Lorsque j'étais une oeuvre d'art de Éric-Emmanuel Schmitt
Catégorie(s) : Littérature => Francophone
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Peut-on tout pour l'art?
Sans détour, allons-y ! Ce livre ne m'a pas plu. Recommandé par un ami qui lui, bien entendu, le trouvait très bien. Il fait penser au style, à l’ambiance des livres d’Amélie Nothomb, me dit-il. Sur ce point, il a raison. Mais moi, j’ai eu beaucoup plus de difficultés à entrer dans l'histoire que je ne l'ai eu avec les livres d'Amélie. Le Visiteur (Molière 1994), vue au Rideau de Bruxelles, pièce qui m'a énormément plu; l’évangile selon Pilate, un livre présent sur le site (plus de quinze commentaires), que j'ai dévoré et offert a des amis m’ont poussé à lire le livre. Un des sujets : jusqu'où peut-on aller dans l'art ? L'art est-il au-dessus de tout ? Pas d’art, pas de vie ? Ou pas de vie, pas d'art ?
Une petite histoire d’amour balaye toutes ces questions. Tout cela est trop invraisemblable ! Allons, ne soyons pas si dur! A la fin nous sommes un peu tenu en haleine, mais cela ne suffit pas à le conseiller. En retapant le verso du livre, je me demandais ce qui a fait écrire que notre héros était avide d'exister! Je le trouve plutôt avide de liberté et s'il veut renaître, c'est surtout pour l'amour et par regret de tout ce qu'il avait perdu.
Les éditions
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Lorsque j'étais une oeuvre d'art [Texte imprimé], roman Eric-Emmanuel Schmitt
de Schmitt, Éric-Emmanuel
Albin Michel
ISBN : 9782226109552 ; 18,25 € ; 21/08/2002 ; 289 p. ; Broché -
Lorsque j'étais une oeuvre d'art [Texte imprimé], roman Éric-Emmanuel Schmitt
de Schmitt, Éric-Emmanuel
le Livre de poche / Le Livre de poche
ISBN : 9782253109587 ; 7,40 € ; 01/09/2004 ; 252 p. ; Poche
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Les critiques éclairs (22)
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Pas mal mais ...
Critique de Catinus (Liège, Inscrit le 28 février 2003, 73 ans) - 27 novembre 2019
Une sorte de « Pygmalion « des temps moderne. Un thème souvent exploité dans la littérature à commencer par Bernard Shaw. E.E. Schmitt d’en sort pas mal si on excepte quelques longueurs et un peu trop de « love affair » (qui a le don de m’agacer vu que j’exècre toutes les histoires d’amour).
Chef-d'oeuvre !!
Critique de Dydy-2306 (, Inscrit le 17 décembre 2011, 30 ans) - 17 décembre 2011
J'ai mis une bonne cote mais ce n'est pas pour ça que je ne suis pas critique!
Critique de Coco-choco (, Inscrite le 26 avril 2010, 30 ans) - 22 mai 2010
Il se trouve que j'ai 15 ans, je suis peut-être encore innocente et jeune, mais j'ai déjà beaucoup lu, oh bien sûr pas encore du Proust ou du Tolstoï, cependant, s'il y a une chose que j'ai apprise c'est que la qualité ne veut pas toujours dire "écriture remarquable truffée de procédés stylistiques remarquables". Non.
Si la lecture a de nombreux buts (tels que nous instruire ou nous divertir) elle possède une qualité extraordinaire: elle suscite la réflexion. Or le but premier de "Lorsque j'étais une oeuvre d'art est bien celui-ci. EE Schmidt caricature notre société et nous en fait un tableau déplaisant. S'il est vrai que l'un des thème est "La Liberté de l'Homme", un autre est la sur-médiatisation, la soif de pouvoir, mais aussi et surtout -car cela nous touche- la soif d'argent. On peut parler de la stupidité des gens devant ce qu'on leur présente, par exemple à la télévision. Moi qui n'en ai jamais eu à la maison, je me rend compte que c'est la pire perte de temps qui existe, les émissions vraiment intéressante sont rares. Par exemple "Qui veut gagner des millions" peut être qualifiée d'émission intelligente vu qu'on y parle de culture générale, or tout cela n'est qu'une énorme machine à sous...
