Le mystère Sherlock de J. M. Erre
Le mystère Sherlock de J. M. Erre
Catégorie(s) : Littérature => Policiers et thrillers
Critiqué par Fabian, le 29 novembre 2012
(Inscrit le 28 septembre 2011, 43 ans)
Critiqué par Fabian, le 29 novembre 2012
(Inscrit le 28 septembre 2011, 43 ans)
La note : 
Moyenne des notes :
(basée sur 13 avis)
Cote pondérée : (3 096ème position).
Visites : 6 345
Moyenne des notes :
(basée sur 13 avis)
Cote pondérée :
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Humour et meurtres à gogo !
Présentation de l'éditeur:
Meiringen, Suisse. Les pompiers dégagent l'accès à l'hôtel Baker Street. Cet établissement, charmant et isolé, a été coupé du monde pendant trois jours à cause d'une avalanche.
Personne n'imagine que, derrière la porte close, se trouve un véritable tombeau. Alignés dans la chambre froide reposent les cadavres de dix universitaires. Tous sont venus là, invités par l'éminent professeur Bobo, pour un colloque sur Sherlock Holmes. Un colloque un peu spécial puisque, à son issue, le professeur Bobo devait désigner le titulaire de la toute première chaire d'holmésologie de la Sorbonne. Le genre de poste pour lequel on serait prêt à tuer... Hommage, plein de rebondissements, à Sherlock Holmes et à Agatha Christie; regard amusé sur le petit monde de l'Université ; humour et légèreté. Pour lutter contre la déprime ambiante, Le Mystère Sherlock est idéal !
Biographie de l'auteur:
J. M. Erre est l'auteur, entre autres romans, de Prenez soin du chien et de Série Z, tous deux parus aux éditions Buchet/Chastel.
Mon avis:
Un huis clos hilarant inspiré du roman « les dix petits nègres » de Agatha Christie. Des universitaires participant à un colloque sur Sherlock Holmes (tous autant illuminés) se retrouvent ensevelis sous une avalanche, dans un hôtel en Suisse près des chutes de Reichenbach (célèbre dans l'univers holmésien, en tant que cadre de l'affrontement mortel entre Holmes et son ennemi intime le professeur Moriarty). Luigi Rigatelli, le directeur de l'hôtel, parti avertir les secours, retrouve l'hôtel accompagné du lieutenant Poséidon et du caporal Flipo (deux prix Nobel de l'inefficacité). Heureusement, le brillant inspecteur Lestrade averti plus tôt par un universitaire au téléphone les rejoint. Sur place, l'horreur, les dix corps des universitaires sont alignés dans la chambre froide de la cuisine. Lestrade, pour résoudre cette énigme possède les écrits d'une journaliste d'investigation Audrey Marmouzin infiltrée dans le colloque en tant que femme à tout faire de l'hôtel Baker Street. Dans ces lettres, les meurtres se suivent et la paranoïa des universitaires est à son paroxysme. Un livre à l'humour massacrant, chaque page nous procure un sourire (je peux comprendre que certains trouvent cela pesant). Les personnages sont désopilants et on ne s'ennuie pas une seconde. J'avoue que l'intrigue finale est tirée par les cheveux et peu crédible, mais le dernier chapitre me fait démentir. J'ai dévoré ce livre sur deux jours. On est loin d'un énième pastiche sur Sherlock Holmes. Ce livre est original est drôle, que demander de plus ?
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Les éditions
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Le mystère Sherlock [Texte imprimé], roman J. M. Erre
de Erre, J. M.
Buchet-Chastel
ISBN : 9782283025628 ; 20,30 € ; 02/02/2012 ; 328 p. ; Broché
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Consternant
Critique de Homo.Libris (Paris, Inscrit le 17 avril 2011, 58 ans) - 16 avril 2016
Je ne connaissais pas cet auteur, mais les bonnes critiques faites sur ce site à propos de son premier roman "Qui va s'occuper du chien", faisant notamment référence plusieurs fois à un "humour déjanté", m'ont engagé à la lecture de ce livre. Hélas, rupture de stock chez mon libraire habituel : je me suis donc rabattu sur "Le mystère Sherlock", autre roman du même auteur. Comme l'indique le titre, J.-M. ERRE utilise le célèbre personnage de Conan Doyle en l'accommodant à une sauce "dix p'tits nègres". Parfait, allez hop, adopté, en route pour la lecture ; j'espérais ainsi voir ce qu'on pouvait faire de burlesque avec Sherlock HOLMES sur un thème d'Agatha Christie lui-même plusieurs fois repris. Quelle déception !
