Ingrid Caven de Jean-Jacques Schuhl
Catégorie(s) : Littérature => Francophone
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Le prix Goncourt 2000 : Aux passionnés de vie d’artistes !
Alors que, petite fille, elle chantait « Nuit sacrée » pour les soldats d'Hilter, Ingrid Caven devint un demi-siècle plus tard, chanteuse et actrice de cinéma connue.
Sur scène, elle montre présence, prestance et fantaisie.
Le roman et l'histoire sont attachants, de par le récit de la vie de la chanteuse.
L'auteur nous fait connaître tous les personnages qui ont traversé sa vie de star, d’artiste. Le personnage d'Yves St-Laurent est attachant dans la relation qu'il a eue avec la chanteuse, et c’est intéressant de le découvrir.
Je n'ai pas particulièrement apprécié ce roman, je l'ai trouvé peu facile à lire, peut-être à cause du français, du langage décousu de l'auteur. Cependant, c’est intéressant de connaître la vie de ces artistes qui n’ont pas toujours une existence aussi " rose " que ce que nous pouvons imaginer.
Les passionnés d’histoires anciennes et de vies d'artiste seront comblés.
Les éditions
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Ingrid Caven [Texte imprimé], roman Jean-Jacques Schuhl
de Schuhl, Jean-Jacques
Gallimard / L'Infini (Paris. 1984).
ISBN : 9782070759484 ; 17,05 € ; 07/09/2000 ; 301 p. ; Broché
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Les critiques éclairs (6)
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This is nicht eine biographie
Critique de Bookivore (MENUCOURT, Inscrit le 25 juin 2006, 42 ans) - 8 août 2021
Ce roman est plus structuré, plus facile à lire, il faut quand même, parfois, s'accrocher un peu. C'est à la fois drôle et étrange, très particulier, Schuhl est sans doute le seul à écrire comme ça en France, ses livres ne ressemblent qu'aux siens.
Deuxième lecture en 10 ans, aussi agréable que la première. Un très bon cru des Goncourt.
Ingrid Caven
Critique de BrigitteP (, Inscrite le 3 février 2019, 63 ans) - 3 février 2019
Le schéma narratif est complexe, je confirme. Mais le livre s’adresse à des initiés et à un public particulier. Je me suis aussi même demandée pour qui, au fond, Jean-Jacques Schuhl avait écrit ce livre ? Pour Ingrid Caven, sans aucun doute, et pour lui-même.
J’ai lu d’autres critiques (*) qui m’ont éclairée et m’ont incitée à poursuivre la lecture.
* Lien : http://paris70.free.fr/schuhl.htm
NB : du texte en jaune fluo sur fond bleu glacial n’est cependant pas idéal pour la lecture.
Un bijou littéraire et un bel hommage
Critique de Lig (Gouesnac'h, Inscrite le 23 juin 2006, 41 ans) - 13 février 2007
Je vois que beaucoup ne sont pas d’accord … Le schéma narratif est complexe certes, c’est pourquoi on peut comprendre ceux qui se sont arrêtés dès les premières pages…
Et pourtant ! Quelle richesse !! Une fois plongés dans le monde d’Ingrid Caven (chanteuse et actrice de cinéma allemande, née en 1938), on sent l’envoûtement. De son enfance à sa carrière, sur scène comme dans l’intimité.
Il y a complexité oui. Entretenue par l’auteur, dans l’écriture, les points de vues, et le problème de la fiction biographique.
Mais ce qu’il faut, c’est se laisser aller dans l’envoûtement, se laisser bercer par les vagues parfois douces, parfois violentes de la vie d’Ingrid Caven. Complexe bien sûr. Quelle vie n’est pas complexe ?
Schuhl est coincé entre son envie d’écrire une biographie retraçant la vie de cette femme d’exception : « Malgré tout- il savait pas trop ce qu’il voulait-, il avait encore continué un peu. C’était trop bête de ne rien écrire sur cette femme ! Ca ferait un beau portrait, une biographie, et aussi une chronique de l’époque, parce que quelle époque ! Quelle histoire ! » (P329), et celle de rendre hommage à la femme et à sa voix, à son chant : « non, décidément, la seule chose qui tienne devant ce mince manuscrit trouvé au pied du lit et retraçant cette vie, qui puisse y faire écho, lui répondre, c’est son chant à elle, son chant, pas sa vie, des mots trouvant forme dans l’air. » (p320).
Peut-être est-ce par son écriture contemporaine originale, vivante, rythmée, aérienne et musicale finalement, qu’il arrive à dépeindre de la meilleure manière le chant d’Ingrid.
Il veut faire une biographie, n’en est pas certain, alors on ne sait pas au bout du compte, si tout est vrai, mais ce n’est pas grave :
L’hommage est fait, beau et fidèle, on le sait, on le sens.
Le Goncourt 2000
Critique de Popol (Uccle, Inscrit le 14 février 2001, 67 ans) - 14 avril 2001
Chapeau Sherlock!!!!
Critique de Chat pitre (Linkebeek, Inscrite le 23 février 2001, 53 ans) - 5 avril 2001
Le poids des mots
Critique de Sherlock (Bruxelles, Inscrit le 5 avril 2001, 58 ans) - 5 avril 2001
Pourtant, dès la cinquième page, j'avais compris. Compris que cet auteur, sous prétexte de style personnel et original, écrit tout simplement très mal. Les dialogues reproduisent un langage parlé très rudimentaire. La structure du livre, des chapitres et même des paragraphes laisse à désirer. Tout cela cependant n'est pas grand chose en regard de l'irritation provoquée par les incessantes incursions de la langue de Goethe, sous prétexte qu'Ingrid Caven est d'origine allemande. Absolument insupportable pour le lecteur.
Voilà pour le style.
L'histoire, elle, intéresserait sans doute un pigiste de Paris Match ou de Gala. Pas au delà. Si vous voulez savoir ce qu'Ingrid Caven a dit à Fassbinder à New York alors qu'ils étaient dans le restaurant untel, ou encore quelle robe elle portait quand elle a revu Yves St Laurent, alors ce livre est pour vous. N'en attendez pas plus.
Vous me direz, pourquoi avoir fait l'effort de finir ce livre alors que tout semblait mal parti dès la cinquième page? Très simple. J'ai tenu bon, à longueur de soirée, en pensant à la critique que j'allais écrire, en pensant que cette critique, au moins, serait légitime. Nous y voilà!
Bon, vous l'avez compris, ce livre est une nullité, dans sa forme et sur le fond. Mais quoi, des livres maladroits, provenant d'auteurs débutants, il y en a tous les jours, et c'est bien normal.
Mais un Goncourt, ma bonne dame, vous imaginez ça en Goncourt? De qui se moque-t-on? Attribuer le Goncourt à ce livre relève du scandale.
Un dernier mot: j'ai appris, après avoir refermé le livre (pardonnez mon ignorance) que l'auteur est, à la ville, le compagnon de l'héroïne du livre.
Qui a parlé de scandale?
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