Pas mieux de Arnaud Le Guilcher
Catégorie(s) : Littérature => Francophone
Moyenne des notes : (basée sur 4 avis)
Cote pondérée : (25 129ème position).
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Pas mieux pour un roman plutôt moyen
La vie du narrateur ? Pas mieux, malgré les efforts. Quels efforts ? Pour sortir de la guigne. Mais c’est de Charybde à Scylla !
Dans l’Amérique profonde, le narrateur, gérant d’un pressing, vit des jours sans problèmes majeurs quand débarquent Emma, son ex-femme et son fils de quinze ans qu’il n’a plus vus… depuis quinze ans. - Quel est ton nom ? - Comme toi ! fuse la réponse. Forcément se dit le narrateur. Ce sera donc Commmoi, un ado en pleine crise mais doué. Ce qui se complique : le comportement de sa femme pas très orthodoxe. L’entourage du narrateur est, lui aussi, pour le moins déjanté ; l’ami Richard, un glandeur de première classe et Mme Kurosawa, sa patronne et son neveu Takeshi qui bosse avec lui. Pittoresque aussi ce Takeshi chébran d’informatique et de porno.
Sorti de l’alcoolisme, cet antihéros s’y replonge, difficultés financières et environnementales aidant. Au gré des rencontres, l’auteur se retrouve à New York, dans le luxe, à l’hôpital, côtoie des avocats véreux, des vedettes de music-hall et même le monde de l’édition… dans cette perpétuelle fuite en avant.
Arnaud Le Guilcher joue dans le répertoire à qualifier d’humour rose, osé sans être trivial. Le niveau de langue laisse une (trop) large part à l’argot imagé plaisant à tout lecteur qui y est sensibilisé. Les écarts de vraisemblance amènent la trame du roman dans des arcanes qui font rêver. « Trop is te veel » pour le lecteur plutôt cartésien.
Les éditions
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Pas mieux
de Le Guilcher, Arnaud
S. Million
ISBN : 9782917702352 ; 17,00 € ; 19/05/2011 ; 336 p. ; Broché
Les livres liés
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Les critiques éclairs (3)
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Désopilant : une véritable cure de bonne humeur en ces temps tourmentés
Critique de Monde imaginaire (Bourg La Reine, Inscrite le 6 octobre 2011, 51 ans) - 19 novembre 2015
Merci Arnaud Le Guilcher de m’avoir permis de me décoincer les zygomatiques dans les transports en communs parisiens encore si pleins de malaise et de peur.
Certains passages sont tellement loufoques et irrésistiblement drôles que j’ai manqué m’étouffer de rire, sous le regard ahuri de mes voisins de transports. J’aime vraiment son sens de la formule, ses envolées poétiques et son monde désenchanté et totalement barré.
Si vous avez le moral dans les bottes : foncez et lisez Pas mieux !
Ni plus ni moins...
Critique de Deinos (, Inscrit le 14 février 2009, 62 ans) - 3 octobre 2015
Mais voilà... c'est un peu là qu'est l'os... l'excès de formules décapantes... d'images au vitriol... de situations tordues... mais aussi un côté un peu trop... tout cela provoque une certaine indigestion qui nuit au livre d'autant qu'en dehors du style le cœur du récit est assez fleur bleue en fait... quoique la dernière phrase laisse en état de doute...
En plus mieux!
Critique de Nothingman (Marche-en- Famenne, Inscrit le 21 août 2002, 44 ans) - 4 février 2012
Quel choc également de découvrir que son fils, qu’il va appeler « Commoi », est un gothique de la pire engeance. " Il était atroce, caricatural et grotesque. Il était laid et il foutait les foies. S’il n’avait pas été mon rejeton, je lui aurais jeté des cailloux. Je me serais aussi accroché une guirlande d’ail autour du cou pour me préserver d’une éventuelle attaque de canines…". On retrouve le style et l’humour décalé de cet auteur. Une fois de plus, on passe par toutes les émotions dans ce roman feu d’artifices. On rigole beaucoup au début de ces retrouvailles improbables. On se surprend souvent à rire tout seul pour une phrase, ou un trait d’humour. Sentiment plutôt rare et étrange pour un lecteur mais qui fait un bien fou. Ce livre est donc à conseiller si vous sortez d’une semaine morose. La tendresse s’immisce aussi, notamment quand le père et le fils vont finir par se rapprocher, s’apprivoiser. Cela donne de magnifiques pages sur la filiation. La tristesse n’est jamais bien loin non plus. On y découvre New-York sous un nouveau jour. Et on y croise « The King » et « The king of the pop ». Je ne vous en dis pas plus ! On retrouve avec plaisir une partie des personnages d’ « En moins bien » et on en découvre de nouveaux, tout aussi gratinés.
Celui qui aura la bonne idée d’acheter les droits d’adaptation au cinéma de ces deux romans tirera le gros lot ! Il y aurait moyen d’en tirer un film excellentissime ! Avec une bande originale des plus terribles, entre les Stones, Johnny Cash, Elvis et Michael Jackson…
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