Hanna était seule à la maison de Carin Gerhardsen

Hanna était seule à la maison de Carin Gerhardsen
(Mamma, pappa, barn)

Catégorie(s) : Littérature => Policiers et thrillers

Critiqué par MAGGUIL, le 13 mars 2013 (Inscrite le 22 février 2008, 44 ans)
La note : 8 étoiles
Moyenne des notes : 7 étoiles (basée sur 4 avis)
Cote pondérée : 5 étoiles (41 500ème position).
Visites : 3 190 

Haletant !

Stockholm,
lors de son jogging quotidien, une inspectrice de la criminelle retrouve un nourrisson au milieu des buissons dans un état de santé qui frôle la mort.
A quelques mètres de là, le cadavre d'une femme sans aucun papier est découvert.
Le même jour, une jeune fille est retrouvée étranglée dans le ferry qui fait la liaison entre Stockholm et la Finlande.
Au même moment, une fillette de trois ans se réveille seule chez elle enfermée. Son père est en voyage d'affaires et sa mère est sortie avec son frère.
Où ? Elle n'en sait rien.
Quand rentrent-ils ? Elle l'ignore.


L'auteure retient dès le début notre attention grâce à la mise en scène de ces personnages. Nous les découvrons, un à un et juste au moment où l'on s'attache à leurs histoires, que l'intrigue est mise en place, un autre fait son apparition.
C'est un très bon polar, original, bien mené, on ne le quitte plus une fois commencé. On ne se doute rien, et la petite Hanna est parfaitement réaliste dans cette histoire.

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Un fait mineur qui prend de l'importance

7 étoiles

Critique de Mimi62 (Plaisance-du-Touch (31), Inscrit le 20 décembre 2013, 71 ans) - 11 avril 2021

Deux meurtres, l'un sur un ferry, l'autre dans un jardin public provoquent deux enquêtes totalement indépendantes.
Les intrigues, les événements sans rapports s'ajoutent les uns aux autres au fil des pages.L'incompréhension se présente à tous les détours : aucune identification de la personne retrouvée dans un container à poubelle, aucun signalement de disparition.Quant au cadavre de la jeune fille trouvé sur le bateau, personne ne semble l'avoir vue.

Certes le lecteur se doute que, étant dans un roman d'un nombre de pages déterminé, en toute logique, à un moment ou à un autre, ces événements finiront par coopérer pour participer à la résolution d'une ou plusieurs de ces situations.

Une situation familiale inquiétante d'une petite fille seule dans son appartement éveille l'inquiétude d'une personne que cette petite fille a jointe par téléphone en composant un numéro au hasard. L'agent de police ne prend pas au sérieux le signalement car cette personne ne peut donner que les seules faibles indications qu'elle a eues par la petite fille. Cette dame décide alors de retrouver seule cette petite fille.

Pour compléter cela, s'ajoutent des problèmes propres aux enquêteurs et aux services internes.

Certains esprits très perspicaces trouveront que la solution était évidente dès les premières pages mais une fois de plus je dirai que cela n'est pas le plus important, l'essentiel, à mes yeux résidant dans la résolution de l'énigme et ici des énigmes.
Pour ma part, manquant certainement de subtilité, mais surtout parce que je préfère me laisser entraîner par le récit, j'ai tourné les pages avec curiosité pour savoir comment les choses allaient évoluer. Je me doutais que tout cela avait un rapport mais l'ensemble de la solution, l'organisation des divers événements ne sont réellement apparus que dans les dernières pages.
J'ai beaucoup aimé la façon dont l'auteur a su présenter tout cela, en déroulant en parallèle les différents cours des enquêtes avant qu'une inflexion leur permette de se rejoindre.
C'est d'autant plus intéressant lorsque l'on constate combien le point de départ, qui représente la solution, est d'une banalité déconcertante.
A côté de cela on plonge de nouveau au milieu des vies personnelles des enquêteurs, dans le fonctionnement de ces sociétés nordiques.
Un très bon roman dans la veine des polars nordiques.

