Je vais mieux de David Foenkinos
Catégorie(s) : Littérature => Francophone
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David Foenkinos va beaucoup mieux !
J'ai retrouvé dans ce roman la vigueur de ceux que j'avais vraiment le plus apprécié chez cet auteur : ''Le potentiel érotique de ma femme'' et ''Qui se souvient de D.F. ?'' avec une pointe d''Inversion de l'idiotie'' pour les 2 polonais...
Sur ses romans précédents, David Foenkinos s'était un peu endormi sur ses lauriers et peu renouvelé selon moi.
J'ai pris par contre énormément de plaisir à découvrir ''Je vais mieux''. Dans un style bien identifiable qui me rappelle parfois le grand Milan Kundera (Le parallèle entre L'immortalité de M.K. et Le potentiel érotique est pour moi évident), David Foenkinos nous invite avec humour et auto-dérision à une introspection sur ce qui est le plus essentiel dans la vie : la famille, le travail, l'argent ou la gloire ?
Les notes de bas de page sont un régal et nous rappellent que D.F. ne se prend pas au sérieux.
Finalement, la vie n'est-elle pas une énorme plaisanterie ?
Les éditions
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Je vais mieux [Texte imprimé], roman David Foenkinos
de Foenkinos, David
Gallimard
ISBN : 9782070140107 ; 19,50 € ; 10/01/2013 ; 336 p. ; Broché -
Je vais mieux [Texte imprimé] David Foenkinos
de Foenkinos, David
Gallimard / Collection Folio
ISBN : 9782070456925 ; 8,50 € ; 27/05/2014 ; 384 p. ; Broché
Les livres liés
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Les critiques éclairs (6)
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Un titre qui tient ses promesses
Critique de Fredericpaul (Chereng, Inscrit le 19 mai 2013, 63 ans) - 16 juin 2016
Y avait-il là matière à en faire un roman de 330 pages ? eh bien oui. On s'identifie très facilement au personnage principal du livre qui nous décrit par le menu ce qu'il ressent et ce qu'il pense. Cette enquête à la recherche de la cause (des causes) de ses souffrances sont un peu les nôtres. Et David Foenkinos a su construire un personnage crédible et attachant. Il y ajoute de l'humour et de pertinentes observations psychologiques.
Et en refermant ce livre, la promesse du titre est tenue : je vais mieux.
C'est un livre à lire et à offrir...
J'en ai plein le dos
Critique de Pascale Ew. (, Inscrite le 8 septembre 2006, 57 ans) - 23 décembre 2013
Parallèlement à ce mal de dos, c’est toute sa vie qui s’effrite autour de lui. Cette crise le force à se remettre en question et à devenir acteur de sa vie. (« Mon dos m’avait simplement aidé dans cette transition, en se faisant le moteur fou de mes bouleversements. »)
Je me suis totalement identifiée au personnage narrateur. Tous les problèmes de relation que le narrateur évoque me parlent. La scène que je préfère est celle de son « déballage » avec ses parents (« J’avais l’air d’être le méchant de l’histoire. C’est sûrement ce qu’il y a de pire : vous retenez depuis des années ce que vous avez sur le cœur, et le jour où vous explosez, c’est vous qui passez pour le salaud. » « Modifier sa famille est impossible, aussi absurde, épuisante, injuste, insupportable fût-elle. »)
Et le narrateur de conclure : « C’était peut-être ça, la cause de ma souffrance : une bataille insensée et incessante qui se livrait à l’intérieur de mon corps. »
Le seul mini-bémol que j’ai noté, ce sont les incessants « … » ou silences qui ponctuent les dialogues et qui n’ajoutent vraiment rien. J’ai trouvé la fin côté coeur peu vraisemblable. Et puis, il faut toujours que les écrivains parlent du désir d’écrire : c’est vraiment lassant !
Pour le reste, j’ai A-DO-RE !
