La colère de Maigret de Georges Simenon

La colère de Maigret de Georges Simenon

Catégorie(s) : Littérature => Policiers et thrillers

Critiqué par Hexagone, le 22 septembre 2012 (Inscrit le 22 juillet 2006, 53 ans)
La note : 7 étoiles
Moyenne des notes : 8 étoiles (basée sur 2 avis)
Cote pondérée : 5 étoiles (25 342ème position).
Visites : 2 905 

Un air de vacances.

C'est le mois de juin, la PJ est en sommeil, ses fidèles serviteurs affûtent les gaules pour partir en vacances.
Notre commissaire bien aimé est lui toujours sur le pied de guerre, surtout quand on retrouve en pleine rue, trois jours après son assassinat, un tenancier de cabaret à Pigalle étranglé.
Méthode peu orthodoxe pour les gros bras du milieu, ok pour flinguer, pour larder, mais étranglé n'est pas dans les moeurs de ces messieurs.
Et puis l'Emile ne correspond pas au cliché du patron de boîte.
Il vit en famille, gère en bon père de famille ses trois cabarets, il n'a pas de maîtresse, pas de vices.
Les autres patrons l'appellent " l'épicier " c'est dire.
Maigret a beau chercher, il y a quelque chose qui cloche dans cette histoire.
Difficile de tromper plus longtemps le locataire du 36, il va remonter le fil jusqu'au principal suspect ténor du barreau mais surtout maître chanteur acculé qui finira par là où il a fauté.
Un " Maigret " court qui fait la part belle au Pigalle de ces années là, l'ambiance y est, le savoir faire de Simenon en jette plein les yeux, il manque juste cette ambiance que je recherche dans les Maigret, comme celle du " Client du samedi " par exemple.
Un bon polar quand même, pas de doute à avoir.

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Super agréable à lire !

9 étoiles

Critique de Catinus (Liège, Inscrit le 28 février 2003, 72 ans) - 27 avril 2016

Afin de gagner ses affaires qu’il plaide pour ses clients, l’avocat Jean-Charles Gaillard joue sciemment avec la probité du commissaire Maigret jusqu’à en faire un business très lucratif. Un certain Emile Boulay, tenancier de boites de nuit à Pigalle, se rebiffe. Il y laissera la peau… Un roman qui se déroule du côté du quartier Notre-Dame-de Lorette. Chauffe, Marcel !
( A titre privé. Un roman signé « Noland ( Vaud), le 19 juin 1962. )

Super agréable à lire !


Extrait. Dans la rubrique « Maigret et la boisson » :


- L’envie lui était venue, en sortant du bureau, d’aller à la Brasserie Dauphine et, en dépit des conseils de son ami Pardon, le médecin de la rue Picpus, chez qui il avait dîné avec Mme Maigret la semaine précédente, de s’offrir l’apéritif. Il y avait plusieurs semaines qu’il était sage, se contentant d’un verre de vin aux repas, parfois, le soir, lorsqu’ils sortaient, d’un verre de bière avec sa femme. (…) Tant pis ! Pardon lui avait recommandé de ménager son foie, mais il ne lui avait pas interdit de boire un apéritif, un seul, après des semaines d’abstinence presque totale.

- Ils prirent le café en silence et Maigret refusa le calvados que le patron vint comme d’habitude lui offrir. Il avait bu deux apéritifs, mais il s’était contenté ensuite d’un verre de Pouilly, et, tandis qu’il se dirigeait vers la P. J. avec Lucas, il était assez content de lui.

- Il passa près d’une heure à une terrasse de la place de la République devant un seul verre de bière.

- Bien qu’il n’eût pas envie de chianti à onze heures et demie du matin, il n’en trempa pas moins les lèvres dans son verre.

- Joe se versait un verre de vin, remplissait par la même occasion ceux de Maigret et Lucas.

- Il alla boire un demi, solitaire, à la brasserie Dauphine. Il faillit en commander un second, non par soif, mais pour défier son ami Pardon, qui lui avait recommandé l’abstinence.

- Comme il était en avance, il alla boire un vin blanc au bureau du tabac.

- A condition de faire vite, ils avaient quand même droit à leur verre de bière.

- Il se leva, se dirigea vers le placard où il saisit une bouteille de cognac et un verre. Cette bouteille n’était pas là pour lui mais pour certains qui, au cours d’un long et dramatique interrogatoire, en avaient besoin. Il vida le verre d’un trait.

- Mme Maigret remarqua que ses yeux étaient luisants, un peu fixe, et que son haleine sentait l’alcool.

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