La puissance des vaincus de Wally Lamb
La puissance des vaincus de Wally Lamb
( I know this much is true)
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Catégorie(s) : Littérature => Anglophone
Critiqué par Domi, le 4 septembre 2002
(Mulhouse, Inscrite le 31 août 2002, 67 ans)
Critiqué par Domi, le 4 septembre 2002
(Mulhouse, Inscrite le 31 août 2002, 67 ans)
La note :
Moyenne des notes : (basée sur 7 avis)
Cote pondérée : (1 010ème position).
Visites : 7 918 (depuis Novembre 2007)
Moyenne des notes : (basée sur 7 avis)
Cote pondérée : (1 010ème position).
Visites : 7 918 (depuis Novembre 2007)
saga époustouflante.
Très long roman mais tellement bien écrit qu'on le lit très vite. Thomas et Dominik sont des frères jumeaux l'un est malade (schizophrène) et l'autre sain d'esprit. Dominik va tenter d'aider ce frère si différent en se replongeant dans leur histoire familiale qui est pleine de secrets et de non dit. Magnifique histoire d'amour pleine de suspense et avec une fin très sobre .
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Les éditions
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La puissance des vaincus [Texte imprimé] Wally Lamb trad. de l'américain par Marie-Claude Peugeot
de Lamb, Wally Peugeot, Marie-Claude (Traducteur)
Belfond / Littératures étrangères (Paris).
ISBN : 9782714436702 ; 2,98 € ; 20/04/2000 ; 655 p. ; Broché -
La puissance des vaincus [Texte imprimé] Wally Lamb traduit de l'anglais (États-Unis) par Marie-Claude Peugeot
de Lamb, Wally Peugeot, Marie-Claude (Traducteur)
le Livre de poche / Le Livre de poche
ISBN : 9782253157717 ; 9,20 € ; 09/05/2012 ; 984 p. ; Poche
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Les critiques éclairs (6)
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Mon frère, cette moitié de moi-même !
Critique de Frunny (PARIS, Inscrit le 28 décembre 2009, 59 ans) - 11 novembre 2017
Wally Lamb (1950 - ) est un écrivain américain (Connecticut).Il s'est imposé sur la scène littéraire internationale avec "Le Chant de Dolorès", "La Puissance des vaincus" et "Le Chagrin et la Grâce"; tous présents sur les listes de best-sellers du New York Times et traduits dans plus de vingt pays.
"La Puissance des vaincus" parait en France en 2000 (Belfond)
Un pavé, une "brique" de 980 pages que l'on repose en se disant qu'on vient de vivre un truc complètement dingue.
Dominick -le narrateur- nous raconte la longue et tortueuse histoire familiale.
Celle de ses parents et de son frère jumeau Thomas, schizophrène régulièrement interné.
Celle de son grand-père italien, débarqué de Palerme pour s'installer aux états-unis.
Dominick se confie au médecin psychiatre en charge du suivi de son frère et révèle de lourds secrets familiaux.
Ces derniers expliquent-ils la lourde pathologie de Thomas ?
J'avoue avoir trouvé le temps un peu long parfois.
Néanmoins, le récit de l'histoire du grand-père est prenante et redonne un nouvel élan au roman.
Les thèmes de la gémellité, de la recherche de ses origines, de l'amour, de la rédemption sont subtilement abordés.
Une incroyable histoire qui se mérite.
"La Puissance des vaincus" parait en France en 2000 (Belfond)
Un pavé, une "brique" de 980 pages que l'on repose en se disant qu'on vient de vivre un truc complètement dingue.
Dominick -le narrateur- nous raconte la longue et tortueuse histoire familiale.
Celle de ses parents et de son frère jumeau Thomas, schizophrène régulièrement interné.
Celle de son grand-père italien, débarqué de Palerme pour s'installer aux états-unis.
Dominick se confie au médecin psychiatre en charge du suivi de son frère et révèle de lourds secrets familiaux.
Ces derniers expliquent-ils la lourde pathologie de Thomas ?
