Bel Ami de Guy de Maupassant
Catégorie(s) : Littérature => Francophone
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L'ascension professionnelle et sentimentale d'un parisien...
Georges Duroy, fils d'aubergistes normands vit depuis quelque temps à Paris où il vit misérablement, calculant le moindre sou pour vivre. Par un heureux hasard, il retrouve son ami d'armée Forestier. Ce dernier est un grand journaliste dans "La vie française". Mis au courant de la situation de son ami, il lui propose bien vite de travailler avec lui au journal. Tout d'abord George Duroy est assigné aux petits boulots mais très vite on l'invite aux réceptions où il commence à se faire connaître. D'ailleurs, dans ces salons de réception il fait la connaissance de Mme De Marelle, qui deviendra plus tard sa maîtresse et dont la fille l'a surnommé Bel-Ami. Ce surnom deviendra vite bien plus. Désormais Duroy est appelé Bel-Ami. Il faut dire que son allure prestigieuse et sa jeunesse enflamment toutes les femmes. A la mort de son ami Forestier il épouse sa jeune femme Madeleine, à qui il doit beaucoup pour son ascension professionnelle au journal. Mais toujours avide de nouveauté, il jette son dévolu sur une nouvelle maîtresse, Mme Walter, la femme de son patron avant de divorcer de sa femme puis d'épouser la fille des Walter...
Il me manque trop de lignes pour résumer ce livre en tout point génial. J'adore pour cette fraîcheur d'écriture si particulière à Maupassant. Le contexte : Paris au XIXème siècle est parfaitement retracé. On s'y croirait. C'est un vrai délice de lire les péripéties de ce petit ouvrier devenu Baron...
A lire absolument....
Petit extrait :
"Chat perché!
La fillette enchantée agitait ses jambes pour s'échapper et riait de tout son coeur. Mme De Marelle entra et, stupéfaite :
"Ah! Laurine... Laurine qui joue... Vous êtes un ensorceleur monsieur." Il reposa par terre la gamine, baisa la main de la mère, et ils s'assirent, l'enfant entre eux. Ils voulurent causer, mais Laurine, grisée, si muette d'ordinaire, parlait tout le temps, et il fallut l'envoyer dans sa chambre. Elle obéit sans répondre, mais avec des larmes dans les yeux. Dès qu'ils furent seuls, Mme De Marelle baissa la voix :
"Vous ne savez , j'ai un grand projet, et j'ai pensé à vous. Voilà : comme je dîne toutes les semaines chez les Forestier, je leur rends ça, de temps en temps, dans un restaurant. Moi, je n'aime pas à avoir du monde chez moi, je ne suis pas organisée pour ça, et d'ailleurs je n'entends rien aux choses de la maison, rien à la cuisine, rien à rien. J'aime vivre à la diable. Donc je les reçois de temps en temps au restaurant, mais ça n'est pas gai quand nous ne sommes que nous trois, et mes connaissances à moi ne vont guère avec eux. Je vous dis ça pour vous expliquer une invitation peu régulière. Vous comprenez, n'est-ce pas, que je vous demande d'être des nôtres samedi, au Café Riche sept heures et demie."
Les éditions
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Bel-Ami [Texte imprimé] Guy de Maupassant lecture accompagnée par Catherine Dessi-Woelflinger,...
de Maupassant, Guy de Dessi-Woelflinger, Catherine (Editeur scientifique)
Gallimard / La Bibliothèque Gallimard.
ISBN : 9782070410095 ; 1,00 € ; 13/07/1999 ; 541 p. ; Broché -
Bel-Ami [Texte imprimé] Guy de Maupassant préface de Jacques Laurent commentaires et notes de Philippe Bonnefis
de Maupassant, Guy de Laurent, Jacques (Préfacier) Bonnefis, Philippe (Editeur scientifique)
le Livre de poche / Le Livre de poche
ISBN : 9782253009009 ; 3,50 € ; 01/01/1999 ; 367 p. ; Poche -
Bel-Ami [Texte imprimé], roman Guy de Maupassant édition présentée, annotée et commentée par Marcelle Bilon,...
de Maupassant, Guy de Bilon, Marcelle (Editeur scientifique)
Larousse / Petits classiques Larousse.
