Simplicité volontaire ?

Je viens de voir que ce petit livre lu en 10 minutes a reçu 21 commentaires sur Amazon, dire que je lui avais laissé sa chance, pensant qu'il était édité par une petite édition inconnue... L'édition est Indigène, édition qui se vante d'être anti-capitaliste.

Il s'agit en fait d'un simple témoignage. Je m'attendais au moins à un pamphlet, un discours engagé, à la verbe agile, limpide, acerbe, ironique. Mais malheureusement cet ouvrage est d'une banalité extrême, tirant même vers le manichéisme. L'auteur nous apprend son quotidien : il vit avec environ 500 euros par mois et crache du coup sur tous les gens qui gagnent bien leur vie. Il nous livre des tirades riches en poncifs mais qui semblent pourtant bien être écrites pour être prises au premier degré.
Je m'attendais à un petit essai sur la "simplicité volontaire", qui aurait fait l'ode à une vie simple, sans prise de tête, mais j'ai vu ici plutôt une haine envers les gens qui ne vivent pas de la manière dont l'entend le narrateur. Il nous vante la pauvreté matérielle, morale et affective, alors que pour moi, pauvreté matérielle ne rime pas avec le reste !

Il manque peut-être une petite introduction qui préciserait dans quel contexte le livre a été écrit, ou dans quel but. Parce que là, franchement, je ne vois aucune utilité. Et je pense que bien d'autres personnes arriveraient sur le fond à exprimer de meilleurs pensées sur ce thème. Il faut cependant reconnaître que l'écriture est assez agréable à lire, mais c'est bien la seule qualité de ce mini livre !

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  L'art de vivre au maximum avec le minimum [Texte imprimé] J.-R. Geyer

  de Geyer, Jean-Roger
  Indigène éd. / Ceux qui marchent contre le vent
  ISBN : 9782911939723 ; 3,10 € ; 14/11/2009 ; 32 p. ; Broché

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