Les poètes morts n'écrivent pas de romans policiers de Björn Larsson
(Döda porter skriver inte kriminalromaner)
Catégorie(s) : Littérature => Policiers et thrillers
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N'est pas Mankell qui veut...
L'intrigue est simple et finalement bien présentée : un poète, qui a décidé d'écrire et publier un roman policier - qui semble être un chef d'oeuvre - se fait assassiner dans des conditions curieuses. Une analyse rapide conclurait à un suicide, mais l'inspecteur Barck ne s'y laisse pas prendre !
Tout cela se présente bien mais on apprend très vite que l'enquêteur a des prétentions littéraires, en matière de poésie justement. A partir de là l'auteur ne nous épargne rien en citant en permanence des poèmes (?) suédois ou plus rarement étrangers qui, de mon point de vue, n'ont pas grand chose à voir. On peut bien sûr sauter les passages concernés, j'aurais préféré que Monsieur Larsson s'en charge, d'autant que le volume comporte presque 500 pages !
Le lecteur français est souvent attiré par les productions suédoises, et les auteurs semblent l'avoir bien compris et vouloir en profiter, mais "faut pas pousser". A un moment donné l'enquêteur se demande comment réagirait le commissaire Wallander! Clin d'oeil amusant et révélateur...
On peut s'abstenir.
Les éditions
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Les poètes morts n'écrivent pas de romans policiers [Texte imprimé], roman Björn Larsson traduit du suédois par Philippe Bouquet en collaboration avec l'auteur
de Larsson, Björn Bouquet, Philippe (Traducteur)
B. Grasset
ISBN : 9782246784524 ; 22,00 € ; 24/10/2012 ; 496 p. ; Relié
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Les critiques éclairs (1)
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excellent
Critique de Pjb33 (Bordeaux, Inscrit le 15 août 2016, 72 ans) - 13 septembre 2016
Il me semble que Larsson a ses qualités qui lui sont propres : personnages fouillés, intrigue à la fois simple et complexe, bonne connaissance de la poésie, puisqu'il a choisi comme héros des écrivains et des poètes. Et s'il parsème son texte de poèmes (à peine 2% du total, tout de même, c'est pas la mer à boire), ils me semblent ici nécessaires et bien amenés.
Pourquoi vouloir la séparation totale des genres ? La littérature est une, et elle peut entremêler poésie, roman, théâtre, essai même. C'est à nous de nous adapter à l'écriture des auteurs, de la faire nôtre, s'il se peut. J'avoue avoir bien réussi.
Et ce n'est pas si fréquent, un roman policier qui ne se termine vraiment pas bien. Donc à marquer d'une pierre blanche.
Traduction impeccable, comme toujours avec Philippe Bouquet, un de nos grands traducteurs et introducteurs de littérature suédoise.
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