La Compagnie blanche de Arthur Conan Doyle
( The white company)
Catégorie(s) : Littérature => Romans historiques
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Oyez, oyez bonnes gens...
Conan Doyle ne s'est jamais contenté d'être le père de Sherlock Holmes. La popularité de ce dernier, au contraire, a souvent masqué la part la plus importante de son oeuvre. L'écrivain du reste se piquait d'être un auteur de romans historiques, sa véritable passion. On lui doit donc cette Compagnie Blanche qui lui valut des critiques dithyrambiques à sa sortie en 1890. L'intrigue est pourtant des plus simples. Ce récit nous fait partager les aventures d'un étudiant, nommé Alleyne Edricson, devenu écuyer de Sir Nigel, et qui s'en va guerroyer en France, accompagné de joyeux drilles, à la tête de cette fameuse Compagnie Blanche, composée des plus valeureux archers d'Angleterre. Mais il ne faut pas s'arrêter à cette intrigue, en apparence fort simple. Ce roman possède d'indéniables qualités, à commencer par celle de se démarquer de l'univers de Walter Scott par exemple, avec lequel on pourrait être tenté de faire la comparaison. La Compagnie Blanche est menée à un rythme effréné, sans temps morts, et avec un humour décapant, ce qui fait souvent défaut dans l'oeuvre de Scott. Autre élément intéressant, l'époque. Le récit se déroule en effet durant la guerre de Cent ans (on y croise, entre autres, Du Guesclin !) et Conan Doyle s'applique à chanter les louanges de la France, pour n'en retenir que les bons côtés : les beaux paysages, la bonne chère, la bravoure des chevaliers français... Cela est sans doute dû aux origines écossaises de l'auteur... Et puis les principaux ingrédients d'un bon roman de chevalerie sont réunis, avis aux amateurs ! Conan Doyle ressuscite les hauts faits d'armes, l'atmosphère des tournois, les duels acharnés et les combats héroïques, tout ceci pour l'honneur des dames, avec un grand souci du détail et de la rigueur historique, sans jamais pourtant alourdir le récit. Puisqu'on ne sait plus aujourd'hui écrire des romans de chevalerie, tâchons de découvrir ou redécouvrir les grands classiques du genre, en commençant par cette Compagnie Blanche.
Les éditions
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La compagnie blanche [Texte imprimé], roman sir Arthur Conan Doyle trad. de l'anglais par Robert Latour
de Doyle, Arthur Conan Latour, Robert (Traducteur)
Phébus / Étranger
ISBN : 9782859403768 ; 2,98 € ; 10/05/1995 ; 412 p. ; Relié -
La compagnie blanche [Texte imprimé], roman Arthur Conan Doyle traduit de l'anglais par Robert Latour préface de Michel Le Bris
de Doyle, Arthur Conan Le Bris, Michel (Préfacier) Latour, Robert (Traducteur)
Phébus / Libretto
ISBN : 9782752905857 ; 3,96 € ; 10/03/2011 ; 496 p. ; Broché
Les livres liés
- La Compagnie blanche
- Sir Nigel
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Les critiques éclairs (4)
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Un peu violent, comme l'époque dont il parle
Critique de Flo29 (, Inscrite le 7 octobre 2009, 52 ans) - 13 avril 2019
Conan Doyle à son meilleur niveau
Critique de Jeanmarc3247 (Vinalmont, Inscrit le 16 mars 2006, 60 ans) - 17 juin 2008
Ici, le cadre et l'ambiance sont bien décrits et rendus: paysages magnifiques, système social féodal, voyages, ambiance des tournois et de la guerre.
Ce qui ne gâche rien, la traduction est excellente, bien meilleure que celle d' "Ivanhoé" chez Folio Junior (propre à vous décourager de lire des romans historiques !).
Et la suite ?
Critique de Folfaerie (, Inscrite le 4 novembre 2002, 55 ans) - 16 décembre 2002
Une fois de plus...
Critique de Patman (Paris, Inscrit le 5 septembre 2001, 62 ans) - 16 décembre 2002
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