Superbe science-fiction satirique

A Turin, une mystérieuse maladie fait perdre la mémoire aux êtres humains. De plus, les vieillards disparaissent mystérieusement sans que personne ne s’en soucie ou se souvienne même de leur existence. Ce monde déliquescent peuplé de Barbus violents et sans-abris qui écument les rues et d’apocalyptiques anthropophages peine désormais à trouver sa nourriture.

L’atmosphère est lourde et on sent le malaise qui cerne le héros qui s’apitoie souvent sur son sort mais aide ses prochains et veut savoir ce qui se passe.

Quelques chapitres éparpillés dans le récit nous font comprendre que des personnes tirent les ficelles de cette situation qui n’est pas due au hasard mais le fruit d’une expérience orchestrée avec l’appui d’autorités.

Détail amusant, le chocolat chaud est omniprésent et les protagonistes en ingèrent des centaines de litres pour se réconforter et apaiser leurs tensions. On se demande d’ailleurs s’il n’est pas une des sources du mal car il agit comme une drogue et ils ont du mal à s’en passer.

Les 40 dernières pages nous apprennent progressivement ce qui se passe et les remèdes envisagés avec les extraits d’un jugement, pastiche des solutions des grands de ce monde pour faire face à la crise. Quant au chapitre final, il dira que tout ne se passe pas comme prévu.

IF-0712-3909

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  La fin des jours [Texte imprimé], roman Alessandro de Roma traduit de l'italien par Pascal Leclercq

  de De Roma, Alessandro Leclercq, Pascal (Traducteur)
  Gallimard / Du monde entier (Paris)
  ISBN : 9782070126019 ; 13,00 € ; 13/04/2012 ; 306 p. ; Broché

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