ISBN : 9782035839138 ; 4,00 € ; 25/01/2008 ; 400 p. ; Broché -
Bel-Ami [Texte imprimé], 1885 Guy de Maupassant notes et dossier, Jean-Claude Jørgensen,...
de Maupassant, Guy de Jørgensen, Jean-Claude (Editeur scientifique)
Hatier / Classiques & Cie
ISBN : 9782218747533 ; 0,93 € ; 17/09/2004 ; 476 p. ; Poche -
Bel-Ami [Texte imprimé] Guy de Maupassant préface de Murielle Szac
de Maupassant, Guy de Szac, Murielle (Préfacier)
Pocket / Pocket. 1,50 euro
ISBN : 9782266163743 ; 1,33 € ; 01/06/2006 ; 408 p. ; Poche -
Bel Ami
de Maupassant, Guy de
Bookking international
ISBN : 9782877141505 ; EUR 2,00 ; 19/03/2006 ; 349 p. ; Broché
Les livres liés
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Les critiques éclairs (41)
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Maupassant indépassable?
Critique de Vince92 (Zürich, Inscrit le 20 octobre 2008, 47 ans) - 17 août 2021
Les nouvelles de Maupassant sont proches de la perfection, je ne connaissais pas ses romans… c’est une chose en partie réparée avec la lecture d’Une vie et donc désormais de Bel-ami, l’histoire incroyable de ce fils de petits-bourgeois normands, parti de rien et monté à Paris, qui se fait grâce aux femmes de la belle société parisienne qu’il séduit. Sans être particulièrement intelligent, Georges Duroy va utiliser son physique avenant et son absence de sens moral pour se tracer un chemin dans le journalisme : corrompant les femmes et les filles de ses protecteurs, il va parvenir aux sommets du journal qui l’emploie.
Le parcours de Duroy sous la plume de Maupassant est caricatural mais reste parfaitement réaliste. Il illustre à la perfection l’arrivisme de certains individus prêts à tout pour atteindre des positions sociales inatteignables sinon : si l’action se déroule à l’époque de Maupassant, ce trait de l’arriviste, du parvenu est toujours d’actualité. Je ne saurais que trop conseiller la lecture de cet excellent ouvrage, un roman intemporel, qui de fait, accède sans aucun doute au rang de classique de la littérature française.
Bel-Ami: l'homme à femmes
Critique de Alma (, Inscrite le 22 novembre 2006, - ans) - 10 juillet 2020
Surnommé Bel Ami, il incarne le séducteur arriviste. Fils de pauvres paysans normands, modeste employé des chemins de fer, il est doté d'un charme auquel nulle femme ne résiste, pas même celles de la haute société. C'est grâce à elles qu'il va se trouver introduit dans les milieux de pouvoir celui de la presse d'abord , puis ceux de la finance et de la politique, et c'est grâce à elles qu'il va grimper, en à peine 3 années, les échelons de la richesse et de la célébrité.
Son nom, dont il va transformer peu à a peu l'orthographe, est la marque de l'emprise qu'il détient et qu'il va développer. Le simple Duroy du premier chapitre va devenir au fil du roman Georges du Roy - c'est ainsi qu'il signe les articles qu'il publie-, puis Georges du Roy de CanteL quand il épouse mariage à la Madeleine, devant le tout Paris, la fille du très riche patron du journal, et qu'il est promis à un avenir de député et de ministre .
Je relis toujours ce « classique » avec un intérêt et un grand plaisir . Même si c'est la société de son temps que Maupassant y observe avec acuité, même si sa plume incisive montre les coulisses d'une presse vénale et corrompue, le lecteur actuel est amené à se demander si les rapports presse-politique ont réellement changé..... .
Et même si la condition de la femme, largement évoquée au travers des nombreux personnages féminins, est bien différente de celle que nous connaissons aujourd'hui, même si, de nos jours, une femme qui écrit n' a plus besoin , comme dans le roman, d'un prête-nom pour être publiée, elle reste parfois pour certains jeunes loups aux dents longues qui veulent se faire un nom, un « gibier » de choix …..