Pas une once d'humour décalé, pas une ombre de comique, pas un angström de déviance, bref rien qui puisse déclencher chez moi une quelconque hilarité ; parfois juste un rictus de dépit que d'aucuns m'observant auraient pu prendre pour un sourire... Tout est d'une tristitude royale et d'un ennui poussif. On aurait pu dire que l'auteur abuse du comique de répétition, si justement ce roman n'avait du terme que la répétition. D'autre part, je suis étonné, pour un livre écrit par un auteur présenté comme professeur de français*, de la pauvreté du vocabulaire et des nombreuses approximations de langage... Le roman est sans doute destiné à ses cancres lors des récréations, histoire de les éveiller au moins à la lecture, si ce n'est à la littérature ?! L'auteur-professeur ferait mieux d'essayer d'élever le niveau de son auditoire plutôt que de flatter leur naturelle paresse ! Quant à la chute, elle est tellement tirée par les cheveux, que ce n'est plus un pastiche mais un postiche (humour à la hauteur de ce qu'on peut trouver dans ce livre... C'est dire !)...
Seul intérêt, encore que la lecture d'un essai serait plus enrichissante sans doute pour les lecteurs férus du célèbre détective so british, ce sont les trois ou quatre passages d'analyse littéraire de l'œuvre et du personnage de Conan DOYLE. Hélas, je ne suis pas suffisamment versé dans cet univers pour juger de la justesse des dires de J.-M. ERRE...
Lisez l'excellente critique de Frunny ci-dessous et vous serez très proche d'un avis éclairé sur le sujet ...
* Professeur de français à Sète, autant dire que nous ne sommes pas prêts de voir fleurir un nouveau Brassens... ou alors vraiment autodidacte !
Pas une once d'humour décalé, pas une ombre de comique, pas un angström de déviance, bref rien qui puisse déclencher chez moi une quelconque hilarité ; parfois juste un rictus de dépit que d'aucuns m'observant auraient pu prendre pour un sourire... Tout est d'une tristitude royale et d'un ennui poussif. On aurait pu dire que l'auteur abuse du comique de répétition, si justement ce roman n'avait du terme que la répétition. D'autre part, je suis étonné, pour un livre écrit par un auteur présenté comme professeur de français*, de la pauvreté du vocabulaire et des nombreuses approximations de langage... Le roman est sans doute destiné à ses cancres lors des récréations, histoire de les éveiller au moins à la lecture, si ce n'est à la littérature ?! L'auteur-professeur ferait mieux d'essayer d'élever le niveau de son auditoire plutôt que de flatter leur naturelle paresse ! Quant à la chute, elle est tellement tirée par les cheveux, que ce n'est plus un pastiche mais un postiche (humour à la hauteur de ce qu'on peut trouver dans ce livre... C'est dire !)...
Seul intérêt, encore que la lecture d'un essai serait plus enrichissante sans doute pour les lecteurs férus du célèbre détective so british, ce sont les trois ou quatre passages d'analyse littéraire de l'œuvre et du personnage de Conan DOYLE. Hélas, je ne suis pas suffisamment versé dans cet univers pour juger de la justesse des dires de J.-M. ERRE...
Lisez l'excellente critique de Frunny ci-dessous et vous serez très proche d'un avis éclairé sur le sujet ...
* Professeur de français à Sète, autant dire que nous ne sommes pas prêts de voir fleurir un nouveau Brassens... ou alors vraiment autodidacte !
Excellent !
