Un repas en hiver de Hubert Mingarelli
Catégorie(s) : Littérature => Francophone
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Magnifique
Sur les recommandations de mon libraire indépendant préféré (Resonances à Avion), et bien qu'il connaisse mes goûts pour les polars et thrillers , j'ai acquis ce livre de Hubert Mingarelli.
Nous suivons la destinée de trois soldats dans un paysage plus qu'enneigé, traquant le Juif, et mourant de faim et de froid,ils trouvent refuge avec un de leurs prisonniers dans une maison abandonnée où ils vont préparer un repas de fortune.
Arrive un polonais visiblement très antisémite, s'invitant à ce "banquet"....
Magnifique de bout en bout , très court et très vite lu, ce récit bouleverse par son (in)humanité.Les soldats allemands étaient-ils tous des bourreaux ? Le peuple n’était-il pas encore plus extrémiste que les militaires ?
Un très très bon livre dont le prix un peu élevé pour sa taille ne doit absolument empêcher sa lecture.
Les éditions
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Un repas en hiver [Texte imprimé], roman Hubert Mingarelli
de Mingarelli, Hubert
Stock
ISBN : 9782234071728 ; 13,00 € ; 22/08/2012 ; 144 p. ; Broché -
Un repas en hiver [Texte imprimé], roman Hubert Mingarelli
de Mingarelli, Hubert
J'ai lu / J'ai lu
ISBN : 9782290070789 ; 7,20 € ; 15/01/2014 ; 123 p. ; Poche
Les livres liés
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Les critiques éclairs (13)
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Nuit d'insomnie
Critique de Monocle (tournai, Inscrit le 19 février 2010, 64 ans) - 22 septembre 2015
Pour ma part j'ai été très déçu par ce texte qui se veut si froid qu'il se dénature. On sent poindre des thèmes : l'amitié, les relations père-fils, la honte, l'armée qui écrase... mais rien n'est vraiment abouti.
Le livre manque cruellement de rythme. Bref un de nous deux n'aimait pas l'autre.
Le dilemme.
Critique de Myrco (village de l'Orne, Inscrite le 11 juin 2011, 75 ans) - 2 septembre 2015
Des hommes ordinaires, plutôt même des braves types, dotés de sensibilité (le flocon brodé), capables de fraternité, de reconnaissance, embarqués dans une horreur qui les dépasse, bras exécuteurs d'ordres iniques. Mais avaient-ils d'autres choix hors celui de l'héroïsme du refus, au péril de leur propre vie sans doute? Comme le dit Frunny, qu'aurions-nous fait à leur place?
Parce qu'ils ne peuvent plus supporter ce "travail" qu'on leur impose, ils usent de la seule latitude dont ils disposent entre participer directement à la tuerie ou traquer, sans conviction, les futures victimes... Et leur choix n'est peut-être pas le moins difficile: endurer ce froid glaciaire de l'hiver polonais, marcher des kilomètres à moitié enfoncés dans la neige, le ventre vide au bord de l'inanition. Mingarelli a l'art, par la lenteur du récit, l'accumulation de petits détails matériels qui peuvent paraître inutiles mais sont en réalité loin de l'être, de nous faire éprouver la pénibilité de leur condition, de mettre au centre du récit cet instinct de survie, qui dans le contexte détermine toute action: on a froid avec eux, on a faim avec eux, on salive avec eux devant ce rêve de soupe qui peine à se concrétiser.
Oui, ces hommes ont une conscience, même s'ils veulent l'anesthésier pour se protéger, depuis qu'un geste d'humanité vis à vis de leurs victimes s'est retourné contre eux. Mais devant la bête immonde qui surgit à leurs yeux à travers le personnage du polonais antisémite, de dégoût leur conscience se réveille...Laisser échapper ce jeune homme juif dont l'un d'entre eux se dit qu'il pourrait être son fils suffirait-il à leur redonner un peu de bonne conscience? Cela pourrait-il changer la face des choses? Revenir bredouille, c'est à nouveau être confronté à l'insupportable, dès le lendemain. Dans cet enfer, il faut parvenir à survivre, jour après jour...