Mais je m'éloigne du livre... Tout cela pour vous dire que la lecture d'un livre n'est jamais chose perdue. Même si un livre est pitoyable, on aura appris à développer son esprit critique, et que tout ne peut être parfait.
Ce livre m'a semblé très bon. Savoureux à lire et important pour notre développement critique. Maintenant c'est à vous de juger sur la pertinence de mon argument :)
Bonne lecture
Moins accrocheur que d'habitude mais pas mal tout de même
Critique de Manumanu55 (Bruxelles, Inscrit le 17 février 2005, 45 ans) - 11 décembre 2008
Pas mal du tout donc
Grosse déception
Critique de Sihame (, Inscrite le 27 mai 2008, 35 ans) - 27 mai 2008
Très original, comme un conte de fées
Critique de Mim (Onex Genève, Inscrite le 30 septembre 2006, 55 ans) - 25 janvier 2008
Lecture facile et hisoire simple, mais quelle originalité !
J'aime beaucoup le style de M. Schmitt même si ce livre est à mille lieues d'Odette tout le monde.
Je n'aime pas les romans qui nécessitent l'usage du dictionnaire à toutes les pages.
Je cherche de la distraction dans mes lectures et M. Schmitt a rempli son contrat en ce qui me concerne.
Du respect du corps humain
Critique de Veneziano (Paris, Inscrit le 4 mai 2005, 46 ans) - 21 août 2007
Cette parabole sur le respect du corps est assez intéressante, et ce n'est que le dernier tiers qui a réellement retenu mon intérêt : l'auteur s'attarde trop sur des phases sordides, de l'abjecte. Si le but vaut la peine d'être défendue, la manière me déplaît, la forme est trop malsaine à mon goût.
Davantage de contournements m'auraient plus plu. C'est très subjectif...
Voilà la conception française de la biotechnique, intégrée au Code civil par une loi de 1994, histoire d'alimenter les débats et les réflexions personnelles.
CODE CIVIL
Chapitre II : Du respect du corps humain
Article 16 (Loi nº 75-596 du 9 juillet 1975 art. 6 Journal Officiel du 10 juillet 1975) (inséré par Loi nº 94-653 du 29 juillet 1994 art. 1 I, II, art. 2 Journal Officiel du 30 juillet 1994)
La loi assure la primauté de la personne, interdit toute atteinte à la dignité de celle-ci et garantit le respect de l'être humain dès le commencement de sa vie.
Article 16-1 (inséré par Loi nº 94-653 du 29 juillet 1994 art. 1 I, II, art. 3 Journal Officiel du 30 juillet 1994)
Chacun a droit au respect de son corps.
Le corps humain est inviolable.
Le corps humain, ses éléments et ses produits ne peuvent faire l'objet d'un droit patrimonial.
Article 16-2 (inséré par Loi nº 94-653 du 29 juillet 1994 art. 1 I, II, art. 3 Journal Officiel du 30 juillet 1994)
Le juge peut prescrire toutes mesures propres à empêcher ou faire cesser une atteinte illicite au corps humain ou des agissements illicites portant sur des éléments ou des produits de celui-ci.
Article 16-3 (Loi nº 94-653 du 29 juillet 1994 art. 1 I, II, art. 3 Journal Officiel du 30 juillet 1994) (Loi nº 99-641 du 27 juillet 1999 art. 70 Journal Officiel du 28 juillet 1999 en vigueur le 1er janvier 2000) (Loi nº 2004-800 du 6 août 2004 art. 9 a Journal Officiel du 7 août 2004)
Il ne peut être porté atteinte à l'intégrité du corps humain qu'en cas de nécessité médicale pour la personne ou à titre exceptionnel dans l'intérêt thérapeutique d'autrui.
