Chronique d'une mort annoncée de Gabriel García Márquez
( Crónica de una muerte anunciada)
Catégorie(s) : Littérature => Sud-américaine
Moyenne des notes : (basée sur 21 avis)
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Quelle technique narrative !...
Ah !. Avec Garcia Marquez il ne faut jamais dix pages pour être dans l'ambiance !
Ici, c’est à une véritable tragédie classique à laquelle il nous fait participer. Il y a unité de lieu et unité de temps, puisque tout se passe sur une nuit et l'aube. Mais le sujet !. Une tragédie tressée par le destin ou le hasard, tout dépend le nom que vous préférez donner à la chose. Mais le résultat reste le même…
Comme dans le théâtre antique, dans lequel tout le monde connaissait l'histoire et la fin avant que d’en écouter les premières répliques, Gabriel Garcia Marquez n'entend pas créer un suspense quant à la fin de l’histoire qu’il nous conte. En effet, voici la toute première phrase de son texte : « Le jour où il allait être abattu, Santiago Nasar s’était levé à cinq heures et demie du matin. » Voilà, c'est clair : Santiago Nasar, héros principal héros de cette histoire, va mourir.
Pourquoi ?. Par qui ?… Là non plus Garcia Marquez ne va pas en faire tout un suspense. La raison est la perte de virginité d'une jeune femme découverte le soir de ses noces par l'époux plus que déconfit. Elle déclare que Santiago Nasar en est le responsable, mais sans une énorme conviction. Les assassins ? Les deux frères de la belle, habitués à manier le couteau puisque leur métier est de tuer et de débiter les cochons.
Et pourtant, du suspense il n’en manque pas !… Et tout tient dans l’écriture de Garcia Marquez, dans sa façon de traiter son sujet. On en arrive à oublier comment les choses doivent se terminer… Comment ? Deux hommes qui avertissent tous ceux qu’ils croisent de ce qu’ils vont tuer un homme du village vont y arriver ?. Et cela alors que tout le village en est au courant et que nombreux sont ceux qui vont tenter d'éviter ce massacre ?...
Santiago Nasar est le jeune homme le plus riche de la petite communauté, mais fort apprécié par tous, y compris par ses assassins.
Un repentir chez ses assassins ? Certes non ! Ecoutez un des deux se confier au prêtre :
« -Nous l'avons tué sciemment, dit Pedro Vicario. Mais nous sommes innocents. - Peut-être devant Dieu, dit le père Amado. - Devant Dieu et devant les hommes, précisa Pablo Vicario. Il s'agissait d’une affaire d’honneur. » Et voilà !… Ils ne changeront jamais d’avis. Par contre, ils auront tout fait pour que quelqu'un les empêche de commettre ce meurtre. En vain. Le destin ou le hasard, vont faire en sorte que les choses se passent comme il l’a décidé.
Garcia Marquez est génial car il va nous tenir en haleine tout au long du récit, comme si nous ne connaissions pas déjà la fin. Je crois que seul un très grand auteur peut se permettre cela et réussir. C'est un bonheur que de lire un livre comme celui-ci.
Les éditions
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Chronique d'une mort annoncée [Texte imprimé], roman Gabriel García Márquez trad. de l'espagnol, Colombie, par Claude Couffon
de García Márquez, Gabriel Couffon, Claude (Traducteur)
B. Grasset / Les Cahiers rouges (Paris. 1983)
ISBN : 9782246267447 ; 7,05 € ; 18/04/2002 ; 133 p. ; Poche -
Chronique d'une mort annoncée [Texte imprimé], roman Gabriel García Márquez trad. de l'espagnol par Claude Couffon
de García Márquez, Gabriel Couffon, Claude (Autre)
le Livre de poche / Le Livre de poche
ISBN : 9782253043973 ; 5,70 € ; 01/11/1987 ; 116 p. ; Poche
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Les critiques éclairs (20)
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La menace de mort et son traitement
Critique de Veneziano (Paris, Inscrit le 4 mai 2005, 46 ans) - 1 octobre 2019
Ce thriller latino ne manque ni de verve ni de rebondissement. Humour noir et effusion de sang sont mêlés pour mieux nous interroger sur les garanties de la population face à la sécurité, le droit à l'ordre public et à l'évolution des moeurs en matière familiale. Beaucoup d'interrogations sur les libertés fondamentales sont ouvertes de manière brutales, bien qu'une ironie burlesque, donc sarcastiques, soit ici présente. Cela bouscule et fait prendre du recul sur nos modes de vie.
