Sorceleur, Tome 4 : Le temps du mépris de Andrzej Sapkowski
(Czas pogardy)
Catégorie(s) : Littérature => Fantasy, Horreur, SF et Fantastique
Moyenne des notes : (basée sur 4 avis)
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Obscur complot
Ce livre, qui se termine sur une fin ouverte, saga oblige, fait partie d'un cycle. Son contenu est parsemé de descriptions, parfois détaillées, qui ralentissent l'action.
On y retrouve les personnages des nouvelles. Gerald le sorceleur n'est cependant plus le seul personnage principal. Il partage la vedette avec Ciri, sa fille adoptive, confiée un temps à la garde de la magicienne Yennefer, son amante épisodique.
Le roman tourne autour d'une machination entre grandes puissances à laquelle participent les magiciens qui, historiquement, étaient neutres, leur confrérie devant passer avant les affaires du monde. Nos héros, qui se retrouvent un temps au même endroit, sont ensuite séparés par les événements. Ils pansent leurs plaies et poursuivent leurs aventures plus ou moins seuls.
IF-0615-4350
Les éditions
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Le temps du mépris [Texte imprimé] Andrzej Sapkowski traduit du polonais par Caroline Raszka-Dewez
de Raszka-Dewez, Caroline (Traducteur)
Milady
ISBN : 9782811205829 ; 7,60 € ; 23/09/2011 ; 478 p. ; Broché
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Il est venu le temps du mépris
Critique de Sundernono (Nice, Inscrit le 21 février 2011, 41 ans) - 29 avril 2019
J’ai également apprécié l’humour, peu présent il est vrai, mais qui fait tout de même mouche à chaque fois.
Il est à noter que l’on sent petit à petit l’auteur se pencher de plus en plus sur Ciri au détriment des autres personnages. Une demoiselle vraiment à part dont l’importance se renforce de pages en pages. Mystère…
Pour résumer une lecture de détente particulièrement prenante.
Meilleure dynamique que le précédent.
Critique de Goupilpm (La Baronnie, Inscrit le 23 juin 2017, 67 ans) - 15 août 2017
Dans ce volume le personnage de Ciri occupe le premier plan de la majorité du récit, une manière de procéder de l'auteur lui permettant d'enrichir son univers et d'amener une plus grande diversité de points de vue. Cette stratégie permet également de préparer les lecteurs à des faits qui seront dévoilés dans les tomes suivants et que la majorité des acteurs ignorent, Geralt notamment.
Si la dynamique est meilleure que dans le tome précédent avec des retournements de situation assez nombreux et propres aux différents personnages, on retrouve les mêmes écueils que dans le tome précédent : des passages descriptifs ou de situation trop longs, il est est de même pour les dialogues qui encore une fois ne tombent pas toujours au moment adéquat. Un sentiment renforcé par le fait que l'auteur continue d'étoffer son intrigue plutôt que de la développer.
La narration de l'auteur est souvent originale notamment dans les dialogues du troubadour Jaskier qui entrecoupent les scènes clés du récit d'une pointe d'humour. Si lors des deux recueils, le lecteur avait ressenti de l'empathie pour Geralt et Jasquier, ce tome nous révèle plus la magicienne Yennefer à laquelle on commence à s'attacher, tout comme à la petite princesse de Cintra. Et l'auteur apporte beaucoup de soins à ses personnages secondaires.
L'auteur continue de développer son univers, notamment sur le royaume de Nilfgaard, et on en apprend plus sur le monde des magiciens qui gardent toutefois une bonne part de mystère. Comme dans le tome précédent, ce second volume fait la part belle à la politique, et une fois les combats aux frontières terminés l'auteur nous offre un panorama complet de la situation. Toutefois, il est difficile pour le lecteur de totalement s'imprégner de la nouvelle situation car l'absence de carte se fait, une fois de plus, cruellement sentir
Une suite dans laquelle le lecteur n'a pas le temps de s'ennuyer mais où l'histoire n'avance toutefois pas assez vite, l'auteur continuant de tisser son intrigue, mais dans laquelle la séparation de Ciri et de ses mentors laisse entrevoir, pour la suite, de nouvelles perspectives.
Qui a une petite plage horaire pour un kidnapping en Pologne ?
Critique de Fimento (, Inscrit le 16 novembre 2015, 29 ans) - 9 décembre 2015
Il pèse tellement dans le game (expression regroupant : notoriété, pouvoir, etc…) qu'à lui seul, il pourrait donner une victoire au suffrage universel à Marine The Stylo (sacré Marine, va.), considérant que c'est possible.
Ce livre est une grande réussite et, à mon humble avis, le meilleur livre de Fantasy que j'ai lu jusqu'à présent (c'est la seule série de Fantasy que j'ai lue pour l'instant ; même le Seigneur des Anneaux m'attend, ne me juge pas).
PS en plein milieu : Pour ceux qui crieraient : OHLALA ! Et Harry Potter dans tout ça ?!?! Premièrement : Harry Potter, c'est du fantastique-fantasy et pas du Fantasy pur et ensuite : Pourquoi j'écris tout ça ?
Trêve de digressions et entrons dans le tréfonds du sujet.
Si je devais survoler le sujet, je dirais que c'est une très bonne initiation au cycle de la vie.
La phrase précédente est très très étrange, JE N'ASSUME PAS. C'est plutôt une très belle présentation de ce qui fait qu'on est en constante évolution :
Se rendre compte.
Assurément.
C'est aussi simple que ça : se rendre compte des choses que l'on a avant de les perdre et des choses que l'on n'a pas pour décider si on les laisse se perdre ou pas.
Évidemment, Sapkowski a atteint son paroxysme de la maîtrise des personnages, ils paraissent réellement vraisemblables (« réellement vraisemblable » est une tournure de phrase à utiliser qu'en cas d'extrême urgence, cordialement).
Je conseillerais ce livre à tout féru de Fantasy, mais il y a quelque chose qui me trotte à l'esprit.
— Une idée ?
— Sort de ma chambre, Régis.
—T'façon, personne ne m'aime.
Je disais que… Je perds le fil. C'est juste le spectacle de Régis en petite tenue qui me brouille l'esprit. Mais d'ailleurs…
— RÉGIS !!! TU SORS DE CHEZ MOI OU J'APPELLE LA POLICE ! En plus, t'es moche.
On y retourne. Je me pose souvent la question de l'évolution des personnages par l'auteur. Partant du principe qu'on a (très) souvent une seule personnalité (à part pour des cas aggravés comme… ne citons pas avant d'être attaqué pour diffamation).
Je me demande comment des auteurs comme Sapkowski ou encore Lenteric, Rowling… arrivent à maîtriser aussi bien tant de personnalités ? Est-ce que cela vient d'un talent inné ? De l'analyse approfondie de son entourage ? D'une auto psychanalyse qui NOUS DÉMONTRE QU'ON EST TOUS COMPLÈTEMENT TARÉS ?!
Ou de tout à la fois ? (sauf la dernière peut-être)
C'est une question dont j'aimerais bien avoir un élément de réponse s'il y a quelqu'un qui a une idée. Ou alors faudrait demander à Sapkowski !
Qui a une petite plage horaire pour un kidnapping en Pologne ?
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