Il y a toujours quelqu’un pour quelqu'un !

En terminant la lecture du énième roman de Danielle Steel, Rue de l'Espoir, je ressens comme à chaque fois, une admiration pour cet auteur. Elle sait toucher les lecteurs (trices) là où cela fait mal. Elle est vraiment douée et trouve toujours les mots justes.
Toutefois, ce récit, qui se situe sur une année, entre Noël et Noël (un jour de fête qui ne sera plus jamais le même pour la famille Sutherland, me laisse un peu perplexe. Cela se passe dans une famille aisée, apparemment, une maman qui voltige entre son cabinet d’avocats, l'éducation des enfants, " chauffeur "
pour leurs divers déplacements etc… Cela semble couler de source. Tout paraît si facile pour Liz, une vie réglée comme du papier à musique. J'ai eu l'impression que Jack, son mari, tout compte fait ne servait pas à grand chose. L'auteur dépeint toujours des femmes de tête et qui prennent la maisonnée sur leur dos si facilement. Qu’en serait-il s'il s’agissait d'une famille moins aisée (financièrement) ? La douleur de perdre un être cher, cela arrive à tout le monde, bien sûr, dans toutes les classes sociales. La douleur comme la mort est la même. Danielle Steel nous fait toujours rêver en situant ses histoires dans la " bourgeoisie " américaine. Ses personnages ont toujours des situations bien assises et bien payées. Rares sont ses romans se situant chez les moins fortunés. C’est pourquoi, il ne faut jamais perdre de vue, en lisant des romans, que ce n’est jamais la vraie vie.
Danielle Steel nous apporte juste le bonheur de croire, en l'espace d’un livre, que la vie est belle et qu'en chaque mère de famille sommeille un héros.
Je mettrai donc seulement 2 étoiles pour l'histoire, Danielle Steel a déjà fait mieux, mais 5 étoiles au moins
pour l'écriture et le style (comme d'hab.).

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  Rue de l'Espoir [Texte imprimé] Danielle Steel trad. de Zoé Delcourt

  de Steel, Danielle Delcourt, Zoé (Traducteur)
  Presses de la Cité
  ISBN : 9782258057364 ; 2,10 € ; 03/10/2002 ; 280 p. ; Broché

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