Un livre à la fois pessimiste et compatissant
Critique de Cédelor (Paris, Inscrit le 5 février 2010, 52 ans) - 6 juillet 2018
C’est ainsi que j’ai découvert au fil des pages, une véritable histoire racontée par un auteur qui a la technique pour maîtriser ce type de narration qui n’a rien d’évident, celle d’un reporter qui revient 20 ans plus tard interroger les différents témoins d’un assassinat qui a eu lieu dans un petit village de Colombie. C’est écrit dans un style faussement journalistique (même si l’auteur est journaliste de son métier !), un vrai petit bijou de construction narrative, où l’on passe d’un témoin à l’autre, d’un point de vue à l’autre, d’un moment à l’autre, sans jamais perdre le fil de l’histoire qui est centrée pourtant presque uniquement sur un même lieu, le village et une même période de temps, les quelques heures qui précèdent l’assassinat.
L’originalité de cette histoire d’assassinat, est que l’on connaît dès le début qui en est la victime et qui en sont les assassins et pourquoi. L’intérêt du livre n’est pas là, il réside dans le fait de nous faire découvrir par petites touches successives comment c’est arrivé, comme on en a pu arriver là, et pourquoi on n’a pas pu ou voulu l’en empêcher alors qu’il en aurait été mille fois possible. Comme si l’auteur avait voulu pointer les bassesses et les faiblesses humaines. Ce qui en fait un livre à la fois pessimiste et compatissant sur l’homme, avec une certaine dose de dérision et d’humour. Et il faut avouer que c’est bien fait.
C’est un livre plaisant à lire, sans que ce soit un chef d’œuvre pour autant. Le livre est court et se lit vite, et la tension ne se relâche jamais jusqu’à la fin. C’est déjà en soi une vraie performance, vu l’intrigue choisie où les tenants et aboutissants sont connus dès le début. Et cerises sur le gâteau, j’ai eu le plaisir d’y retrouver de vieilles connaissances de « Cent ans de solitude », les colonels Auréliano Buendia et Gerineldo Marquez, en un clin d’œil que l’auteur a fait à son œuvre maîtresse !
Bof.
Critique de ARL (Montréal, Inscrit le 6 septembre 2014, 38 ans) - 29 décembre 2014
De la littérature d'amérique du sud
Critique de Gregou (, Inscrit le 20 février 2013, 38 ans) - 20 février 2013
Un petit bijou
Critique de BJ64 (, Inscrit le 29 décembre 2011, 38 ans) - 29 décembre 2011
Et les différents chapitres ne font finalement que décrire les évènements qui conduisent à ce dénouement.
Pourtant, on ne s'ennuie pas une seule seconde lors de la "chronique d'une mort annoncée", racontée par Garcia Marquez!
C'est possible grâce à un style savoureux, une narration ponctuée de petites touches d'humour, qui n'est jamais lassante, jamais trop longue. On arrive facilement à comprendre les différents personnages de l'histoire, habitants de ce village sans problèmes apparents... et pourtant où, comme dans tout groupe humain, l'amour, la trahison, la religion, le désir de vengeance, la loyauté et les commérages de village vont former la recette du drame, décrit tout en finesse. La structuration du récit est juste parfaite, on se laisse facilement emporter par tous les détails donnés, comme si on avait assisté à la scène.
Le pari était risqué de commencer par la fin de l'histoire, mais complètement réussi !
