Avant Dune, tome 1 : La maison des Atréides de Kevin J. Anderson, Brian Herbert
( Dune house Atreides)
Catégorie(s) : Littérature => Fantasy, Horreur, SF et Fantastique
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Dune ! Sans cette oeuvre, la SF n'est rien !!!
Dune ! Tout le monde connaît Dune ! Le film, la série, les romans. Frank Herbert ou David Lynch. Dune ! Un must ! Une référence ! Et si vous ne connaissez pas, vous devez être un alien…
Or donc, le célèbre et regretté Frank Herbert avait un fils, Brian, qui l’aidait à la fin de sa vie et qui a même décidé de reprendre le flambeau familial en devenant écrivain à son tour. C’est ainsi qu'il nous offre aujourd'hui, avec l'aide de Kevin Anderson, le prélude à Dune, considéré comme Dune ‘0’. L’histoire se passe 30-40 ans avant Dune 1.
Je ne me lancerai pas dans une explication complète de l’Univers de Dune car il est d'une complexité telle que je m'en voudrais de vous imposer 500 lignes de lecture si cela ne vous intéresse pas. Sachez donc le principal.
L'Empereur Elrood règne depuis près de 150 ans sur les milliers de mondes connus, sa vie prolongée grâce à l’Epice. Son fils et son mentat (ordinateur humain) projettent de se débarrasser de ce trop vieux dictateur. Les Harkonnen règnent toujours sur leur planète, Giedi Prime, mais aussi sur Arrakis, appelée Dune par ses habitants, les Fremens. Dune est le monde où est produit l'Epice. L’Epice étend la vie, l’Epice permet la double vision, l'Epice permet à la Guilde de plier l'espace et de se rendre d’un point à l'autre de l’univers sans se déplacer. L’Epice est primordiale. L'Epice doit continuer à couler. Sur Ix, les Vernii règnent en maîtres, mais l’empereur aimerait se débarrasser d'eux pour y placer les Tleilaxu, généticiens de génie qui pourraient inventer une Epice artificielle. A côté de cela, le Duc Paulus Atreides reste le Juste, le Droit. La Vendetta continue entre les Harkonnens et les Atreides. Au-delà de tout cela gravite le Bene Gesserit qui poursuit sa quête du Kwisatz Haderach (le plus court chemin) qui conduirait à l’être ultime…
Voilà le décor planté, la trame shakespearienne peut se dérouler, les fils s'imbriquer, les vies s'emmêler et les intrigues se démêler. Le rendu du fils Herbert est aussi bon que celui de son père et c’est une joie incommensurable que de retrouver les protagonistes quelques décennies plus tôt.
Oui, c'est compliqué, c’est chargé, c’est touffu, c’est lourd et dense, mais on parle ici d’un Univers, on ne parle pas d’une intrigue entre un monsieur et sa bonne !
Si vous connaissez Dune, vous allez adorer ce « prélude »… et si vous ne connaissez pas (et que vous ne vous fichez pas d’être un alien) alors, lisez ce roman et laissez-vous enivrer des parfums suaves de la cannelle, l’odeur de l'Epice.
Les éditions
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La maison des Atréides [Texte imprimé] Brian Herbert et Kevin J. Anderson trad. de l'américain par Michel Demuth
de Anderson, Kevin J. Herbert, Brian Herbert, Frank (Antécédent bibliographique) Demuth, Michel (Traducteur)
Pocket / Science-fiction
ISBN : 9782266118101 ; 2,10 € ; 21/10/2004 ; 620 p. ; Broché -
Avant Dune, tome I : La Maison des Atréides de Kevin J. Anderson, Brian Herbert
de Anderson, Kevin J. Herbert, Brian
Pocket / Science-fiction - Numéro 5771
ISBN : 9782266150170 ; 9,50 € ; 08/10/2004 ; 615 p. ; Poche
Les livres liés
- Avant Dune, tome 1 : La maison des Atréides
- Avant Dune, tome 2 : La maison Harkonnen
- Avant Dune, tome 3 : La maison Corrino
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Ma madeleine de Proust SF
Critique de Elko (Niort, Inscrit le 23 mars 2010, 48 ans) - 30 juillet 2017
Ici l’action se situe une quarantaine d’années avant les aventures de Paul Atréide. Et c’est les individualités même qui émergent. Les manigances du baron Harkonnen et de son neveu Rabban. L’éducation de Léto Atréide sur la planète de Caladan. Le parcours de Duncan Idaho. L’arrivée au pouvoir de l’empereur Shaddam IV. Tous ces noms et bien d’autres ont réveillés en moi une nostalgie et un engouement qui m’ont étonné. Et j’ai avalé le tome.