Critique de Shan_Ze (Lyon, Inscrite le 23 juillet 2004, 41 ans) - 10 septembre 2015
Je n'ai jamais lu les livres de Sherlock Holmes de Conan Doyle mais je connais le personnage ainsi que son fameux acolyte Dr. Watson. Un mystère policier autour de l'homme avait tout pour plaire surtout avec une dose d'humour. A Meireigen, dans un chalet suisse, se tient un colloque à la fin de celui-ci, le professeur Bobo désignera le nouveau titulaire de la chaire d'holmésologie.
Les personnages sont merveilleusement décrits par J. M. Erre ! A chaque nouvelle entrée d'un des spécialistes d'Holmes, l'auteur le présente sous toutes les coutures, avec beaucoup d'esprit. J'ai beaucoup rigolé au fil des pages et pourtant, les morts s'accumulent, tous plus glauques les uns que les autres. Les théories sur le célèbre détective sont développés avec sérieux (… enfin pour un holmésologue) et les candidats à la chaire donnent tout pour arriver à leurs fins. J'avoue avoir eu un peu de mal avec les allers-retours entre les enquêteurs et les scènes avec les holmésologues mais j'ai appris beaucoup de choses sur Sherlock Homes, ça m'a presque donné envie de le lire mais l'oeuvre complète semble conséquente. En tout cas, je relirai Jean-Michel Erre, j'espère que qu'il est aussi drôle dans ses autres romans.
Les personnages sont merveilleusement décrits par J. M. Erre ! A chaque nouvelle entrée d'un des spécialistes d'Holmes, l'auteur le présente sous toutes les coutures, avec beaucoup d'esprit. J'ai beaucoup rigolé au fil des pages et pourtant, les morts s'accumulent, tous plus glauques les uns que les autres. Les théories sur le célèbre détective sont développés avec sérieux (… enfin pour un holmésologue) et les candidats à la chaire donnent tout pour arriver à leurs fins. J'avoue avoir eu un peu de mal avec les allers-retours entre les enquêteurs et les scènes avec les holmésologues mais j'ai appris beaucoup de choses sur Sherlock Homes, ça m'a presque donné envie de le lire mais l'oeuvre complète semble conséquente. En tout cas, je relirai Jean-Michel Erre, j'espère que qu'il est aussi drôle dans ses autres romans.
Critique de l'ultra spécialisation universitaire
Critique de Isad (, Inscrite le 3 avril 2011, - ans) - 17 avril 2015
Oui, c'est un roman policier avec plein de meurtres dans un hôtel en Suisse bloqué pendant 3 jours par la neige et coupé du monde extérieur. Oui, le suspense dure jusqu'à la fin. Le propos à mon sens est la caricature de 11 personnes qui visent leur nomination à une unique chaire à la Sorbonne sur l'holmésologie et veulent plaire à celui qui a le pouvoir de désigner l'heureux élu. Le dénigrement des collègues, leur personnalité, leur comportement et leur aspect physique font l'objet d'abondantes pages à visée humoristique.
Je n'ai pas tellement accroché à cette lecture des notes prises par les participants au séminaire lues par le policier chargé de l'enquête qui lui feront rendre sa conclusion sans se lever de son fauteuil.
IF-0415-4328
Je n'ai pas tellement accroché à cette lecture des notes prises par les participants au séminaire lues par le policier chargé de l'enquête qui lui feront rendre sa conclusion sans se lever de son fauteuil.
IF-0415-4328
« Dix petits Sherlock »
Critique de Tistou (, Inscrit le 10 mai 2004, 68 ans) - 31 mars 2015
« Le mystère Sherlock » sonne plus comme un exercice à la « Dix petits nègres » d’Agatha Christie qu’en un polar à proprement parler. Et notamment parce que J.M. Erre en profite pour revisiter l’œuvre « Sherlockienne » de Conan Doyle.
C’est que ses « Dix petits nègres » à lui sont des « Holmésiens », réunis dans un chalet isolé en hiver à Meiringen, dans la montagne suisse. Isolé le chalet, et doublement puisqu’une avalanche empêche les congressistes de sortir et quiconque d’entrer. Ils sont effectivement dix universitaires réunis dans une espèce de colloque qui devrait permettre à la sommité « Holmésienne » - sommité désormais gâteuse vu son grand âge – le Professeur Bobo, de désigner le plus à même de se voir attribuer la première chaire d’holmésologie qui se crée à la Sorbonne.