J'avoue avoir trouvé le temps un peu long parfois.
Néanmoins, le récit de l'histoire du grand-père est prenante et redonne un nouvel élan au roman.
Les thèmes de la gémellité, de la recherche de ses origines, de l'amour, de la rédemption sont subtilement abordés.
Une incroyable histoire qui se mérite.
Un grand roman
Critique de Saint-Germain-des-Prés (Liernu, Inscrite le 1 avril 2001, 56 ans) - 21 août 2012
976 pages ? Ah bon ? Excellent roman que celui de Wally Lamb ! Tellement bien écrit et dense que sa longueur ne se fait pas sentir, tout au contraire ! Rédiger cette critique éclair un mois après l’avoir lu ne me donne qu’une envie : le reprendre. Plus lentement, peut-être, pour en profiter pleinement. Cette histoire de jumeaux, l’un « sain d’esprit », le narrateur et l’autre, atteint de schizophrénie est d’une richesse peu commune. Thomas est persuadé d’avoir été choisi par Dieu pour sauver le monde… Il œuvre en ce sens, se coupant la main dans une bibliothèque pour attirer l’attention des gens sur l’inanité de l’intervention militaire au Koweit. Quant à son jumeau, Dominick, il se débat dans une détresse psychologique teintée de culpabilité, de remords, de solitude, de perte, de désamour.
Pas un roman léger, donc, vous l’aurez compris, mais de ceux qui vous confortent dans l’idée que pour continuer de grandir en connaissance de l’homme, la lecture est une porte indéniable…
Pas un roman léger, donc, vous l’aurez compris, mais de ceux qui vous confortent dans l’idée que pour continuer de grandir en connaissance de l’homme, la lecture est une porte indéniable…
La puissance des vaincus
Critique de Lagergaudiere (, Inscrite le 19 avril 2010, 65 ans) - 21 avril 2010
Oui en effet l'idée d'entamer une histoire qui parle de la maladie mentale est un engagement du lecteur.
Ce livre est poignant d'autant plus qu'il met en scène des jumeaux ; L'un ayant une schizophrénie, l'autre en étant indemne. Lequel des deux souffre le plus. Celui qui s'est coupé la main et qui finit sa vie en hôpital psychiatrique ou l'autre qui souffre de la souffrance de son jumeau et qui a peur viscéralement.
La schizophrénie étant dans ses manifestations psychotiques, irrationnelle, impalpable et insaisissable, il y a de quoi comprendre le désarroi, l'inacceptable et la sidération pour ce jumeau indemne qui est à la recherche d'une compréhension à travers une thérapie pour eux deux.
Et Dominick est très engagé à travers leur histoire familiale dans la recherche des causes inhérentes à leur propre histoire à Thomas et lui.
J'ai moi-même une sœur jumelle, je comprends cet amour qui est un amour sans jugement, sans trahison, qui va de soi sans que l'on soit collée l'une à l'autre. Amour idéal sans sexe mais fidèle, le plus grand amour qui puisse exister. J'irais jusqu'au bout et je donnerais tout pour elle, et je sais que c'est réciproque, jusqu'à la souffrance, l'inexplicable, l'irrationnel, mais c'est comme ça.
Mon fils est schizophrène, et ma jumelle m'aide beaucoup mais elle souffre de ma souffrance de mère et elle souffre pour son neveu qu'elle chérit.
Donc ce livre m'a fait écho. Je n'en dirai pas plus. j'ai compris les deux protagonistes : le malade et le non-malade. Et je l'ai lu sans trouver de longueur, car c'est cela le monde psychiatrique : l'école de la patience et de la compréhension.
Ce livre est poignant d'autant plus qu'il met en scène des jumeaux ; L'un ayant une schizophrénie, l'autre en étant indemne. Lequel des deux souffre le plus. Celui qui s'est coupé la main et qui finit sa vie en hôpital psychiatrique ou l'autre qui souffre de la souffrance de son jumeau et qui a peur viscéralement.