Ensuite à savoir si le fils Herbert est à la hauteur du père, je ne me pose pas la question. J’ai pris du plaisir à la lecture et elle m’a donné l’envie de la poursuivre voire de relire l’ensemble des cycles. Et c’est déjà beaucoup.
Avant Dune, tome 1 : La maison des Atréides
Critique de Exarkun1979 (Montréal, Inscrit le 8 septembre 2008, 45 ans) - 25 septembre 2011
Beaucoup de gens affirment que le livre n'arrive pas à la cheville de l'oeuvre de Frank Herbert. Moi, je ne suis pas d'accord. L'original est inimitable mais je trouve le livre quand même assez excellent. Je dois avouer que je me suis habitué à lire des séries avec différents auteurs avec Star Wars. Donc pour moi, il n'y avait donc pas de problème à cette suite. En passant, le coauteur, Kevin J. Anderson a déjà écrit 5 livres de la série de Star Wars, incluant la Trilogie de L'Académie Jedi.
Une des différence notable entre l'oeuvre du père et du fils se situe au niveau de l'action. Frank avait tendance à faire des histoires lentes et teintées de beaucoup de philosophie. Brian lui a tendance à faire des histoires où le rythme est très rapide et où les personnages sont très passionnants.
J'ai beaucoup apprécié faire la connaissance avec le jeune Leto Atréides, père de Paul. On y voit aussi Le Baron Harkonnen comme étant jeune et beau. C'est dans ce livre qu'il contracte la maladie qui le rend comme il est dans la série originale. Comment le Bene Gesserit pouvait autant avoir besoin des gènes d'un personnage aussi malsain. J'ai aussi apprécié les intrigues du futur empereur de l'univers connu. C'est vraiment un personnage vraiment rapace mais je n'ai jamais été capable de le détester, même après ce qu'il a fait à son père. Un autre point positif à l'histoire c'est de voir le Bene Gesserit arriver presque au bout de leur programme génétique. Et que dire de la vision de la mère de Jessica, troublante de vérité après avoir lu l'oeuvre de Frank Herbert.
Pour ce qui est des aspects négatifs, je n'ai rien à ajouter. J'ai adoré le livre au complet.
Du sable dans les engrenages
Critique de Zaphod (Namur, Inscrit le 29 novembre 2005, 60 ans) - 6 mars 2006
Si on retire Arrakis, son épice et ses vers monstrueux, que reste-t-il ? Une technologie un peu ringarde qui semble être là seulement pour justifier le voyage spatial, des intrigues politiciennes guère plus passionnantes que celles auxquelles nous assistons quotidiennement, et malgré tout, un style visionnaire et un brin de poésie.
Je m’interroge sur le bien fondé de prolonger les séries éternellement (je crois d’ailleurs ne jamais avoir lu les derniers volumes), alors, que dire des prequels (comme ils disent en anglais – antépisodes ?). On sait déjà où cela va nous mener, et le chemin semble parfois bien long.
C’est le cas avec ce livre.
Personnages fades, intrigues politiques bien lourdes, quelques scènes recopiées des bouquins de papa (une petite chasse au ver ?).
Et pour couronner le tout, une écriture aussi sèche que les sables d’Arrakis.
Pour les fans inconditionnels (j’ai pas pu l’achever).
Oui mais...
Critique de Duncan (Liège, Inscrit le 21 février 2004, 43 ans) - 21 février 2004
Par contre...
Les préquelles commises par Brian et son complice Anderson me laissent sur ma faim... voire me foutent la nausée pour les deux dernières en date que sont " Butlerian Jihad " et " Machine Crusade " ( par encore traduits en français je pense... mais accessibles en anglais ).
Sincèrement, j'ai trouvé le scénario de ces préquelles assez affligeant de banalité: on est loin de la merveilleuse complexité des livres de Frank Herbert, de son talent pour susciter au détour d'une dune une réflexion sur l'écologie, l'histoire, les religions etc.
Dans les livres de Brian, tout est simplifié à l'extrême: Leto "jeune" est une copie de Paul plus tard, les querelles et les complots sont assez bidons et réglés par un petit discours devant le Landsraad... Quant au "complot" Tleilaxu, je ris !
Avec "The Machine Crusade", on frôle l'immonde quand les "Buddhislamic" ( ? ) sont décrits comme des lâches qui refusent d'aider leurs libérateurs (sic!)... Si le conflit irakien vient polluer Dune aussi, où va-t-on ?
Bref, je ne suis pas convaincu du tout par Brian... je ne pense pas qu'il agisse par esprit mercantile ( quoique... ), je pense simplement qu'il n'a pas les épaules pour un tel héritage.
Une étoile et demi pour le papier et l'encre... et parce que je ne suis jamais "trop" méchant quand on parle de Dune...
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