Le consentement de l'intéressé doit être recueilli préalablement hors le cas où son état rend nécessaire une intervention thérapeutique à laquelle il n'est pas à même de consentir.
Article 16-4 (Loi nº 94-653 du 29 juillet 1994 art. 1 I, II, art. 3 Journal Officiel du 30 juillet 1994) (Loi nº 2004-800 du 6 août 2004 art. 21 Journal Officiel du 7 août 2004)
Nul ne peut porter atteinte à l'intégrité de l'espèce humaine.
Toute pratique eugénique tendant à l'organisation de la sélection des personnes est interdite.
Est interdite toute intervention ayant pour but de faire naître un enfant génétiquement identique à une autre personne vivante ou décédée.
Sans préjudice des recherches tendant à la prévention et au traitement des maladies génétiques, aucune transformation ne peut être apportée aux caractères génétiques dans le but de modifier la descendance de la personne.
Article 16-5 (inséré par Loi nº 94-653 du 29 juillet 1994 art. 1 I, II, art. 3 Journal Officiel du 30 juillet 1994)
Les conventions ayant pour effet de conférer une valeur patrimoniale au corps humain, à ses éléments ou à ses produits sont nulles.
Article 16-6 (inséré par Loi nº 94-653 du 29 juillet 1994 art. 1 I, II, art. 3 Journal Officiel du 30 juillet 1994)
Aucune rémunération ne peut être allouée à celui qui se prête à une expérimentation sur sa personne, au prélèvement d'éléments de son corps ou à la collecte de produits de celui-ci.
(...)
Article 16-9 (inséré par Loi nº 94-653 du 29 juillet 1994 art. 1 I, II, art. 3 Journal Officiel du 30 juillet 1994)
Les dispositions du présent chapitre sont d'ordre public.
Conte cruel
Critique de Soili (, Inscrit le 28 mars 2005, 51 ans) - 21 octobre 2006
L'histoire commence par le sauvetage d'un jeune homme désespéré qui se trouve sur le point de se suicider, son "bienfaiteur" lui propose de devenir une oeuvre d'art et en contrepartie d'abandonner son humanité.
Ce roman critique la société d'apparence dans laquelle nous nous trouvons, cette société où nous sommes prêt à abandonner beaucoup pour le paraître jusqu'au moment où on comprend que l'essentiel est ailleurs.
Sur ce bouquin, Schmitt se révèle plus un conteur qu'un écrivain au style époustouflant je le concède mais il ne mérite pas non plus les critiques qui s'intéressent plus au paraître de l'auteur qu'à l'essentiel, ce qui est assez cocasse vu le sujet du livre. Enfin je regrette la fin du livre qui enlève un peu de sel à cette fable cruelle.
Franchement pas inoubliable...
Critique de Neko (Paris, Inscrite le 19 août 2006, 36 ans) - 22 août 2006
Si le début était assez prometteur (le passage cité par Jadsmine est en effet assez savoureux), l'histoire en elle-même m'a presque immédiatement procuré une curieuse sensation de déjà lu. Même si je n'avais jamais été mise en face de l'homme qui devient une oeuvre d'art, rétrospectivement tout l'univers du roman me semble être un entassement, non de clichés littéraires (qu'on aurait encore pu assimiler aux grands mythes occidentaux, comme le sont l'histoire d'Oedipe ou la pomme d'Adam), mais simplement d'idées dans l'air du temps.
Le personnage de Zeus Peter Lama, par exemple, grand escroc médiatique fonctionnant sur le principe du "best seller" ou encore de "l'audimat", est un être artificiel et fantomatique dont l'esprit hante les plateaux télé à chaque fois qu'un livre/film à la mode fait débat. (La preuve : il y a encore des gens pour débattre à l'infini de l'intérêt du Da Vinci Code...)