La schizophrénie étant dans ses manifestations psychotiques, irrationnelle, impalpable et insaisissable, il y a de quoi comprendre le désarroi, l'inacceptable et la sidération pour ce jumeau indemne qui est à la recherche d'une compréhension à travers une thérapie pour eux deux.
Et Dominick est très engagé à travers leur histoire familiale dans la recherche des causes inhérentes à leur propre histoire à Thomas et lui.
J'ai moi-même une sœur jumelle, je comprends cet amour qui est un amour sans jugement, sans trahison, qui va de soi sans que l'on soit collée l'une à l'autre. Amour idéal sans sexe mais fidèle, le plus grand amour qui puisse exister. J'irais jusqu'au bout et je donnerais tout pour elle, et je sais que c'est réciproque, jusqu'à la souffrance, l'inexplicable, l'irrationnel, mais c'est comme ça.
Mon fils est schizophrène, et ma jumelle m'aide beaucoup mais elle souffre de ma souffrance de mère et elle souffre pour son neveu qu'elle chérit.
Donc ce livre m'a fait écho. Je n'en dirai pas plus. j'ai compris les deux protagonistes : le malade et le non-malade. Et je l'ai lu sans trouver de longueur, car c'est cela le monde psychiatrique : l'école de la patience et de la compréhension.
Un chef d'oeuvre d'authenticité
Critique de Morganedetoi (, Inscrite le 8 septembre 2005, 37 ans) - 30 novembre 2008
C'est vrai que ce livre est assez long mais l'histoire est tellement intense et bouleversante d'authenticité que l'on ne ressent pas la longueur du livre. C'est un véritable chef d'œuvre que nous livre l'auteur. Je pense que la longueur du livre coïncide avec la longueur de l'introspection qu'entame Dominick, le héros du livre, pour enfin parvenir à se défaire de sa culpabilité qu'il ressent envers son frère jumeau, atteint de schizophrénie. En effet, bien que jumeaux, les deux frères sont aussi différents que possible. Alors que Thomas a toujours été le plus calme, le plus craintif mais aussi le plus aimé de leurs mère, Dominick a toujours été plus téméraire et plus agressif, en tout moins craintif et surtout il n'est pas malade. Dominick a toujours été là pour Thomas et a dévoué sa vie à son frère et à sa maladie. Mais, suite à la mutilation de son frère, il est amené à se remettre en question ainsi qu'à réfléchir sur son passé . A l'aide d'une thérapeute, il se livre à son introspection et apprend petit à petit à se défaire de la culpabilité qu'il ressent envers son frère ce qui au départ n'est pas chose facile pour Dominick. En effet, il doit faire face à sa culpabilité de ne pas être malade contrairement à son frère mais il doit aussi faire face à sa culpabilité de ne pas avoir su protéger son frère de la violence de leur beau-père, Ray alors que lui même a toujours été épargné par sa violence. C'est une véritable leçon de vie que nous offre ce livre en décrivant les liens si forts qui peuvent unir deux jumeaux. Tout au long du livre, on voit Dominick apprendre à accepter sa vie ainsi que son passé et à lutter envers ses démons . Ce long travail lui permettra finalement de pouvoir faire face sereinement à ses origines. Cette apprentissage est nécessaire et lui permettra de se défaire de son passé pour enfin vivre libéré de sa culpabilité et non plus vivre dans la rancoeur et les regrets . Contrairement à d'autres histoires, La puissance des vaincus ne tombe jamais dans le pathos . L'auteur nous livre un roman puissant et plein d'espoir.
En tout cas, ce livre est prenant et on ne voit pas le temps passer!
Bonne lecture!
En tout cas, ce livre est prenant et on ne voit pas le temps passer!
Bonne lecture!
Saga familiale à la Pat Conroy
Critique de Cuné (, Inscrite le 16 février 2004, 57 ans) - 2 avril 2005
La puissance des vaincus, c'est le pardon sincère, telle pourrait être la conclusion de ces pages éblouissantes qui m'ont emportée très loin et très longtemps...