Le destin et l'honneur
Critique de Saumar (Montréal, Inscrite le 15 août 2009, 91 ans) - 20 juin 2011
Le récit s’ouvre sur deux rêves de Santiago Nasar : le bois de figuiers (il rêve toujours d’arbres) et l’avion de papier d’étain (où il se trouvait seul). Sa mère, pourtant interprète de rêves, et la plus réputée dans le village, n’avait décelé aucun mauvais augure. Des événements importants se succèdent durant les vingt-quatre heures suivant le drame: la préparation de l’arrivée, à grande pompe, de l’évêque et le mariage effréné de Bayardo San Roman avec la belle Angela, sœur des jumeaux Vicario. Elle connaissait peu son futur et l’absence d’amour l’apeurait, mais sa mère, qui trouvait ce nouveau riche intéressant, a tôt fait disparaître son inquiétude, lui disant :
« l’amour aussi ça s’apprend ». Il lui a acheté la plus belle maison convoitée du village.
Les discours rapportés joints aux actions caractérisent la narration dans ce roman. Ce qu’on prend comme l’accessoire devient l’essentiel que Gabriel García Márquez a si bien structuré, et qu’on apprécie. On sent que l’auteur est à l’aise dans ses explications. Étant né en Colombie, il nous fait découvrir la façon de vivre et de penser de chaque classe sociale de ce pays. L’authenticité de Latino-Américain paraît dans ses écrits, ce qui fait, je crois, le succès de son œuvre. Gabriel García Márquez a obtenu le prix Nobel en 1982 pour ses romans et nouvelles.
humour et rythme
Critique de Prince jean (PARIS, Inscrit le 10 février 2006, 50 ans) - 7 mars 2011
en fond de cette histoire passionnante, c'est aussi une réflexion sur de nombreux thèmes que nous propose Garcia Marquez, mais je crois qu'il ne faut pas dramatiser ce roman qui demeure, pour moi, un merveilleux récit baroque.
c'est de la littérature vivante, riche, colorée, généreuse, à lire sans délai.
Je n'accroche toujours pas
Critique de Florian1981 (, Inscrit le 22 octobre 2010, 43 ans) - 2 novembre 2010
Une tragédie pathétique
Critique de Oburoni (Waltham Cross, Inscrit le 14 septembre 2008, 41 ans) - 14 mars 2010
On revit ce matin moite, chargé de fatigue et d'alcool après un mariage en grande pompe mais terminé grotesquement. Les heures redéfilent, tic-tac sec alimenté par les témoignages des dernières personnes à avoir vu Santiago vivant; témoins qui se contredisent les uns les autres quand ils n'ont pas du mal à se souvenir précisément.
Le meurtre aurait-il pu être stoppé ? Oui, si on s'en tient a la mécanique des événements dont pourtant peu -par lâcheté, naïveté ou complaisance- oseront tenter de s'emparer du contrôle. Même la motivation des assassins parait parfois flancher ! Ont-ils cherché à ce que quelqu'un les extirpe de ce que "l'honneur" les pousse à accomplir ? Le lecteur se fera son opinion, mais une chose est sûre : si c'est le cas personne ne les aidera, personne ne les arrêtera. Seuls, ils seront jetés face à un choix terrible sans pour autant en assumer les conséquences pleinement -"nous ne sommes pas coupables" diront-ils... Oui, eux aussi, aussi faibles que les autres.
Mais c'est bien connu, mieux vaut blâmer le destin, la fatalité, plutôt que d'avoir le courage d'assumer ses responsabilités. Gabriel G. Marquez, très dur sur la nature humaine, montre bien ce qu'il en est : la mort de Santiago Nasar est, au fond, une tragédie pathétique qui aurait été impossible sans les bassesses de la plupart des protagonistes.
Tirez-en les leçons morales que vous voulez...
J'ai pourtant du mal avec le style. On dirait la "chronique" d'un fait divers tel que relaté dans un journal spécialisé dans le crime, un genre de "Faites entrer l'accusé" mais à l'écrit. Seule la tension des dernières pages, qui culmine avec une fin brutale quoique un peu grotesque, sauve du ton monocorde. C'est court sans être percutant et, si le narrateur va remuer un passé qui souille tout un village, on ne sent pourtant pas cette atmosphère d'air irrespirable à laquelle on pourrait s'attendre ( ou bien l'auteur l'a-t-il mal rendue ? ).
