Le pianiste : l'extraordinaire destin d'un musicien juif dans le ghetto de Varsovie 1939-1945 de Władysław Szpilman
( The pianist)
Catégorie(s) : Littérature => Biographies, chroniques et correspondances
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pour ne jamais oublier....
Le Robinson Crusoé de Varsovie, c'est lui, Wladyslaw Szpilman jeune pianiste d'origine juive sous l'occupation allemande. Du jour au lendemain il perd tout: famille, amis,rêves,illusions... Pourtant il faut survivre pour lui mais aussi pour tous ceux qui ne reviendront pas. Ce témoignage poignant nous replonge dans l'une des périodes les plus noires de l'histoire. On survit avec ce jeune musicien, véritable rescapé de Varsovie. Cette autobiographie ressurgit grâce au fils de Wladyslaw mais aussi grâce au film de Roman Polanski (palme d'or à Cannes 2002). Mais lisez quand même ce roman avant d'aller voir le film
Les éditions
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Le pianiste [Texte imprimé], l'extraordinaire destin d'un musicien juif dans le ghetto de Varsovie, 1939-1945 Wladyslaw Szpilman... postf. de Wolf Biermann présentation d'Andrzej Szpilman trad. de l'anglais par Bernard Cohen
de Szpilman, Władysław Biermann, Wolf (Postface) Szpilman, Andrzej (Préfacier) Cohen, Bernard (Traducteur)
R. Laffont / robert laffont
ISBN : 9782221092569 ; 2,98 € ; 26/12/2000 ; 264 p. ; Broché -
Le pianiste : l'extraordinaire destin d'un musicien juif dans le ghetto de Varsovie 1939-1945 de Szpilman, Władysław
de Szpilman, Władysław
R. Laffont
ISBN : 9782221098219 ; 1,00 € ; 19/09/2002 ; 270 p. ; Broché -
Le Pianiste
de Szpilman, Władysław
Pocket
ISBN : 9782266117067 ; 7,70 € ; 02/01/2003 ; 320 p. ; Broché
Les livres liés
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Les critiques éclairs (14)
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Touchant et choquant
Critique de Minidomdom (st-hubert, Inscrit le 10 octobre 2012, 27 ans) - 15 janvier 2013
Conquérant
Critique de Antihuman (Paris, Inscrit le 5 octobre 2011, 41 ans) - 8 octobre 2011
Le Pianiste, tout en décrivant la déroute d'un homme pourchassé sans raison pendant la seconde guerre mondiale, ne sombre jamais dans l'image d'Epinal misérabiliste, et il faut absolument avouer, de toute façon, qu'on ne risque pas de regretter un seul instant sa lecture.
Sa progression, simple et légère, à la différence d'un livre d'histoire ou d'un simple hommage consacré aux massacres et à la Shoah, est prenante et on se demande bien en fait à quel moment quitter ce bouquin tout à fait absorbant. Pour clore cette critique il faut bien comprendre qu'à aucun moment Wladyslaw Szpilman ne sombre dans l'aisée caractérisation, ni dans la désinvolture narrative en noir et blanc vis à vis des méchants (la critique qu'il livre de Varsovie et de ses cafés aux terrasses emplies de juifs riches à l'indifférence glaçante est tout bonnement sidérante) et l'on achève cette oeuvre en larmes si on est humain; ou un peu digne de l'être.
robinson du ghetto
Critique de Pat (PARIS, Inscrit le 21 mars 2010, 60 ans) - 22 mars 2010
Retour sur un passé glacé.
Critique de Tistou (, Inscrit le 10 mai 2004, 68 ans) - 10 septembre 2007
C’est tout ceci « Le pianiste ». L’histoire autobiographique de Wladyslaw Szpilman, pianiste à la Radio polonaise quand la guerre s’annonce, et très vite survivant traqué d’un ghetto laminé, qui a vu partir ses parents, frères et soeurs, dans un train qui les emmène là d’où l’on ne revenait pas.
