Double Dexter de Jeffry P. Lindsay
(Double Dexter)
Catégorie(s) : Littérature => Policiers et thrillers
Moyenne des notes : (basée sur 2 avis)
Cote pondérée : (50 738ème position).
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Un polar distrayant.. sans plus.
C'est la première fois que je passe de la télé au roman, d'habitude c'est l'inverse, je préfère lire le livre avant de voir le film. Mais les intrigues de la série étant différentes de celles des livres, j'ai donc lu Double Dexter.
La série est d'une très grande qualité, et la dernière saison diffusée sur la chaîne cryptée est passionnante du début à la fin, les acteurs sont tous très bons, l'intrigue haletante.
On est souvent déçus par le film après avoir lu le livre, et bien cette fois-ci c'est le contraire.
Alors mon jugement est certainement altéré, influencé par la qualité de la série télé, et je m'attendais à un grand roman, avec beaucoup de suspense, des rebondissements, des surprises, des révélations.
Et bien j'ai été déçu, ce dernier opus n'est pas un mauvais polar, mais ce n'est pas un grand polar non plus. Le commentaire en dernière page résume assez bien la situation: "Jeff Lindsay est un bon écrivain"; Oui c'est un bon écrivain, mais ce n'est pas un grand écrivain.
Certes, le roman se lit bien, l'histoire est assez prenante, il y a un peu de suspense, l'humour de Masuoka est présent, la grossièreté de Déb aussi.
C'est un polar distrayant, mais ce n'est pas un grand polar, ce n'est pas un furieux page turner que l'on pose sur la table uniquement après avoir lu la dernière page.
C'est donc globalement une déception pour moi.
Les éditions
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Double Dexter
de Lindsay, Jeffry P.
Points
ISBN : 9782757828786 ; 7,90 € ; 03/01/2013 ; 414 p. ; Poche
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Deux Dexter pour le prix d'un seul
Critique de AmauryWatremez (Evreux, Inscrit le 3 novembre 2011, 55 ans) - 13 juin 2013
Ce n'est pas que les histoires soient formidables.
C'est toujours un peu les mêmes procédés, comme dans les séries télévisées, avec les mêmes « gimmicks » :
Dexter a un ennui sérieux qui l'empêche de continuer ses activités de justicier sombre, il se lance sur une fausse piste qui s'avère un piège et tout finit sur un « climax » grandiose qui met en jeu la vie de ses proches ; son frère, sa sœur, et dans les deux derniers opus, ses enfants adoptifs, Cody et Astor. Et à la fin tout redevient « normal », et Dexter peut enfin assouvir de nouveau ses pulsions.
Fort heureusement, ce n'est pas ça le plus important, mais l'atmosphère et le ton très caustique, voire cynique, de l'auteur qui à travers la voix de Dexter, qui est le narrateur, se moque de tous les travers de la médiocrité quotidienne, des conventions sociales hypocrites et du « politiquement correct » qui ne l'est pas moins, de ce qu'il faut faire pour plaire et s'intégrer, sans pour autant être sincère.
Le personnage essaie de comprendre l'espèce humaine à laquelle il estime ne pas appartenir mais n'y arrive pas, tente de résoudre ses crises de couples et amicales sur les clichés qu'il a vu à la télévision dans les « soaps » sentimentaux interminables pour ménagères et y réussit car au fond, les sentiments ne sont basés que sur des leurres comprend-t-il, ou presque tous.
Dexter est donc un « serial-killer », psychopathe car traumatisé à trois ans par le meurtre sanglant de ses parents, qui a été recueilli par Harry, son père adoptif, qui s'apercevant des pulsions homicides du garçon les a canalisées afin que celles-ci ne s'exercent que sur des meurtriers que la police a laissé libres car n'ayant pas assez de preuves
Donc certaines nuits, quand son « passager noir » s'éveille, Dexter tue des criminels, et y prend plaisir, toujours après avoir soigneusement réuni tout ce qu'il fallait pour se prouver à lui-même la culpabilité de ses proies.
Dans « Double Dexter », il est confronté à un assassin qui prétend non seulement le copier mais aussi le surpasser, après l'avoir surpris dans ses activités coupables. Dexter joue avec lui au jeu du chat et de la souris mais il semblerait qu'il soit cette fois-ci tombé sur plus fort que lui et plus doué pour la comédie des hypocrisies sociales. L'on comprend à la fin du roman qu'il faut vraiment se méfier des braves types et qu'il n'est pas forcément conseillé de faire faire du scoutisme à ses enfants.
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