Bref, sur le fond, rien de ce qui est dénoncé, ou même énoncé, dans ce roman ne me semble sortir d'un cadre très conventionnel, attendu par le lecteur lambda, celui qui n'a pas très envie de ce creuser la cervelle en rentrant du boulot. Gênant d'autant plus que le sujet du livre est justement l'adhésion stupide du grand public à toute nouveauté du moment qu'elle fasse parler d'elle, mais qui au fond correspond à ses attentes les plus primaires, se nourrissant de son propre succès et ce à l'infini.
C'est donc bien sur la forme que ce roman pèche le plus. Je reste persuadée que cette métamorphose d'homme à objet, l'appersonnalisation par la mutilation, dans ce que le sujet a de dérangeant et de poignant (nous n'aimons pas voir notre corps ainsi torturé, déformé, privé d'identité, il s'agit là d'une de nos plus profondes angoisses), était un excellent sujet de roman.
Mais par son rythme, son style, EES ne parvient qu'à tuer ses effets. Un texte plus court aurait fait une bonne parabole. Plus de noirceur aurait davantage marqué les esprits. (Et ça n'aurait pas été difficile...) Seulement, ce roman de taille moyenne, monotone (alternance de phases d'action et d'observation), au style assez plat (sans doute la conséquence du ton détaché de son narrateur, à la personnalité curieusement vide) annihilent tout effet dramatique.
De plus, le happy-end d'une banalité effrayante (ils se marièrent et eurent beaucoup d'enfants, les méchants sont punis), où le héros a, de plus, retrouvé totalement son corps d'origine, m'a fait franchement me demander pourquoi EES avait rédigé les 200 pages précédentes, si c'est pour leur ôter le peu d'impact qu'elles avaient eu. Nous voila drôlement rassurés de savoir que l'amour triomphe de la médiatisation.
Bref, un bon sujet mal traité, le résultat est franchement pas inoubliable.
Au secours !!
Critique de ThéophilleBull (Paris, Inscrit le 22 mai 2006, 45 ans) - 4 juillet 2006
-Le Thème est déjà en soi pas extraordinairement original. déjà pressenti chez les Romantiques, les écrivains du parnasse... juste pour une fois il est traité à l'extrême et si on part du principe que ce Roman est l'histoire d'un suicide c'est pire que tout (voire la peau de chagrin où là c'est beau et intense).
-Mais c'est écrit avec les pieds (en tout cas sans la tête) le style est pitoyable et a au moins 180 ans de retard. Les trois au quatre références culturelles (l'ombilic des limbes par exemple) laissent l'étrange sentiment que M.SCHMITT (c'est pas un vendeur de cuisine) a étalé ici l'intégralité de sa culture et de ses références. Et surtout vise des lecteurs qui n'ouvrent des livres que si l'auteur passe à la télé.
Pire que tout la fin est pitoyable désespérément attendue bref c'est nul. et si je met 0.5 étoiles c'est pour, à l'instar de mes institutrices, le papier et l'encre.
Bien joué
Critique de La_mouette (Paris, Inscrit le 7 novembre 2005, 44 ans) - 16 novembre 2005
J'ai véritablement apprécié l'originalité de ce livre et de son thème.
Rien à voir avec Orlan.
La problématique de fond? Une caricature de notre société où le matérialisme, le poids des médias dans son influence des opinions, l'existence par la célébrité, bref, la superficialité, sont exhacerbés.
Les personnages sont tous hauts en couleurs, ou en insipidité, mais toujours à propos.
J'y ai trouvé plusieurs thèmes de reflexion amenés à chaque fois avec élégance et humour:
- Le génie se définit-il par sa reconnaissance auprès du public? (peut-on se foutre de la gueule du public parce que le public nous porte aux nues? parce qu'on est perçu comme un génie?)
- La beauté et la matérialité
- Les médias aujourd'hui, les stars et le showbizz d'aujourd'hui...
- etc.
Et ce qui m'a plu, une fois de plus chez EES, c'est cette facilité d'écriture et de représentation, couplée d'une imagination féconde, pour amener ces thèmes l'air de rien, de façon divertissante et originale : le héro principal accepte de renier son humanité pour être transformé en oeuvre d'art, rester des heures sur des podiums dans des expo et des musées, être l'objet de plusieurs ventes, de restaurations... original, non?