Il y a bien une onzième personne dans ce même chalet, Audrey, une journaliste infiltrée comme serveuse, qui enquête sur tout ce qui se fait en sectes, sociétés secrètes … Sherlock Holmes et les Holmésiens l’intéressent à ce titre.
« Après des mois d’investigation discrète dans le milieu des holmésiens, je pensais clôturer mon enquête en beauté à Meiringen. Ma couverture était parfaite pour observer de près les participants au colloque : employée en extra le temps du week-end comme femme à tout faire par l’hôtel Baker Street, j’allais pouvoir jouer à la petite souris invisible, au pois chiche au milieu des cerveaux. Tout s’annonçait sous les meilleurs auspices, sauf que j’ai failli mourir avant même d’arriver à l’hôtel, dans le taxi qui m’amenait de la gare. Et j’aurais dû y voir un signe … »
Ils sont donc tous là, avec leurs certitudes et leurs haines réciproques recuites, dévorés les uns comme les autres par l’ambition de se voir attribuer cette chaire, de devenir « l’Holmésien » de référence. Et très vite des morts vont survenir, qui peuvent d’abord passer pour accidentelles puis …
Typiquement « Dix petits nègres ». Mais un « Dix petits nègres » qui ne se prendrait pas au sérieux. Un pastiche de « Dix petits nègres » traité avec désinvolture et un humour toujours à fleur de lignes qui, pour deux chapitres au moins, m’ont fait hurler de rire au point d’indisposer autour de moi.
J.M. Erre « révise » donc son Sherlock Holmes, les morts s’alignent dans la chambre froide, et le lecteur passe un excellent moment. Surtout s’il n’y a personne autour de lui susceptible d’être indisposé par des rires trop bruyants !
En fait de polar nous sommes dans une tendance Exbrayat mâtinée d’Elmore Leonard ou Donald Westlake pour le côté délibérément drolatique et décalé.
C’est que ses « Dix petits nègres » à lui sont des « Holmésiens », réunis dans un chalet isolé en hiver à Meiringen, dans la montagne suisse. Isolé le chalet, et doublement puisqu’une avalanche empêche les congressistes de sortir et quiconque d’entrer. Ils sont effectivement dix universitaires réunis dans une espèce de colloque qui devrait permettre à la sommité « Holmésienne » - sommité désormais gâteuse vu son grand âge – le Professeur Bobo, de désigner le plus à même de se voir attribuer la première chaire d’holmésologie qui se crée à la Sorbonne.
Il y a bien une onzième personne dans ce même chalet, Audrey, une journaliste infiltrée comme serveuse, qui enquête sur tout ce qui se fait en sectes, sociétés secrètes … Sherlock Holmes et les Holmésiens l’intéressent à ce titre.
« Après des mois d’investigation discrète dans le milieu des holmésiens, je pensais clôturer mon enquête en beauté à Meiringen. Ma couverture était parfaite pour observer de près les participants au colloque : employée en extra le temps du week-end comme femme à tout faire par l’hôtel Baker Street, j’allais pouvoir jouer à la petite souris invisible, au pois chiche au milieu des cerveaux. Tout s’annonçait sous les meilleurs auspices, sauf que j’ai failli mourir avant même d’arriver à l’hôtel, dans le taxi qui m’amenait de la gare. Et j’aurais dû y voir un signe … »
Ils sont donc tous là, avec leurs certitudes et leurs haines réciproques recuites, dévorés les uns comme les autres par l’ambition de se voir attribuer cette chaire, de devenir « l’Holmésien » de référence. Et très vite des morts vont survenir, qui peuvent d’abord passer pour accidentelles puis …
Typiquement « Dix petits nègres ». Mais un « Dix petits nègres » qui ne se prendrait pas au sérieux. Un pastiche de « Dix petits nègres » traité avec désinvolture et un humour toujours à fleur de lignes qui, pour deux chapitres au moins, m’ont fait hurler de rire au point d’indisposer autour de moi.