Du grand art que celui de toucher le lecteur en plein coeur
Critique de Pacmann (Tamise, Inscrit le 2 février 2012, 59 ans) - 23 novembre 2013
Gentil narrateur que le corps rappelle à la raison
Critique de Isad (, Inscrite le 3 avril 2011, - ans) - 27 août 2013
La douleur dont on voit l’intensité croître et décroître au fil des titres des chapitres qui montrent les événements qu’il subit puis ses actes est l’occasion de faire un point sur lui. Ses enfants viennent de partir du foyer, sa fille pour vivre avec un homme d’une dizaine d’années plus âgé qu’elle ce qu’il digère mal, son fils pour poursuivre ses études aux États-Unis. Il se rend compte qu’il n’aime plus sa femme et qu’il vit avec elle par habitude et tendresse. A la mort de son père, sa femme lui annonce qu’elle veut divorcer et il quitte sa maison de banlieue pour s’installer provisoirement chez des amis avant d’aller à l’hôtel où il pense écrire le livre qu’il n’a jamais eu le temps de concevoir car il vient d’être licencié. Mais ce n’est pas si simple de trouver l’inspiration.
Quant à la forme, le livre se laisse lire agréablement et les notes de bas de page sont parfois des clins d’œil qui signifient que le narrateur est lucide sur lui-même.
IF-0813-4080
Tout va bien....
Critique de Ndeprez (, Inscrit le 22 décembre 2011, 48 ans) - 26 juillet 2013
Récit plein d'autodérision (avec une légère tendance à l’hypocondrie) plein de cynisme Je vais mieux permet de passer un bon moment avec un auteur chouchou de ses dames... malgré une fin , à mes yeux , un peu bâclée
La liste de mes frustrations
Critique de Marvic (Normandie, Inscrite le 23 novembre 2008, 66 ans) - 7 juillet 2013
Au cours d'un banal déjeuner dominical avec leur vieux couple d'amis, Sylvie, artiste peintre et Édouard, dentiste, il ressent une douleur dans le dos. Douleur inédite, mais suffisamment violente pour l'obliger à s'allonger, puis à consulter.
Les premiers chapitres nous emmènent donc de consultations, en service des urgences à l'hôpital, d'examens médicaux ou autre magnétiseuse.
Mais l'évidence s'imposera: douleurs somatiques.
Alors, viendra le moment où le héros fera la liste de ses frustrations, de ses "nœuds" : son couple, l'humiliation au travail, les relations avec ses parents, la douleur du départ de ses enfants, pour finir par remonter jusqu'aux traumatismes de son enfance.
Des scènes inégales - j'avoue avoir forcément été plus touchée par le départ de enfants (!!) "les enfants étaient nos romans, mais nous ne les écrivions plus"- ; plus concernée que par son inertie (enfin presque...) au travail ou dans son couple.
Touchée aussi par cette espèce d'incommunicabilité avec ses parents dont il découvrira pourtant une autre face. "Les enfants recherchent en permanence la part manquante de l'affection, c'est ainsi."
Je ne dévoilerai pas ce qui suivra, les répercussions qu'aura sur sa vie cette fameuse et irrégulière douleur.
Malgré quelques beaux chapitres, j'ai souvent trouvé les états d'âme un peu longs; le héros s'écoute; la moitié du livre abordant son parcours médical ; difficile de partager les angoisses d'un homme qui passe une radio (terrible le contact avec la table de radio !)...
Entre chaque chapitre, sont indiqués le niveau de la douleur (sur l'échelle classique de 1 à 10) et l'état d'esprit; un petit procédé comme un clin d'œil, original et sympathique.
Mais il me reste de cette lecture un sentiment de déception, de longueur, je n'ai pas réussi à trouver particulièrement drôles les scènes médicales.
Je n'ai pas apprécié cette forme d'humour et cette façon de rendre anodins les problèmes graves de la vie ainsi qu'une sorte de facilité dans le déroulement de la seconde partie.
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j'en ais plein le dos | 1 | Stradivarius | 17 février 2015 @ 12:08 |