Saga familiale, où l'on suit 2 jumeaux quadragénaires, dont l'un est gravement schizophrène, et l'autre, le narrateur, pour sain d'esprit qu'il soit, a emmagasiné une charge de haine et de rancoeur impressionnante...
Nous sommes dans le Connecticut, en 1990, en prise directe avec l'actualité américaine de l'époque, et Dominik va affronter en une année le poids de toute une vie, entre son mariage foiré, sa copine tarée, son grand-père d'une arrogance qui confine à la stupidité profonde, son frère interné, son beau-père humain aujourd'hui mais despotique toute leur enfance, sa mère décédée, son pote mythomane sur les bords....
Et encore je ne cite pas tout, comment pourrais-je le faire alors que plus de 600 pages ont été nécessaires...
C'est l'histoire d'un homme atteint par la souffrance, mais qui va trouver en lui-même avec l'aide d'une thérapeute la force de s'en sortir...
C'est un livre très émouvant, mais aussi très construit, avec une intrigue présente et de magnifiques portraits de personnages.
Il y a beaucoup de points communs avec Pat Conroy, mais l'humour de ce dernier est quand même beaucoup plus fort, ici c'est poignant, et ça s'achève sur la note dramatique, on n'est pas "relevés" par un passage drôle...
C'est un livre qu'il faut vraiment avoir lu !
Saga familiale, où l'on suit 2 jumeaux quadragénaires, dont l'un est gravement schizophrène, et l'autre, le narrateur, pour sain d'esprit qu'il soit, a emmagasiné une charge de haine et de rancoeur impressionnante...
Nous sommes dans le Connecticut, en 1990, en prise directe avec l'actualité américaine de l'époque, et Dominik va affronter en une année le poids de toute une vie, entre son mariage foiré, sa copine tarée, son grand-père d'une arrogance qui confine à la stupidité profonde, son frère interné, son beau-père humain aujourd'hui mais despotique toute leur enfance, sa mère décédée, son pote mythomane sur les bords....
Et encore je ne cite pas tout, comment pourrais-je le faire alors que plus de 600 pages ont été nécessaires...
C'est l'histoire d'un homme atteint par la souffrance, mais qui va trouver en lui-même avec l'aide d'une thérapeute la force de s'en sortir...
C'est un livre très émouvant, mais aussi très construit, avec une intrigue présente et de magnifiques portraits de personnages.
Il y a beaucoup de points communs avec Pat Conroy, mais l'humour de ce dernier est quand même beaucoup plus fort, ici c'est poignant, et ça s'achève sur la note dramatique, on n'est pas "relevés" par un passage drôle...
C'est un livre qu'il faut vraiment avoir lu !
La Quête de soi
Critique de Aaro-Benjamin G. (Montréal, Inscrit le 11 décembre 2003, 55 ans) - 4 février 2004
Il faut un peu de courage pour s'attaquer aux 900 pages + de ce roman, mais l'effort est bien récompensé. Plusieurs seront rébarbatifs à l'idée d'entamer une histoire qui parle, entre autre, de la maladie mentale. Pourtant, il y'a beaucoup plus.
Dès le départ, après cet incident déclencheur, où un des deux frères se tranche la main pour protester contre la guerre du golfe, on est transporté dans une Amérique contemporaine en turbulence, à travers la famille éclectique du narrateur.
Avec ses personnages admirablement construits et la manière dont il fait croiser les événements et mélange les genres, Lamb démontre toute la maîtrise de son talent.
Bien sur, il y'a certaines longueurs. On lui pardonne aisément à la fin de ce voyage tumultueux mais plein de richesses.
Dès le départ, après cet incident déclencheur, où un des deux frères se tranche la main pour protester contre la guerre du golfe, on est transporté dans une Amérique contemporaine en turbulence, à travers la famille éclectique du narrateur.
Avec ses personnages admirablement construits et la manière dont il fait croiser les événements et mélange les genres, Lamb démontre toute la maîtrise de son talent.
Bien sur, il y'a certaines longueurs. On lui pardonne aisément à la fin de ce voyage tumultueux mais plein de richesses.
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