J.M. Erre « révise » donc son Sherlock Holmes, les morts s’alignent dans la chambre froide, et le lecteur passe un excellent moment. Surtout s’il n’y a personne autour de lui susceptible d’être indisposé par des rires trop bruyants !
En fait de polar nous sommes dans une tendance Exbrayat mâtinée d’Elmore Leonard ou Donald Westlake pour le côté délibérément drolatique et décalé.
(Cours) élémentaire, mon cher Watson !
Critique de Frunny (PARIS, Inscrit le 28 décembre 2009, 59 ans) - 10 mars 2015
JM ERRE est un chansonnier français né en 1971.Disciple de Jean-Marie Proslier dont il fait la 1ère partie des spectacles au Stade de France, il devient rapidement un humoriste de renom.
De sources sûres, on apprend que certains de ses spectacles parviennent à réunir jusqu'à 10 personnes (dont 9 de sa famille et un spectateur ivre)
Les bonbons "Carambar" font régulièrement appel à ses talents pour agrémenter les emballages des fameuses confiseries.
En 2012, le comité de lecture des éditions Buchet-Chastel valident un recueil de blagues dont le thème est "Sherlock Holmes". Depuis, ces personnes ont été licenciées pour faute lourde et la maison d'édition a fait faillite.
Aux dires du troubadour, ce "roman" serait un hommage à Conan Doyle, Agatha Christie; volontiers humoristique, ayant pour objectif de déstabiliser le lecteur"...
Les héritiers britanniques de ces "Stars" de la littérature policière ont entamé une action en justice pour "Crime contre l'Humanité littéraire" .
On ne peut néanmoins pas complètement blâmer cet apprenti scribouilleur car il est effectivement parvenu à "déstabiliser " le lecteur.
Après la retentissante affaire du Carlton de Lille où Sherlock aurait été aperçu en galante compagnie, une nouvelle affaire alimente les gazettes; celle de l'attribution d’un prix littéraire "Critiques Libres 2015 - Romans policiers -" où cet agglomérat de papier serait en lice .
Gageons qu'il s'agisse d'une boutade de l'organisateur car; soyons honnêtes quelques minutes : ce recueil est consternant !
De sources sûres, on apprend que certains de ses spectacles parviennent à réunir jusqu'à 10 personnes (dont 9 de sa famille et un spectateur ivre)
Les bonbons "Carambar" font régulièrement appel à ses talents pour agrémenter les emballages des fameuses confiseries.
En 2012, le comité de lecture des éditions Buchet-Chastel valident un recueil de blagues dont le thème est "Sherlock Holmes". Depuis, ces personnes ont été licenciées pour faute lourde et la maison d'édition a fait faillite.
Aux dires du troubadour, ce "roman" serait un hommage à Conan Doyle, Agatha Christie; volontiers humoristique, ayant pour objectif de déstabiliser le lecteur"...
Les héritiers britanniques de ces "Stars" de la littérature policière ont entamé une action en justice pour "Crime contre l'Humanité littéraire" .
On ne peut néanmoins pas complètement blâmer cet apprenti scribouilleur car il est effectivement parvenu à "déstabiliser " le lecteur.
Après la retentissante affaire du Carlton de Lille où Sherlock aurait été aperçu en galante compagnie, une nouvelle affaire alimente les gazettes; celle de l'attribution d’un prix littéraire "Critiques Libres 2015 - Romans policiers -" où cet agglomérat de papier serait en lice .
Gageons qu'il s'agisse d'une boutade de l'organisateur car; soyons honnêtes quelques minutes : ce recueil est consternant !
Des études en toc
Critique de Koolasuchus (Laon, Inscrit le 10 décembre 2011, 35 ans) - 25 février 2015
Lors de la lecture des premières pages j'était assez perplexe, en effet le style ainsi que l'humour sont particuliers mais j'ai finalement très vite été conquis. En effet les personnages , tous aussi barrés les uns que les autres, sont absolument géniaux, notamment Eva et Dolorès, et j'ai plusieurs fois été plié en deux face aux réparties et aux situations absurdes qui parsèment le récit. Pour ce qui est de l'intrigue policière elle tient plus en effet d'Agatha Christie que de Conan Doyle et je trouve que l'auteur se joue très bien de nous avec un pourquoi du comment culotté même si il cadre parfaitement avec la tonalité générale de l'histoire.