Plaisant à lire, mais sans plus.
Chronique d’un génie qui dépasse tout entendement !
Critique de Aidaa (Rabat, Inscrite le 4 novembre 2008, 52 ans) - 8 novembre 2008
Bayardo San Roman, arrogant et nouveau riche, venait de débarquer dans le village Sud-Américain et devait épouser Angela Vicaro. Elle est belle. Il lui a acheté la plus belle maison du coin, celle dont elle rêvait. Il prépare un grand mariage avec tout le faste surdimensionné. Tout le village y est convié. Le mariage dont « ils n’auront pas assez d’une vie pour le raconter ». La belle n’était pas sûre de ses sentiments. On n’en sait pas trop : elle aime, elle n’aime pas ? Mais, elle se contente d’accepter tout de même de convoler en justes noces. Elle « se serait presque réjouie qu’il oublie de venir, mais elle n’aurait pas supporté qu’il la plante là bas toute habillée », car « Il n’existait pas d’affront public plus humiliant pour une femme que d’être abandonnée en robe blanche ». La nuit de noces, elle n’est plus vierge et elle annonce sans conviction que c’était Santiago Nassar le responsable. Le mari malheureux et déçu, la dépose presque indécemment, avant l’aube chez sa famille. Ses deux fréres Vicario qui ne badinent pas avec l’honneur doivent se venger et l’annoncent sur le chemin, comme s’ils se font une justice. Une justice dont personne ne doute, car c’était une vengeance presque « légitime »! Tout le village savait et cautionnait ce crime annoncé.
De fil en aiguille, l’auteur construit ainsi un village en Amérique du Sud et le peint en fresque colorée, ainsi que les portraits des différents protagonistes de cette histoire dont le destin s’entremêle autour de cette fantastique intrigue. Il donne tour à tour le pinceau à chacun de ses personnages pour qu’il peigne l’autre. C’est assez original comme technique. Avec son ton anecdotique, fluide et pictural, le narrateur nous accompagne un moment, le temps de nous présenter un peu les lieux et les gens. Puis, le temps que l’on se familiarise avec l’ambiance et que l’on s’attache aux lieux et aux gens, il s’absente longuement et nous lâche troublé en plein village avec ses différents personnages truculents et presque touchants. On se sent vraiment dedans et on écoute même le fado de « l’amour invisible ». Ce récit pittoresque et enchanteur est prétexte à raconter les traditions de ces gens, leur philosophie de la vie, ainsi que leur quotidien. Des gens qui vivent en vase clos entre eux, presque coupés du monde et noyés dans des préjugés dans lesquels ils se complaisent naïvement. On compatit avec les malades assis sur le seuil des portes pour recevoir la médecine de Dieu. Les femmes sont très présentes dans ce récit, elles sont belles. Ce sont elles qui annoncent la couleur même si « elles ont été élevées pour savoir souffrir ». On est frappé et invité délicatement à méditer sur certaines questions, comme le destin, si on pouvait l’arrêter ou le changer une fois qu’on est averti. La rumeur s’était répandue en quelques heures et chacun savait que Santiago Nassar allait être tué sauf la future victime, par on ne sait quelle série de hasards. Personne n’avait pris l’initiative d’aller l’avertir pour arrêter ce drame. Pourtant on aimait bien Santiago Nassar dans le village. Certains avaient cru en une simple fanfaronnade d’ivrognes sans conséquences, d’autres s’étaient résignés en une fatalité du destin qu’on ne pourrait arrêter quoiqu’on fasse. D’autres avaient même cautionné une « justice légitime » pour laver le bonheur bafoué de la famille Vicario. Malgré le bonheur idéalisé de la petite vie racontée, Il y a cette délicate note d’humour qui grossit délicatement certaines horreurs et qui nous pousse à nous indigner du silence et de la lâcheté générale. Cela devient par moment gênant et hallucinant de se taire. On refuse d’admettre que la vie puisse être ainsi dans ce village. On a même presque envie d’aller crier notre révolte pour changer les mentalités là bas. C’est peut être ce qu’a tenté subtilement Gabriel Garcia Marquez dans ce récit.
