Madame Firmiani de Honoré de Balzac
Catégorie(s) : Littérature => Francophone
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Madame Firmiani
Madame Firmiani est une femme très en vue à Paris. Cependant, son passé et même son présent ne sont pas très clairs. Cette situation alimente beaucoup les ragots mondains. Si beaucoup de gens l'aiment, d'autres ne l'aiment pas. Parmi les rumeurs qui courent sur elle, il y a celle où on l'accuse d'avoir complètement ruiné Octave. C'est donc sur ce cas qu’enquêtera Monsieur de Bourbonne, l'oncle d'Octave.
Bien honnêtement, j'ai trouvé cette histoire assez ordinaire. C'est certain que Mme Firmiani est un personnage intrigant mais elle ne l'en pas assez pour me passionner. Ce n'est pas mauvais mais ce n'est pas excellent non plus.
Les éditions
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Madame Firmiani
de Balzac, Honoré de
Kessinger Publishing
ISBN : 9781419131943 ; 13,86 € ; 01/06/2004 ; 48 p. ; Paperback
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Les critiques éclairs (2)
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Ne pas juger sur les apparences
Critique de Cédelor (Paris, Inscrit le 5 février 2010, 53 ans) - 11 octobre 2024
Les apparences sont trompeuses et il ne faut pas se hâter de juger, telles sont les moralités de cette courte nouvelle bien balzacienne. La plume de l’auteur retrouve ici de sa virtuosité pour nous conter une histoire de femme et la dépeindre sous trois angles différents, selon ce qu’elle en laisse voir, selon ce que les autres en interprètent, et selon sa vérité, qui éclatera grâce au jeune homme ruiné lui-même.
Une jolie histoire morale, qui n’est pas extraordinaire mais qui comporte ses drôlerie (ah la galerie des différents types parisiens !) et qui sait susciter l’intérêt du lecteur, avec ceci, une certaine beauté stylistique et la finesse psychologique qui fait le charme habituel de l’auteur.
Une leçon
Critique de Monocle (tournai, Inscrit le 19 février 2010, 64 ans) - 26 août 2020
Lors de l'entretien qu'il a avec elle... il en va tout autrement !
Un des plus court texte de la comédie humaine mais aussi un des plus dense, la leçon est évidente. Balzac peut, comme tous les romantiques faire de belles histoires.
Des pages d'une grande beauté à l'apologie d'une dame... très émouvant.
« Il faut avoir étudié les petites révolutions d'une soirée dans un salon de Paris pour apprécier les nuances imperceptibles qui peuvent colorer un visage de femme et le changer. Il est un moment où, contente de sa parure, où se trouvant spirituelle, heureuse d'être admirée en se voyant la reine d'un salon plein d'hommes remarquables qui lui sourient, une Parisienne a la conscience de sa beauté, de sa grâce ; elle s'embellit alors de tous les regards qu'elle recueille et qui l'animent, mais dont les muets hommages sont reportés par de fins regards au bien-aimé. En ce moment, une femme est comme investie d'un pouvoir surnaturel et devient magicienne ; coquette à son insu, elle inspire involontairement l'amour qui l'enivre en secret, elle a des sourires et des regards qui fascinent. Si cet état, venu de l'âme, donne de l'attrait même aux laides, de quelle splendeur ne revêt-il pas une femme nativement élégante, aux formes distinguées, blanche, fraîche, aux yeux vifs, et surtout mise avec un goût avoué des artistes et de ses plus cruelles rivales ! Avez-vous, pour votre bonheur, rencontré quelque personne dont la voix harmonieuse imprime à la parole un charme également répandu dans ses manières, qui sait et parler et se taire, qui s'occupe de vous avec délicatesse, dont les mots sont heureusement choisis, ou dont le langage est pur ? »
« Chez elle, tout flatte la vue, et vous y respirez comme l'air d'une patrie. Cette femme est naturelle. En elle, jamais d'effort, elle n'affiche rien, ses sentiments sont simplement rendus, parce qu'ils sont vrais. Franche, elle sait n'offenser aucun amour-propre ; elle accepte les hommes comme Dieu les a faits, plaignant les gens vicieux, pardonnant aux défauts et aux ridicules, concevant tous les âges, et ne s'irritant de rien, parce qu'elle a le tact de tout prévoir. A la fois tendre et gaie, elle oblige avant de consoler. Vous l'aimez tant, que si cet ange fait une faute, vous vous sentez prêt à la justifier. Telle était madame Firmiani. Lorsque le vieux Bourbonne eut causé pendant un quart d'heure avec cette femme, assis près d'elle, son neveu fut absous. »
Paris, dans une période autour de l'année 1825
Personnages
Octave de Camps, jeune aristocrate
Madame Firmiani
Monsieur de Bourbonne, oncle d'Octave
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