Après avoir lu Narcisse et Goldmund, je me suis dit qu’ Hermann Hesse c’était vraiment bien, je décidais donc de lire son chef d’œuvre celui qui l’a fait connaitre au grand public, « Le loup des Plaines…. steppes » ah flûte, zut , je m’ai trompé dans le titre, bon tant pis va pour le loup des plaines. C’est sûr ce n’est pas du tout le même genre de lecture les 2 personnages n’ont pas grand-chose en commun, il faut bien l’avouer, si ce n’est peut-être une certaine solitude.
Le loup des Plaines, c’est le premier volet de l’histoire de Gengis Khan, son enfance et sa jeunesse alors qu’il n’est encore que Temudjin fils du Khan des loups bleus, Yegusei.
Une enfance heureuse à l’issue de laquelle lui ou son frère ainé Beckert deviendra Khan.
Oui mais voilà Yegusei meurt prématurément, tué par les Tatars et son premier Féal s’autoproclame nouveau Khan des loups. Afin de ne pas voir son autorité remise en cause il décide d’abandonner Temudjin et sa famille au beau milieu de la steppe Mongole, les vautours se chargeront de leurs dépouilles. C’est quand même mal connaitre les fils de Yegusei. Qui vont faire montre d’une terrible capacité de survie alimentée par leur soif de vengeance incommensurable. Il faut dire que dans ces contrées lointaines à l’époque pas de PS4, ni GTA , ni Assassin Creed, alors les street fighters portaient un autre nom on appelait ça des steppes fighters et c’était pas du pipeau, ils combattaient en vrai.
Temudjin et ses frères vont donc survivre dans la steppe, et, en grandissants, être à la tête d’une tribu de pillards qui va harceler les Tatars jusqu’à déclencher la guerre avec les mongols. Suite au massacre, les tribus Mongoles vont se retrouver réunies en un seul peuple avec à sa tête Temudjin devenu Gengis Khan (qu’il ne faut surtout pas confondre avec Jahangir Khan plus grand champion de squash de tous les temps )…Nous ne sommes qu’au début de la Saga de Gengis Khan, celle-ci le conduira à la tête du plus grand empire que la terre n’ait jamais portée….viiiiite le tome 2

« Le loup des plaines » de Conn Iggulden est le premier tome de la trilogie de l’épopée de Genghis Khan dont le prénom originel est Temüdjin.

Pour ceux qui ne connaissent pas le personnage, c’est juste un mongol qui a conquis l’empire le plus grand de tous les temps. C’était un guerrier impitoyable qui a néanmoins promu quelques lois surprenantes pour l’époque genre celle d’arrêter de kidnapper les femmes pour les revendre comme des biatches.

Braif. On commence l’histoire de Genghis Khan au tout début alors qu’il a douze ans. Il est le fils du khan de sa tribu, les Loups, et il est envoyé comme son grand frère avant lui dans une autre tribu pour devenir un bâtard endurci. En effet, l’autre tribu n’aime pas vraiment son genre et lui mène la vie dure. Manque de pot, son père se fait niquer sa race et il doit revenir chez les siens. Sauf que son père n’a laissé que des gosses et aucun homme en âge de diriger. Un proche de son père en profite pour prendre la place et virer la femme et les mioches de son ancien boss dans la steppe.

C’est alors que Temüdjin va devenir une légende en aidant sa famille à survivre…

Ce livre est une putain de TUERIE. On ne s’ennuie pas une seule seconde, le rythme de l’épopée de Genghis Khan est haletant, les évènements s’enchaînent avec un rythme démesuré et on s’attache instantanément à la petite tribu. On vibre autant pour une simple chasse à la con que pour une bataille à grande échelle.

Le style d’écriture direct et efficace de l’auteur y est pour beaucoup.

De plus, il s’est de toute évidence beaucoup renseigné sur le style de vie mongol. Il nous dépeint alors une multitude de petit détails sur leurs habitudes de vie, sur leur nourriture… qui nous permettent de nous représenter super précisément les actions du personnage ainsi que les décors. C’est là la force de ce bouquin : avec des descriptions super succinctes, l’auteur nous emmène dans son univers.
Prends ça dans ta gueule Tolkien, pas besoin de faire des pages et des pages de description chiantes pour peindre un monde.

Ce livre s’adresse à tous ceux attirés par cette époque, aux lecteurs de fantasy également car le récit comporte son lot d’actions.

C’est géant, lisez-le.

un grand bravo pour cette fabuleuse saga, quand on arrive à refermer ce livre on a appris des choses et on a encore envie d'en apprendre. tout ce que j' aime