UN ROMAN QU'ON N'OUBLIE PAS...

Ce roman a quelque chose de différent. Différent, car c'est à la fois un texte superbement écrit, une histoire captivante avec une fin pour le moins surprenante, et enfin - et surtout -une étude de nos moeurs d'une grande intelligence. Ne fuyez pas! C'est facile à lire, c'est cruel mais souvent drôle, c'est bourré de trouvailles ( je cite de tête: "Le matin, Clarisse faisait 60 ans, le soir, elle semblait plus proche des 70. Son age réel devait se situer quelque part entre les deux, à midi, ou en tout début d'aprem" - pardon Mr L'auteur, je cite de mémoire), c'est humain, aussi, puisque les valeurs qui sont ici véhiculées - et pas revendiquées- sont humanistes. Et c'est sombre. Non, c'est noir. L'auteur le sait, qui truffe sa prose de droleries bienvenues. Oui, c'est noi. Ca commence mal, et ça finit mal. C'est comme parfois dans la vie. C'est la vie, d'ailleurs, meme si l'auteur a pris soin de nous tendre un miroir en nous faisant croire qu'il s'agissait d'une photo. Réussie, la photo. A lire et à relire. M.C

Message de la modération : Edition à compte d'auteur

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  Les Grands ensembles

  de Le Faivre, Frédéric
  Publibook
  ISBN : 9782748378313 ; 25,36 € ; 01/03/2012 ; 256 p. ; Broché

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