Enfin, pour répondre à B1p, justement, Orlan n'a jamais eu la même approche. Il se considère dans la modification de son corps comme un ARTISTE (sa volonté propre est à l'origine de chacune de ces opérations) alors qu'ici, Adam Bis, le héro du livre, est perçu comme une oeuvre d'art, un OBJET (sans volonté, sans conscience...)
Bref, même sans se poser toutes ces questions, c'est un ouvrage facile, original, agréable, plein de trouvailles et d'imagination.
Sans plus
Critique de Nivea_b (, Inscrite le 23 juin 2005, 36 ans) - 23 juin 2005
Une belle oeuvre!
Critique de Litalia91 (, Inscrite le 13 mai 2005, 35 ans) - 13 mai 2005
de l'inédit !
Critique de Lina (, Inscrite le 24 janvier 2005, 48 ans) - 24 janvier 2005
Jamais auparavant, vous n'avez lu une histoire comme celle-ci ! On est loin des livres intimistes du moment traduisant un certain mal-être sous la forme de pseudo-confession.
Certains diront que Schmitt penche parfois vers le côté fleur bleue ( cf. histoire sentimentale du héros totalement improbable et un peu niaise) mais il faut lire l'ensemble comme un fable sur la modernité.
J'ai acheté ce livre dans un aéroport, je l'ai lu durant tout mon trajet en avion et je ne me suis pas ennuyée une minute: un régal !
Si vous voulez entrer dans un univers original et inédit, partez en voyage avec ce livre: vous allez décoller du réel !
Schmitt est un génie
Critique de Sorceleress (, Inscrite le 23 janvier 2005, 40 ans) - 23 janvier 2005
Il pose ici la question philosophique : peut-on renoncer à sa liberté ? Et même si cela peut faire l'objet d'une thèse, Schmitt controle bien le sujet et ne se perd pas.
De plus, ce livre m'a d'autant plu qu'il est très différent de ses autres oeuvres.
J'en profite pour conseiller La secte des Egoiste, qui a littéralement changé ma vie !!!
autre chose à faire
Critique de Grass (montréal, Inscrit le 29 août 2004, 47 ans) - 17 septembre 2004
style minimum syndical
Critique de B1p (, Inscrit le 4 janvier 2004, 51 ans) - 17 septembre 2004
MAIS
C'est du EESchmitt, donc c'est très tendance et très médiatisé. Restait à savoir si ce buzz était justifié ou pas (puisque c'est la première chose de lui que je lis).
EES semble être un bon raconteur d'histoire mais il est à mon avis un écrivain ridicule. Pour faire de la littérature, il faut une bonne histoire, soit, mais il faut un minimum de STYLE, et à ce niveau, ce roman est franchement risible. EES et son physique de gros bébé joufflu aurait dû me mettre la puce à l'oreille : ce roman est écrit dans un style inoffensif et avec du vocabulaire issu d'un autre âge. A chaque ligne, on est au bord de l'éclat de rire devant la faiblesse du texte qui atteint avec peine le niveau secondaire supérieur. A chaque page, on se dit que EES a copié collé le "Dictionnaire des Clichés Littéraires" (par Hervé Laroche, éditions Arléa). Et que dire de sa tentative d'"écrire moderne" ("Nu dans une salle pendant des heures. Envie de dormir. Ne savait pas qu'il y avait autant de Japonais au Japon. Toujours plus en dessous de moi. Ils se pressent...") où EES se borne à supprimer le "Je".
Ahurissant.
D'AUTANT PLUS QUE,
finalement, l'histoire n'est pas si originale que ça : en art contemporain, il y avait déjà l'artiste Orlan (affublée dans le roman du patronyme de Rolanda) qui a fait de son corps un champ d'expérimentation depuis des années.
DONC :
histoire correcte, narration efficace mais sans surprise et écriture ridicule pour un gars aussi médiatisé, mais c'est vrai que tout ce buzz aurait dû me mettre la puce à l'oreille.