Pour l'atmosphère.

6 étoiles

Critique de Goupilpm (La Baronnie, Inscrit le 23 juin 2017, 67 ans) - 14 août 2017

Alors qu'elle fait son jogging dans un parc, une policière fait la découverte dans un buisson d'une poussette avec un bébé en hypothermie, elle appelle ses collègues avant de découvrir plus loin le cadavre de la mère. En parallèle le cadavre d'une jeune fille est découvert à bord d'un ferry qui fait la liaison entre la Suède et la Finlande.

La mise en contexte est plutôt longue car l'on suit au départ une petite fille qui se retrouve toute seule, enfermée dans sa maison. Avant d'en venir aux crimes, l'auteure fait monter le suspense et l'on ne sait pas au départ où elle veut en venir.

Ensuite l'on a deux meurtres qui de prime abord ne présentent pas de liens apparents, si ce n'est que ces deux meurtres sont confiés à la même équipe de policiers. La policière qui a trouvé le cadavre dans le parc se voit confier l'enquête concernant le parc tandis que son supérieur enquête en collaboration avec la police Finlandaise sur le meurtre du ferry. Deux policiers qui ont, comme c'est souvent le cas, des problèmes personnels, la femme n'arrive pas à se remettre d'un viol subi lors d'une enquête, l’homme ne sait plus très bien où il en est dans son couple et fait de fréquents cauchemars en relation avec une femme rencontrée lors d'une précédente enquête.

La grande partie du récit se concentre sur l'enquête parallèle d'une retraitée qui recherche la petite fille seule à la maison, on a de ce fait que les enquêtes faites par les enquêteurs professionnels piétinent, personne n'a signalé la disparition de la femme et le nombre important de personnes à bord du ferry. Le scénario est bien construit malgré que les policiers trouvent peu d'éléments pour les faire avancer. Les chapitres alternent entre les déboires de la petite fille, les vies privées des policiers ne laissant pas beaucoup de place à l’avancée des enquêtes. On a la nette impression que la vieille dame est plus douée que ces ceux-ci.

Si les pages se tournent toutes seules, après un départ touffu, et que l'on suit les enquêtes avec intérêt, le final se révèle trop rapide avec en fait peu d'éléments. On notera également que le fait que la petite fille qui pianote sur son téléphone pour trouver de l'aide tombe un peu trop facilement sur un numéro à Stockholm.

Au final un policier nordique avec une ambiance particulière réussie, une écriture intéressante, des personnages intéressants mais peut être pas assez torturés par rapport à d'autres romans du genre. Un bon moment de détente mais sans plus, toutefois il sera intéressant de suivre un autre roman .de l'auteure.

Les bas-fonds de Stockholm

6 étoiles

Critique de Marvic (Normandie, Inscrite le 23 novembre 2008, 66 ans) - 25 juillet 2014

Pourquoi une petite fille de trois ans (mais bientôt quatre !) se retrouve-t-elle enfermée seule dans un appartement pendant plusieurs jours ?
Pourquoi Jennifer, adolescente de 16 ans est-elle retrouvée assassinée sur le ferry reliant Stockholm à la Finlande ?
Pourquoi sa soeur Elise est-elle en possession du portefeuille d'un suspect ?
Pourquoi Joakim (dit Jocke) Andersson, petit ami de Jennifer, âgé de 24 ans doit-il rester au chevet de sa mère et porte-t- il des traces de coups ?

Il faudra l'implication de toute l'équipe policière mais aussi celle de Barbro Dahlström, enseignante retraitée pour élucider tous ces mystères.

Malgré le rythme de ce roman, je reste sur une légère déception. La fin est un peu confuse, et m'a demandé des retours en arrière. J'ai trouvé la "solution" des énigmes peu crédible; car s'il est vrai que pour les francophones la lecture des noms propres suédois, géographiques ou familiaux n'est pas d'une lecture facile, je me demande si les lecteurs suédois n'ont pas trouvé avant les enquêteurs, le(s) assassin(s).

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