Je n'ai donc pas grand chose à reprocher à ce roman si ce n'est peut être l'avoir trouvé un peu trop rapide à lire et un humour parfois pas très subtil et pourtant diablement efficace mais à part cela j'ai vraiment passé un très bon moment de lecture et j'ai bien rigolé.
Je n'ai donc pas grand chose à reprocher à ce roman si ce n'est peut être l'avoir trouvé un peu trop rapide à lire et un humour parfois pas très subtil et pourtant diablement efficace mais à part cela j'ai vraiment passé un très bon moment de lecture et j'ai bien rigolé.
Tout simplement excellent !
Critique de Annelies (, Inscrite le 21 mai 2014, 55 ans) - 2 septembre 2014
C'est une énorme surprise pour moi. C'est un festival d'humour et de finesse. Je me suis régalée avec les nombreuses expressions très drôles lues dans cet ouvrage. D'ailleurs, je pense le relire un jour pour renouveler le plaisir. Ce qui sera une première chez moi, tant j'ai de nombreux autres ouvrages à lire.
De plus, comme je suis amatrice de policiers, ce fût un plaisir supplémentaire.
Mais que ceux qui n'aiment pas ce genre, ne s'inquiètent pas : la drôlerie du livre tient en grande au talent de plume de l'auteur.
De plus, comme je suis amatrice de policiers, ce fût un plaisir supplémentaire.
Mais que ceux qui n'aiment pas ce genre, ne s'inquiètent pas : la drôlerie du livre tient en grande au talent de plume de l'auteur.
Je valide
Critique de Florian1981 (, Inscrit le 22 octobre 2010, 43 ans) - 31 août 2014
Quel JM Errre allais-je trouver dans ce livre? celui qui m'avait fait rire aux éclats avec "Prenez soin du chien" ou celui qui m'avait un peu déçu avec "Série Z"?
Je dois dire que dans les 100 premières pages le second tenait largement la corde : la description de personnages ultra caricaturaux sous forme de "fiche", ce n'était carrément pas drôle et on sombrait dans le grotesque! La fin du livre allait être longue...
Et puis peu à peu je suis rentré dans le roman, l'intrigue se révèle finalement assez consistante - plus Agatha Christie que Conan Doyle d'ailleurs - et les références bien trouvées, sous des dehors potaches! Le dénouement est bien construit et offre une vraie alternative.
Côté humour, c'est plus mitigé : parfois ca fait mouche parfois ca tombe un peu à plat mais l'effort et l'originalité de l'auteur méritent d'être salués, il y a quand même de bonnes trouvailles!
Des qualités et des défauts donc mais un livre qui sort du lot et qui mérite qu'on y prête attention.
Je dois dire que dans les 100 premières pages le second tenait largement la corde : la description de personnages ultra caricaturaux sous forme de "fiche", ce n'était carrément pas drôle et on sombrait dans le grotesque! La fin du livre allait être longue...
Et puis peu à peu je suis rentré dans le roman, l'intrigue se révèle finalement assez consistante - plus Agatha Christie que Conan Doyle d'ailleurs - et les références bien trouvées, sous des dehors potaches! Le dénouement est bien construit et offre une vraie alternative.
Côté humour, c'est plus mitigé : parfois ca fait mouche parfois ca tombe un peu à plat mais l'effort et l'originalité de l'auteur méritent d'être salués, il y a quand même de bonnes trouvailles!
Des qualités et des défauts donc mais un livre qui sort du lot et qui mérite qu'on y prête attention.
Hilarant !
Critique de Elfebretonne (, Inscrite le 11 juillet 2010, 49 ans) - 9 juillet 2014
En Suisse, près des chutes de Reichenbach, dans l'hôtel Baker Street, se retrouvent dix universitaires. Le but de ce colloque est de désigner la personne qui obtiendra la première chaire d'holmésologie de la Sorbonne. En ce début de mai, une tempête bloque les professeurs et une serveuse dans l'hôtel pendant trois jours.