Quoi ??? personne n'a lu "lorsque j'étais une oeuvre d'art" ???
Critique de Jadsmine (TOURS, Inscrite le 31 août 2004, 55 ans) - 8 septembre 2004
enfin bref. j'ai beaucoup aimé ce livre, cela commence assez tragiquement : le suicide... puis tout bascule dans le loufoque, puis le très drôle...
Roger Bichelberger (du Républicain Lorrain) avait dit de ce livre : "un chef d'oeuvre qui raconte précisément l'histoire d'un chef d'oeuvre raté, c'est original en diable, cruel commen la modernité et éloquent comme une parabole".
Voici les premières lignes du livre :
J'ai toujours raté mes suicides. J'ai toujours tout raté, pour être exact : ma vie comme mes suicides. Ce qui est cruel, dans mon cas, c'est que je m'en rends compte. Nous sommes des milliers sur Terre à manquer de force, d'esprit, de beauté ou de chance, or ce qui fait ma malheureuse singularité, c'est que j'en suis conscient. Tous les dons m'auront été épargnés sauf la lucidité. Rater ma vie soit, mes rater mes suicides ! J'ai honte de moi. Incapable d'entrer dans la vie et pas fichu d'en sortir, je me suis inutile, je n me dois rien. Il est temps d'insuffler un peu de volonté à mon destin. La vie, j'en ai hérité ; la mort, me la donnerai !
Si ça vous tente... vous ne le regretterez pas je pense.
Un écrivain bien comme il faut
Critique de El Barjo (, Inscrit le 21 juillet 2004, 41 ans) - 24 juillet 2004
Ce qu'il écrit est agréable à lire sans plus, c'est pas ennuyant mais c'est pas franchement ce que j'attends quand j'ouvre un livre.
Ce qu'il raconte est fade et sans relief, c'est banal et sans intérêt.
C'est un écrivain comme il faut qui sourit à tout le monde et qui est toujours content.
Sans intérêt.
Sublime... et si dense
Critique de Anonyme (, Inscrit(e) le ??? (date inconnue), - ans) - 2 mars 2003
C'est tellement symbolique et les thèmes abordés sont tellement de société.
Je ne voudrais pas paraître contrariante moi non plus, mais...
Critique de Thémis (Ligny, Inscrite le 17 avril 2001, 54 ans) - 26 février 2003
Pas d'accord avec Popol...
Critique de Agnes (Marbaix-la-Tour, Inscrite le 19 février 2002, 59 ans) - 25 février 2003
Je pense que finalement, l'oeuvre d'art n'est qu'un prétexte pour nous décrire les états d'âme de Tazio, jeune homme déprimé qui décide de se suicider mais sans succès.
Le livre commence de la sorte : "j'ai toujours raté mes suicides.
J'ai toujours tout raté pour être exact, ma vie comme mes suicides".
Deux phrases qui le rendent d'emblée sympathique et qui nous donnent envie d'apprendre à le connaitre.
Un livre où l'on se rend compte que l'apparence est bien souvent notre moteur de vie, où l'on sent la détresse palpable de cet homme qui pour "exister" accepte de se laisser transformer en objet.
Il n'a pas compris à quel point ses parents l'aimaient, à quel point ses frères qu'il enviait sont finalement plus malheureux que lui ne l'était à force de trop paraître.
Et puis, il rencontre Fiona et son père, humble peintre, aveugle, que l'on aurait pu retrouver dans "Le petit prince" de Saint-Exupéry : on ne voit bien qu'avec le coeur.
C'est à ce moment qu'il prend conscience qu'il est lui aussi un être humain, qu'il peut être apprécié, aimé, reconnu. En ce qui me concerne, je ne puis que vous le conseiller chaleureusement !
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AIDE Lorsque j'étais une oeuvre d'art SHMITT | 3 | Vanessa199813 | 20 novembre 2014 @ 16:54 | |
Eh bien si | 7 | Féline | 17 novembre 2005 @ 21:14 |
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