La Paix des dupes de Philip Kerr
(Hitler's Peace)
Catégorie(s) : Littérature => Policiers et thrillers
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(basée sur 3 avis)
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Invraisemblable
Ceux qui ont été envoûtés par la Trilogie berlinoise seront très déçus. Kerr a perdu sa touche dans ce roman d'espionnage, dont les figures de proue paraissent bien fades, si on les compare à Bernie Gunther. Un germaniste bizarrement embauché par Roosevelt pour l'assister à la conférence de Téhéran, et un officier de l'armée allemande.
L'idée de départ est accrocheuse : un complot se trame en vue d'assassiner Staline, Roosevelt et Churchill qui doivent se rencontrer à Téhéran. Par ailleurs, on append aussi que des tractations secrètes se déroulent pour signer la paix... entre l'Allemagne et les États-Unis... ou la Russie. Cette hypothèse ne tient pas la route, pourtant elle servira de pivot à toute l'intrigue.
La rencontre entre Hitler, Staline et Roosevelt, à la fin du livre relève du plus pur délire.
L'auteur encombre l'histoire d'une pléthore de personnages secondaires que l'on a du mal à suivre. Le récit s'étire dans un méli-mélo de développements peu intéressant. L'action est distillée au compte-goutte tout au long de cette interminable brique de 660 pages. Un ratage complet.
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Les éditions
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La Paix des dupes
de Kerr, Philip
le Livre de poche
ISBN : 9782253162414 ; EUR 8,60 ; 03/10/2012 ; 624 p. ; Broché
Les livres liés
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Les critiques éclairs (2)
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Brillant roman d’espionnage
Critique de Ravenbac (Reims, Inscrit le 12 novembre 2010, 59 ans) - 3 décembre 2021
Présentation éditeur(extrait): " Dans l’entourage d’Hitler, on œuvre discrètement pour sauver les meubles. Partout, de Londres à Téhéran, agents secrets, sbires et traîtres de tous bords s’en donnent à cœur joie. Meurtres, complots, projets d’attentats se succèdent dans une atmosphère d’urgence extrême."
Philip Kerr est un virtuose de la narration. Difficile de lâcher ce brillant roman d’espionnage.
Rendez-nous Bernie Gunther !
Critique de Pacmann (Tamise, Inscrit le 2 février 2012, 59 ans) - 6 février 2019
Ce n’est pas seulement cela qui cloche dans le récit, qui parvient à ennuyer les adeptes les plus férus de l’histoire de la seconde guerre mondiale, avec un manifeste risque d’endormissement qu’est le passage où on évoque la traversée interminable du cuirassé USS Iowa vers l’Europe.
Il s’agit donc d’un des livres de l’auteur Britannique à éviter, même si çà et là on retrouve quelques bons passages, sans que la mise soit sauvée.
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