Comme dans "Les dix petits nègres", les protagonistes décèdent les uns après les autres. Les secours écrasent sous la porte le dernier survivant. Les autres sont sagement alignés dans la chambre froide. Que s'est -il passé? Pour essayer de résoudre le mystère, le capitaine Lestrade lit les différents textes trouvés dans les chambres.
ce roman est un vrai bijou.
Les personnages sont succulents, plus mauvais les uns que les autres.
L'auteur mélange l'intrigue à l'Agatha Christie avec la résolution à la Sherlock Holmes. Sa patte est de savoir manier l'humour et l'ironie avec brio. (j'ai ri à toutes les pages.)
Comme dans "Les dix petits nègres", les protagonistes décèdent les uns après les autres. Les secours écrasent sous la porte le dernier survivant. Les autres sont sagement alignés dans la chambre froide. Que s'est -il passé? Pour essayer de résoudre le mystère, le capitaine Lestrade lit les différents textes trouvés dans les chambres.
ce roman est un vrai bijou.
Les personnages sont succulents, plus mauvais les uns que les autres.
L'auteur mélange l'intrigue à l'Agatha Christie avec la résolution à la Sherlock Holmes. Sa patte est de savoir manier l'humour et l'ironie avec brio. (j'ai ri à toutes les pages.)
dans le genre, un vrai bijou !
Critique de Ronanvousaime (, Inscrit le 13 mai 2007, 49 ans) - 16 mars 2014
La critique de Fabian dit très bien ce que j'ai pensé de ce bouquin, que je recommande très chaudement : c'est à la fois très drôle, malin et fort bien écrit.
un sourire dans un monde de brutes...
Critique de Deinos (, Inscrit le 14 février 2009, 62 ans) - 15 décembre 2013
Ce livre est un petit plaisir tant par l'écriture que par sa légèreté qui engendre plus d'un sourire....
Mais... oui... il y a un mais... le plat, initialement savamment épicé et goûtu, se révèle un peu insipide vers la fin, tant les ingrédients varient peu... si ce n'est dans une surenchère d'épices...
d'où un livre plein d'humour et de maitrise... mais moins abouti que d'autres oeuvres de l'auteur... ce qui n'empêche pas de passer un bon moment...
Mais... oui... il y a un mais... le plat, initialement savamment épicé et goûtu, se révèle un peu insipide vers la fin, tant les ingrédients varient peu... si ce n'est dans une surenchère d'épices...
d'où un livre plein d'humour et de maitrise... mais moins abouti que d'autres oeuvres de l'auteur... ce qui n'empêche pas de passer un bon moment...
Dix petits nègres à la sauce Sherlock.
Critique de Clarilire (Lyon, Inscrite le 28 mars 2010, 30 ans) - 4 août 2013
Des spécialistes de Sherlock Holmes prêts à tout pour obtenir une chaire, une avalanche dans les montagnes suisses, des morts et de l’humour… voilà les ingrédients de ce roman policier.
Ce livre, qui ne s’adresse pas uniquement aux fans du célèbre défective anglais, est clairement inspiré du fameux roman d‘ Agatha Christie. Comme le souligne Fabian, l’humour, qui est très très (trop ?) présent dans le livre, peut être à la longue un peu pesant. Mais on est vite embarqué par l’histoire et les personnages hauts en couleurs.
Un roman policier original et sympathique qui rend hommage aux grands noms de la littérature policière sans se départir d’un certain sens de l’humour et qui nous fait passer un bon moment.
Ce livre, qui ne s’adresse pas uniquement aux fans du célèbre défective anglais, est clairement inspiré du fameux roman d‘ Agatha Christie. Comme le souligne Fabian, l’humour, qui est très très (trop ?) présent dans le livre, peut être à la longue un peu pesant. Mais on est vite embarqué par l’histoire et les personnages hauts en couleurs.
Un roman policier original et sympathique qui rend hommage aux grands noms de la littérature policière sans se départir d’un certain sens de l’humour et qui nous fait passer un bon moment.
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