C’est l’occasion de faire le point sur diverses questions, comme l’organisation de ce fameux ghetto de Varsovie, de mesurer comment l’être humain peut s’adapter aux conditions les plus extrêmes et les plus infâmantes. Du pathos, mais pas forcément le ressort du livre. Non, plutôt la relation fidèle du miracle qui a pu conduire l’auteur à survivre. Et c’est incroyable et c’est parfois insoutenable tant la bêtise et la cruauté humaines n’ont pas de limite.
L’occasion de vérifier aussi que même parmi ceux chargés d’organiser le pire il y en a eu pour dérégler la machine à broyer, pour mettre un grain de sable permettant à un Szpilman de s’en sortir.
A lire quand on est dans de bonnes conditions psychologiques pour prendre le recul nécessaire et ne pas se laisser tirer vers le fond. Plus gai, primesautier … il y a !
Meilleure connaissance
Critique de Mallaig (Montigny les Cormeilles, Inscrite le 17 janvier 2006, 48 ans) - 26 mars 2007
J'ai été par contre ému par ce livre mais au moins j'ai appris beaucoup de choses sur le ghetto de Varsovie car je n'avais aucune idée de la façon dont les nazis se sont conduits là bas.
A lire absolument.
Très beau
Critique de Dalania (Dijon, Inscrite le 25 octobre 2006, 38 ans) - 20 janvier 2007
Une incroyable odyssée
Critique de Dirlandaise (Québec, Inscrite le 28 août 2004, 69 ans) - 9 juillet 2006
"Papa ! Il m'a aperçu, a fait deux ou trois pas dans ma direction et s'est arrêté. Très pâle, il hésitait. Puis ses lèvres tremblantes ont formé un sourire navré, il a levé une main et m'a fait un signe d'adieu, comme si j'étais revenu dans le fleuve de la vie et qu'il prenait congé de moi de l'autre côté de la tombe. Il a tourné les talons."
D'autres passages sont presque insoutenables :
"Un garçon d'une dizaine d'années est passé en courant sur le trottoir. Il était très pâle, et si effrayé qu'il en a oublié d'enlever sa casquette devant le policier allemand qui arrivait en sens inverse. Celui-ci s'est arrêté et, sans articuler un mot, il a sorti son pistolet, l'a braqué contre la tempe du petit et a fait feu. Le gamin est tombé, les bras agités de soubresauts, puis tout son corps s'est raidi et il a expiré. Impertubable, l'Allemand a remis son arme à la ceinture avant de poursuivre sa route."
Un livre que j'ai lu d'une traite et qui laissera une impression indélébile dans ma mémoire. Comment un être humain peut-il endurer tant de souffrances sans devenir fou ? L'univers que nous décrit Szpilman en est un de cauchemar ou l'être humain fait preuve de la pire cruauté et du sadisme le plus ignoble. C'est presque à vous dégoûter d'en être un...
Mieux que le film
Critique de Asgard (Liège, Inscrit le 14 juillet 2005, 46 ans) - 13 décembre 2005
Et là, tout n’est pas simple. Pour la plupart, c’est chacun pour soi. Il faut survivre coûte que coûte. Car les clivages continuent, les apparences persistent et dans le ghetto, chacun tente de préserver sa dignité ou plutôt ce qu’il en reste.