Mingarelli nous livre là un récit fort, humain... trop humain, remarquablement amené et construit jusqu'au dilemme final, un récit qui questionne notre propre conscience et peut infléchir notre perception de ceux qui se sont trouvés du mauvais côté de l'Histoire. Un récit qui devrait laisser des traces dans ma mémoire.
N.B:Si je n'avais pas été tentée de le hiérarchiser par rapport à deux autres livres de qualité lus auparavant dans le cadre du même Prix CL, je lui aurais peut-être attribué 5 étoiles compte tenu de mon plaisir à lire ce texte.
Intéressant ...
Critique de Pucksimberg (Toulon, Inscrit le 14 août 2011, 44 ans) - 26 août 2015
Ce texte impose une certaine lenteur, ce qui est cohérent avec ce qui est décrit, mais cette lenteur a souvent été un obstacle. L'inquiétude de ce père pour son fils ne m'a pas vraiment touché et le roman reste essentiellement descriptif ( le feu et l'élaboration du repas ). J'aurais bien voulu appuyer sur le bouton "avance rapide". Le style ne m'a pas particulièrement plu. Je l'ai lu parce qu'il fallait le lire, sans parvenir à m'y intéresser. Cela reste assez frustrant quand je lis vos critiques. En même temps, les goûts et les couleurs ...
Je n'ai pas un avis négatif sur le roman. L'idée est bonne, la relation qui unit les trois soldats au polonais est intéressante. On a presque le sentiment parfois que la guerre n'est plus contre le Juif, mais contre le polonais édenté. C'est aussi un sacré défi de décrire une seule soirée durant ces pages. Mais il doit manquer le petit truc qui fait que j'aurais pu aimer. Tant pis pour moi ...
Quelque chose m'a gêné
Critique de Ben75011 (Paris 11e, Inscrit le 19 février 2014, 36 ans) - 17 juin 2015
J'ai bien aimé l'ambiance, c'est bien décrit et on se retrouve confiné dans cette ambiance de huis-clos. Vous sentez le froid qui attaque les soldats au cours des pages qui défilent.
Cependant, ces trois soldats vont ramasser un juif (il s'agit d'une traque au juif) et je n'ai pas du tout aimé la manière dont ce dernier personnage a été traité. Mi homme, mi bête, cette traque et rétention est à la limite de toute humanité.
Cela m'a laissé assez mal à l'aise une fois le livre terminé.
Une bonne intrigue, mais...
Critique de Saint Jean-Baptiste (Ottignies, Inscrit le 23 juillet 2003, 88 ans) - 3 mai 2015
Ce sont, à mon avis, des hommes encore pires que les autres. Et pourtant, ils en découvrent un, qui est encore plus abominable qu'eux ; et cet homme ranime le tout petit peu de conscience qui leur reste... Oh ! pas pour longtemps ! à la guerre la conscience n'a pas sa place. Tel est le thème du livre.
Ce thème n'est pas nouveau mais il est bien traité. L'auteur a bien évoqué le cas de conscience de ces soldats. Les décors sont bien plantés et les souffrances endurées sont bien évoquées.
Mais le récit manque de densité. Le début est trop lent et l'histoire s’embarrasse de trop de détails inutiles. C'est dommage parce que tous les ingrédients étaient là pour susciter l'émotion forte que le thème laissait prévoir. Alors, à mon avis, un bon livre, oui ! mais pas un grand livre.
A hauteur d'hommes....
Critique de Frunny (PARIS, Inscrit le 28 décembre 2009, 59 ans) - 21 mars 2015
Il commence à publier à la fin des années 1980, lauréat du Prix Médicis en 2003 pour son roman "Quatre Soldats".
Auteur fécond qui a reçu de nombreux prix littéraires.
"Un repas en hiver" parait en 2012 (Stock).
Le roman s'ouvre sur la marche de 3 soldats dont la quête sera révélée ultérieurement.
Cette marche va les conduire dans une sombre et glaciale maison polonaise, décor du roman.
Nous sommes au coeur de la 2 ième guerre mondiale, en Pologne.
