Maitre Cornelius de Honoré de Balzac
Catégorie(s) : Littérature => Francophone
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Maitre Cornelius
Un jeune homme tombe amoureux de Marie, la fille du roi Louis XI. Malheureusement elle est mariée avec le comte de Saint-Valliers, un vieillard tyrannique. Pour se rapprocher d'elle, le Georges se fera engager par le Maître Cornelius, grand argentier du roi, qui habite à côté de la maison des Saint-Valliers. Le problème est que Cornelius a fait exécuter tous ses apprentis pour cause de vol.
En lisant ce roman, j'avais l'impression de lire du Molière. Le style n'est pas aussi comique mais les revirements de situations sont quand même du même genre. On a droit à une intervention d'un roi ayant réponse à tout comme dans les pièces de théâtre de Molière. La lecture de ce roman était quand même très facile et agréable. C'est un Balzac que j'ai vraiment bien aimé.
Les éditions
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Maitre Cornelius
de Balzac, Honoré de
Hard Press
ISBN : 9781406949292 ; 13,77 € ; 03/11/2006 ; 52 p. ; Paperback
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Amour, or et mystère
Critique de Cédelor (Paris, Inscrit le 5 février 2010, 52 ans) - 10 octobre 2024
C’est la construction de l’histoire telle que Balzac nous la présente, qui une fois peut-être n’est pas coutume chez cet auteur habitué à l’excellence ou peu s’en faut, n’est pas au même niveau que la reconstitution historique. Il y a clairement 2 parties, qui se suivent, il n’y a pas discontinuité, c’est toujours une seule et même histoire, mais le ton et les personnages changent de l’une à l’autre. Au point que des deux personnages principaux de la première partie, la jeune comtesse de Saint-Vallier, fille du roi Louis XI mariée à un vieillard bossu qui la martyrise de sa jalousie féroce, et le gentilhomme Georges d’Estoutevile, amoureux fou l’une et l’autre, on ignore à la fin ce qu’ils sont vraiment devenus. C’est donc une histoire d’amour malheureuse, et le jeune Georges fera tout pour rejoindre sa bien-aimée, en se faisant embaucher comme apprenti chez maître Cornélius, dont la maison jouxte celle des Saint-Vallier, dans le but de pouvoir passer par les toits et rejoindre la chambre de sa douce. Il est pourtant risqué de loger chez ce maître Cornélius, grand argentier du roi, riche et avare et que d’aucun ne soupçonne de pratiquer la magie, on y finit accusé de vol et pendu !
Puis le récit bascule insensiblement, la comtesse et le gentilhomme s’effacent progressivement pour laisser place à maître Cornélius et au roi Louis XI qui vont conduire désormais le récit jusqu’à son dénouement. Et quel dénouement ! Un vol été effectivement commis et Louis XI s’improvise enquêteur. Ici, la tonalité du récit devient à énigme. Cela me fit penser à une nouvelle célèbre d’Edgar Poe, que Balzac préfigure ici. Cela maintient évidemment l’intérêt du lecteur. Cela ne gêne pas mais la nouvelle perd en homogénéité. Si on peut appeler cela un défaut, ce n’est pas le seul : contrairement à son habitude, Balzac y manque parfois de netteté dans le déroulé de l’histoire. À plusieurs reprises, il m’est arrivé de ne plus savoir où je me trouvais ni avec qui ou qui parlait alors. Les changements de lieux et de personnages s’effectuaient sans transition aucune.
Mais bon, globalement la nouvelle est bonne, et on se prend à la suivre avec plaisir. Mais ce n’est pas la meilleure de Balzac.
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