 2006, 49 ans) - 1 juin 2006

Petit roman sans grand intérêt. Le succès qu'il a rencontré auprès des critiques n'est pas franchement mérité.


Un début

2 étoiles

Critique de Sparkling Nova (Paris, Inscrite le 6 juillet 2005, 41 ans) - 30 novembre 2005

On reconnaît dans ce premier roman les prémisses de ce qui fera le charme délicieux des suivants.
Malheureusement, j'avais déjà dévoré plusieurs Vargas quand celui-ci m'est tombé entre les mains. J'ai donc été très déçue de découvrir un "brouillon" de Vargas, plutôt pénible à lire. Une atmosphère glauque, des personnages et une intrigue mal dégrossis, trop stylisés. Mais ce livre n'est bien qu'une ébauche, un tâtonnement de ce qui fera ensuite le "style Vargas" et non un coup de mou de l'auteur.
Je conseille à tous ceux qui souhaitent découvrir cet auteur de commencer par ce livre, et de lire les autres dans l'ordre de leur parution. Non seulement cela permet de saisir les connexions entre les différentes intrigues, mais aussi de découvrir la montée en puissance de la "machine Vargas".

L'icône, ses disciples, ses amitiés et ses zones d'ombre...

8 étoiles

Critique de Clarabel (, Inscrite le 25 février 2004, 48 ans) - 13 mai 2004

Plaisante fut la lecture de mon premier Fred Vargas. Décidée à connaître cet auteur de policiers très en vogue, je me suis lancée avec "Ceux qui vont mourir te saluent". Efficace, élégant et détaché, le style de Vargas fait mouche. L'auteur réussit à nous entraîner vers des impasses avant de nous reconduire vers d'autres issues qui sèmeront le doute dans l'esprit du lecteur. N'est pas suspect le coupable désigné !..
Autre point fort: les personnages. Entre le trio déjanté des jeunes Claude, Tibère et Néron, le débonnaire inspecteur Richard Valence, la subliminale Laura Valhubert, le richelieu Lorenzo Vitelli, et la petit brochette d'électrons libres... Fred Vargas combine une formule qui marche. Dandysme, cynisme, meurtres, intrigue, suspense et dénouement presque blasé.
Rien n'est sensationnel dans ce roman policier, mais c'est très attachant. L'écriture est poétique, l'histoire simplette, les héros malgré eux et l'analyse psychologique qui prévaut le crime sanguinolent, les coups de feu et autres poursuites infernales dans ces rues de Rome.
Convaincue, oui je le suis !

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