Les 3 soldats allemands frigorifiés et affamés vont préparer un repas en présence de leur victime.
Une oeuvre courte, dense où la symbolique est omni-présente.
Une trame narrative "à hauteur d'hommes"... Les silences, les rires, les malaises, l'humanité de ces hommes "bourreaux enrôlés".
Une étrange fraternité naît dans ce bref moment de trêve.
L'auteur parvient magnifiquement à nous faire "aimer" ces 3 soldats et nous questionne sur le " Qu'aurions-nous fait à leurs places ? "
Un incroyable moment de lecture !
un autre point de vue
Critique de Ellane92 (Boulogne-Billancourt, Inscrite le 26 avril 2012, 49 ans) - 16 février 2015
Il fait horriblement froid. Presque par hasard, ils découvrent un fuyard qui se cachait sous la neige. C'est une aubaine, qui leur permettra sans doute d'échapper de nouveau aux corvées dont ils ne veulent pas. Pas pressé de rentrer au camp, ils s'arrêtent avec leur prisonnier dans une maison abandonnée pour s'y restaurer et se réchauffer. Faire un feu dans le vieux poêle est une gageure. C'est alors qu'un Polonais s'invite au repas improvisé.
Avec son repas en hiver, H. Mingarelli nous propose de découvrir et de se mettre à la place de soldats allemands lors de la seconde guerre mondiale. Roman d'atmosphère, les premières pages sont lentes, avec des répétitions, comme cautérisées par la neige qui virevolte dans le paysage ouaté. A l'image de la semoule italienne qui n'en finit pas de cuire, j'ai trouvé que le livre prenait de la consistance au fil des pages.
Le parti pris de l'auteur est d'évoquer pour nous le quotidien des soldats allemands. Non, ils n'étaient pas tous nazis. Les trois personnages principaux, Bauer, Emmerich et le narrateur, essaient surtout de survivre à la guerre. Leurs conditions de vie ne sont pas des plus simples : en état de guerre, eux aussi connaissent le rationnement, la discipline militaire est aussi exigeante que partout ailleurs, l'environnement inhospitalier. Militaires, ils obéissent aux ordres, même quand ceux-ci consistent à fusiller les prisonniers qu'ils connaissent parfois. Ils obéissent, mais ça ne veut pas dire qu'ils approuvent ou apprécient ce qu'on leur demande.
Le talent d'H. Mingarelli est de se servir d'un étranger au duo "allemand-juif", d'un Polonais, vulgaire et raciste, pour servir de révélateur à la conscience de ces hommes. Parce que le comportement du Polonais leur déplaît au plus haut point, parce que ce dernier maltraite un prisonnier résigné qui se comporte dignement, le regard des trois compères sur "leur Juif" va évoluer. Alors vont s'affronter l'humanité et la prise (crise ?) de conscience de l'un face au devoir à accomplir et au bien-être des autres.
Un livre à découvrir, assez original, bien écrit, humain. Certes. Mais dont le contenu, survenant juste après la lecture de livres évoquant cette guerre, comme par exemple "Si c'est un homme" de P. Levi, me laisse un goût de cendres dans la gorge.
Parce que si vous voulez savoir ce qui moi me faisait du mal, et qui m'en fait jusqu'au jour de maintenant, c'était de voir ce genre de choses sur les habits des Juifs que nous allions tuer : une broderie, des boutons en couleur, ou dans les cheveux un ruban. Ces tendres attentions maternelles me transperçaient. Ensuite je les oubliais, mais sur le moment elles me transperçaient et je souffrais pour les mères qui s'étaient donné ce mal, un jour. Et ensuite à cause de cette souffrance qu'elles me donnaient, je les haïssais aussi. Et vraiment je les haïssais autant que je souffrais pour elles.
Et si vous voulez savoir encore, ma haine était sans fin lorsqu'elles n'étaient pas là pour serrer contre elles leurs joies sur terre pendant que moi je les tuais. Un jour, elles avaient brodé ou mis un ruban dans les cheveux, mais où étaient-elles lorsque je les tuais ?