« Les élégantes de la bonne société et celles qui rêvaient d’en faire partie brûlaient de découvrir si Mme L. allait enfin adresser la parole à Mme K. […] La tension apparue entre elles avait été provoquée par un incident survenu au Café Sztuka quelques jours auparavant. Extrêmement jolies toutes les deux, elles se détestaient cordialement et n’économisaient aucun effort pour détourner leurs admirateurs l’une de l’autre. Ce soir là donc, les deux dames prenaient du bon temps au Sztuka. […] Mme L. avait été la première à quitter le café. Elle ignorait qu’une misérable femme s’était entre-temps effondrée sur le trottoir, morte d’inanition juste devant l’entrée du bar. Mme L. avait trébuché sur le cadavre. En découvrant ce qui se trouvait à ses pieds, elle avait été prise de convulsions et personne n’avait pu la calmer. Mais Mme. K., à qui on avait rapporté l’incident, était pour sa part bien décidée à garder ses esprits. En se présentant à son tour sur le seuil, elle avait poussé un petit glapissement suffoqué mais s’était aussitôt ressaisie et, comme sous l’impulsion irrésistible de la pitié, avait enjambé la morte en tirant 500 zlotys de son sac en les tendant à Kon, qui la suivait de près. ‘Occupez-vous de cela pour moi, voulez-vous ? avait-elle minaudé. Veillez à ce qu’elle soit enterrée décemment.’ […] Depuis, Mme L. lui vouait une haine encore plus tenace. Le lendemain, elle l’avait publiquement traitée de grue de bas étage et elle avait proclamé qu’elle ne condescendrait plus jamais à lui parler. Et comme les deux précieuses étaient attendues au concert du café la jeunesse dorée du ghetto guettait avec impatience ce qui allait se produire quand elles se retrouveraient nez à nez… »
Par contre, je ne trouve pas du tout le film fidèle au livre. Autant le livre est empreint d’émotion, autant j’ai trouvé le film froid, long et ennuyeux. De plus, le livre reste beaucoup plus clair sur le fonctionnement du ghetto, sur sa subdivision (le grand ghetto bondé de Juifs démunis et le petit ghetto plus bourgeois) et tout ce qui s’y rapporte.
Magnifique
Critique de Julia. (, Inscrite le 24 novembre 2005, 40 ans) - 9 décembre 2005
Ayant aimé le film, je ne me suis pas tout de suite précipitée sur le livre mais j'ai attendu afin de pouvoir bien l'apprécier. Je l'ai donc pris il y a 2jours (2 bouchées m'ont suffi pour dévorer littéralement le livre). Je l'ai adoré! Il retranscrit tout son vécu et la misère du ghetto de Varsovie avec un tel réalisme et surtout un tel calme que ce livre ne peut que nous bouleverser.
Je le conseille à tout ceux que cette période dure de l'histoire intéresse. Il se lit très facilement et on y apprend beaucoup. Je voudrais également conseiller le film qui est un des rares à retranscrire avec fidélité le roman dont il est issu.
Marquant
Critique de Batman (Donnery, Inscrit le 4 août 2005, 37 ans) - 4 août 2005
Tout le monde devra le lire ce livre remet en question beaucoup de choses.
Touchant
Critique de Manu55 (João Pessoa, Inscrit le 21 janvier 2004, 51 ans) - 8 mars 2005
je ne suis pas d'accord
Critique de Blue (, Inscrit le 2 novembre 2004, 35 ans) - 4 novembre 2004
moyen...
Critique de Marikaro (, Inscrite le 29 février 2004, 36 ans) - 11 avril 2004
Un témoignage bouleversant
Critique de Nothingman (Marche-en- Famenne, Inscrit le 21 août 2002, 44 ans) - 4 mai 2003
Ce témoignage, c'est cinq ans de la vie de Wladyslaw Szpilman, pianiste sur radio Pologne. Les cinq ans qui se sont écoulés entre 1940-45. Cinq ans d'horreur. Ce récit nous décrit la montée du nazisme à Varsovie, la création du ghetto dans la capitale polonaise et les rafles perpétrées sur les Juifs pour les emmener vers les camps d'extermination. Un ghetto dans lequel il faut survivre, trouver les moyens de subsistance. Avoir de la chance aussi et on peut dire que l'auteur en a eu. Tous ne peuvent pas en dire autant. Une leçon de survie également au milieu des bombes, des ruines et des incendies. Wladyslaw, qui malgré la souffrance, la faim, le froid et les brimades infligées, tente de préserver ses mains, son gagne pain, dans l'espoir d'une vie où la guerre aurait disparu. Ce livre montre aussi que certains officiers nazis ont tenté de sauver des Juifs, souvent au péril de leur propre vie, choqués qu'ils étaient de la bêtise et de l'inhumanité des ordres de leurs supérieurs. C'est grâce à l'un d'eux que Szpilman s'en est sorti. Une partie du journal de cet officier se trouve d'ailleurs annexée à la fin du livre.
Soixante années après le soulèvement juif du ghetto de Varsovie, souvenons-nous aussi de ce chiffre effrayant: Sur cinq cent mille Juifs présents à Varsovie au début des hostilités, seulement vingt mille ont vu l'année 45.
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