Parfait.
Critique de -Moi- (, Inscrit le 13 mars 2008, 43 ans) - 19 octobre 2008
mon chouchou
Critique de Quintessence (, Inscrite le 20 mars 2007, 51 ans) - 12 juin 2007
je l'ai trouvé passionnant et brossant tellement bien la réalité de ce pays, de cette culture qui à nous peut sembler tellement lointaine
le titre à lui seul est extraordinaire
dommage que je ne comprenne pas mieux l'espagnol
Fatalité
Critique de Soili (, Inscrit le 28 mars 2005, 51 ans) - 17 avril 2007
Etrange bouquin dans lequel Santiago Nasar se dirige vers la mort sans comprendre ce qui lui arrive et avec un enchainement des évènements où tous ceux qui pouvaient empêcher l'issue fatale ne le font pas pour diverses raisons.
Son destin était de mourir ce jour là et rien semble-t-il ne pouvait l'empêcher, personne ne prend ses responsabilités pour empêcher le drame, chacun laissant le soin aux autres d'agir.
Livre surprenant où se mêlent l'humour, le sordide, la grotesque. On notera au passage que l'auteur fait de nouveau un clin d'oeil à cent ans de solitude par l'intermédiaire du père de bayardo san roman qui a combattu Aureliano Buendia.
avec ce livre mon avis reste mitigé sur l'auteur.
Original, mais...
Critique de Gabri (, Inscrite le 28 juillet 2006, 38 ans) - 7 avril 2007
un petit bijou
Critique de Araknyl (Fontenay sous Bois, Inscrit le 5 mai 2006, 54 ans) - 16 février 2007
Le mystère, la tradition, la débauche, la religion, la vengance, l'argent, l'honneur, le meurtre, le destin, tout y est. On met met dans la peau de chaque personnage, on observe de l'intérieur du livre le déroulement du drame, on se désole de l'issue sans vraiment chercher à l'arrêter... Le style est une merveille, la construction admirablement amenée, le déroulement palpitant.
Un chef d'oeuvre !
chronique de l'absurdité ordinaire
Critique de Oxymore (Nantes, Inscrit le 25 mars 2005, 52 ans) - 13 octobre 2006
Pourtant, le contre-pied de cette vision idyllique réside dans l'idiotie générale, la lâcheté involontaire de tout un village, le silence funeste au milieu des fastes de la noce qui va mener Santiago Nasar sous les lames acérées des frères Vicario.
Le motif de cette mort autant que l'enchainement incroyable des événements donne au roman un ton quelquefois proche de la farce même si l'amour est le grand générateur de ce drame et Bayardo San Roman le véritable héros malheureux. On peut noter que le narrateur est Marquez lui-même; on peut donc se demander si cette chronique est basée sur un fait réel et connu de l'auteur.
comme quoi....
Critique de Prouprette (Lyon, Inscrite le 5 février 2006, 40 ans) - 20 mai 2006
Un homme en sursis
Critique de Nothingman (Marche-en- Famenne, Inscrit le 21 août 2002, 44 ans) - 20 décembre 2003
Gabriel Garcia Marquez monte une mécanique d'orfèvre pour raconter ce faits divers. On connaît la fin et pourtant on reste pris dans cette histoire où se mélangent l'honneur bafoué d'une famille et le destin tragique d'un homme qui avance insouciant vers sa fin.
A Lucien
Critique de Jules (Bruxelles, Inscrit le 1 décembre 2000, 80 ans) - 10 avril 2003
Comme un western classique
Critique de Lucien (, Inscrit le 13 mars 2001, 69 ans) - 9 avril 2003
Comment pourrait-on échapper au destin?
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