Huis-clos glacial
Critique de Marvic (Normandie, Inscrite le 23 novembre 2008, 66 ans) - 8 février 2015
Il faudra quelques pages pour découvrir qu'ils partent chasser le juif.
Et dans ce paysage hivernal polonais glacial, les trois hommes vont rapidement en trouver un.
À l'abri dans une maison abandonnée, ils seront rejoints par un polonais.
Mais la haine et l'antisémitisme de ce polonais envers ce juif résigné et docile, l'enfermement dans cette masure glaciale, la lutte contre le froid et la faim finiront par ébranler les convictions du trio allemand.
Si les premières pages de descriptions m'ont semblé un peu longues, le voile se lève doucement sur la réalité glaciale et atroce de ces hommes, sur l'autre côté de la guerre, celui qu'on connait moins, sur ces soldats qui devaient fusiller chaque jour d'autres hommes, comme un travail banal quotidien, leur interdisant pour leur propre survie, tout rapprochement avec leurs victimes.
Un récit émouvant, bref, concis, des mots justes pour faire comprendre l'essentiel.
Constantes mingarelliennes
Critique de Tistou (, Inscrit le 10 mai 2004, 68 ans) - 8 janvier 2015
Une étude de mœurs par temps de guerre. En hiver, vers le lointain Est – en Pologne ici – « Un repas en hiver » louche fortement du côté de « Quatre soldats » qui valût le Prix Medicis 2003 à Hubert Mingarelli. De femmes, point, mais c’est une habitude.
Le contexte est rude : c’est la guerre, l’hiver, en Pologne. Trois Allemands, soldats d’occasion et d’infortune, tentent de survivre à l’horreur, entre les exécutions de juifs qu’on leur demande d’effectuer, la faim, le froid … Situation extrême qui les fait se porter volontaire pour une chasse au juif dans la plaine enneigée, à jeun, plutôt que de participer aux exécutions sommaires. Ils vont en trouver un, de juif, et tenter de passer le reste de la journée planqués, à se confectionner une sorte de « repas » dans une maison abandonnée, havre improbable en ces temps de misères morale, physique …
Et puis arrive un Polonais – soldat ? – pour le coup violemment antisémite, et les cinq vont cohabiter par force quelques heures, le temps de la préparation du repas et de sa consommation. Le Juif enfermé, déjà résigné, le Polonais remonté comme « un coucou suisse » et nos trois gaillards, soldats d’occasion, hommes perdus, dépassés comme toujours chez Mingarelli.
C’est merveilleux de justesse, terrifiant de misère … C’est une plongée dans ce que des âmes humaines peuvent faire pour tenter d’échapper à l’inhumanité dans lesquelles elles sont immergées. Avec des mots simples, des phrases simples, des sentiments simples, Hubert Mingarelli nous fait participer à l’innommable. Ca a existé. Ca existe encore. La bête immonde ne fait que sommeiller dans la nature humaine. Survivre quand elle est réveillée, c’est ce que nous décrit Hubert Mingarelli. Enfin, survivre … tenter de survivre …
Le froid glacial d'une horreur passée
Critique de Pieronnelle (Dans le nord et le sud...Belgique/France, Inscrite le 7 mai 2010, 76 ans) - 13 décembre 2014
Alors il parlent de leurs vies, s’attendrissent sur le fils de l’un d'eux et ce décalage entre leurs rapports d’hommes simples démunis par les petits problèmes de leurs “vraies” vies, celles d’avant, d’avant la folie dans laquelle ils ont été plongés sans idéologie mais uniquement par devoir militaire, ce décalage rend particulièrement fort le tragique de la situation.
La belle idée c’est ce “repas en hiver” dans une cabane qui va réunir ces soldats avec un juif et un polonais.
Le juif qu’ils vont débusquer dans son trou où il s’est enterré avec seulement une petite cheminée de respiration ;
Le polonais qui va s’avérer bien plus cruel que les soldats à cause de son antisémitisme révoltant.
Ils ont froid ; froid qu’ils préfèrent affronter plutôt que de se retrouver face à un charnier ; froid qui vient de ce désespoir qui s’est infiltré en eux. Et face à ce juif replié comme un chien dans un coin de la cabane où va se dérouler ce repas, ils ont conscience d’un sentiment d’humanité. Sentiment qui va les déstabiliser, les amener à rejeter ce polonais qui symboliquement par son antisémitisme représente cette horreur qu’ils sont obligés d’assumer. Car eux ils ne le sont pas antisémites ; d’ailleurs ils ne sont plus grand chose, ils ne comprennent plus rien et ce n’est même pas leurs vies qu’ils désirent sauver ; ils veulent seulement ne plus avoir à tirer sur des hommes nus, sans défense. Ils ne sont pas en guerre mais en enfer. Car s’il leur arrivait un seul instant, de voir ces juifs comme des hommes, le moment du passage à l’acte devenait insupportable :
“Au début de l’automne, au mois d’octobre, deux juifs, deux frères, on pensait, avaient fait notre linge. Ils le savonnaient, le mettaient à bouillir dehors dans une baignoire et l’étendaient. Parfois nous passions à côté d’eux. Parfois nous les regardions travailler. Un jour comme ça, après les avoir regardés un moment, nous leur avions parlé de leur façon de rincer. (...) Sauf que, lorsque leur tour vint, on se souvenait tous bien les uns des autres.(...) Et par malchance pour eux, pour nous, parmi la centaine qu’ils étaient ce jour-là, c’est devant Bauer et moi qu’ils s’allongèrent sur le ventre, dans la clairière (...) Alors bien obligés on tira sur nos laveurs de linge, et juste avant, l’un des deux nous avait jeté un regard plein de tristesse, parce qu’il allait mourir, bien sûr, mais aussi nous avait-il semblé, parce que c’était nous qui le tuions.”
Il est vrai que le nazisme dans toute son énormité monstrueuse a occulté ce qu’ont pu être les états d’âme de ces simples soldats qui ont été obligés d’exécuter ces ordres d’extermination en masse. Il semble d’ailleurs qu’il y ait eu de telles perturbations dans les comportements de ces soldats que les nazis ont été “obligés” d’utiliser d’autres méthodes...
Un très beau livre où le froid glacial de cette horreur passée nous envahit...
Une journée en hiver
Critique de Koudoux (SART, Inscrite le 3 septembre 2009, 60 ans) - 12 décembre 2014
Trouver au moins un Juif et le ramener au camp, sera leur laissez-passer pour retourner à la chasse et rater la prochaine fusillade...
Ils en trouvent un et décident de manger chaud dans une petite maison abandonnée.
Ils feront la connaissance d'un Polonais antisémite.
La cohabitation de ces cinq personnes n'est pas évidente, pas plus que de faire du feu sans bois pour faire de la soupe à base de neige.
Très belle description de l'atmosphère. J'avais froid en lisant ce livre!
Ce roman nous amène à nous poser beaucoup de questions même après avoir refermé le livre.
Une très belle sélection CL.
Je savais que c'était un petit bijou...
Critique de LesieG (CANTARON, Inscrite le 20 avril 2005, 58 ans) - 12 décembre 2014
C'est vrai que le livre est très court (124 pages), mais quelle intensité.
Je ne saurai dire si c'est la relation entre les personnages- décrite avec pudeur et retenue, le fond de l'histoire- qui est quand même assez difficile à aborder ou l'ambiance qui est très lourde qui m'a le plus interpellée.
Quoi qu'il en soit, j'ai tellement eu envie de faire durer ce livre, que je l'ai lu très doucement et en tirant en longueur pour pouvoir en profiter le plus longtemps possible.
En tous les cas, c'est un très bon choix pour le prix CL que je remercie pour m'avoir fait découvrir ce roman.
On reste sur sa faim!
Critique de Hazdu (, Inscrit le 21 février 2011, 54 ans) - 29 janvier 2013
Mingarelli a misé sur la sobriété, cela se ressent dans la lecture. L'évocation du froid est particulièrement bien réussie car ressentie physiquement. Je regrette l'expression malheureuse et péjorative de "sale petite maison polonaise"
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Un repas en hiver | 2 | Catherine de france | 19 mars 2015 @ 22:03 |