Les thèmes de l'ambition, de la séduction et de la conquête sont des thèmes éternels en littérature, et ils nous sont servis ici par la plume nerveuse et précise de Maupassant. J'aime son style, son choix du détail juste et révélateur qui lui évite les descriptions chargées, ses phrases souples empreintes de sensualité . Chez lui, la lecture devient sensation , on touche, on sent, on entend ……
Une écriture qui n' a pas vieilli !
En ami.
Critique de Monocle (tournai, Inscrit le 19 février 2010, 64 ans) - 14 mai 2019
A l'image de notre siècle, Un Duroy serait un gigolo, un pâle petit escroc condamné aux rapines. A la fin du 19ème siècle, tout reste à faire et surtout tout reste à croire.
Alors le roman suit une construction habile, accrocheuse. On veut savoir, alors on lit goulûment, avidement. Jusqu'où ira le satan, sera-t-il puni ?
Je n'ai pas eu beaucoup de sympathie pour Duroy. Je l'ai souvent croisé au cours de ma vie cet opportuniste, ce sans parole qui vous crucifie dès que vous avez le dos tourné. Capable des plus beaux mensonges qu'il finit par croire lui-même.
Celles que j'ai aimées ce sont les femmes : Mme Clotilde de Marelle, sa première maîtresse qui explose de colère, mais qui pardonne tout. Mme Madeleine Forestier qui deviendra son épouse. Elle qui dira cette phrase délicate : "Vous savez, on n'est jamais amoureux de moi très longtemps". Cette femme résolument intelligence mais femme. Elle n'est pas farouche, elle sait être amoureuse et son contraire. C'est elle que j'ai le plus aimé. La trahison dont elle fut l'objet, elle la vivra avec maîtrise, en vraie femme.
Et puis Mme Virginie Walter, la pauvre dame qui fait une croix sur sa croix pour braver l'interdit. Elle est simplement l'objet, l'escalier dont Duroy se sert pour monter d'un étage. Quelle souffrance cette femme a dû absorber ? Comment trouver la force de digérer autant d’infamie ?
Et Laurine, la petite fille de Mme de Marelle. Petite fille qui trouva le surnom de "bel-ami". Elle qui découvrira le pot aux roses avant tout le monde. Qu'es-tu devenue ? L'auteur t'a oubliée ?
C'est vous, belles amies, avec qui j'aurais aimé converser autour d'un thé vert, écouter vos désirs, vos espérances, vos plaisirs... et surtout vous écouter simplement, sans esprit de lucre ni de désir malsain... en ami.
Intemporel
Critique de Nathavh (, Inscrite le 22 novembre 2016, 60 ans) - 2 mars 2019
Georges Duroy est fils de paysans , originaire de Rouen. Sans diplôme, après avoir effectué deux ans de service dans l'armée d'Afrique, il monte à Paris dans le but de devenir riche. Il travaille aux chemins de fer et sans le sou lorsqu'il croise un ancien du régiment, son ami Forestier, journaliste à "La vie française". Celui-ci lui propose de travailler avec lui au journal et le convie à un dîner où il rencontrera entre autres Monsieur et Madame Walter (le directeur du journal), Madame Clothilde de Varenne et bien entendu Madeleine Forestier.
Peu à peu il évoluera au journal. Ce séducteur dans l'âme n'hésitera pas à user de son charme pour gravir peu à peu les échelons de la société en se servant de la gent féminine. Duroy sera rapidement surnommé Bel-Ami auprès de ces dames.
Guy de Maupassant a une plume fluide et agréable, il nous décrit de manière exquise les femmes, leurs charmes et la société du dix-neuvième siècle, en particulier la bourgeoisie, ses dîners mondains et sorties au théâtre.
Maupassant décrit le monde du journalisme, il n'est pas tendre, un milieu oisif où le temps libre très présent permet batifolage et maîtresses. Un milieu où les interviews en direct n'avaient pratiquement pas lieu, se contentant de rapporter les ouï dires , ou d'écrire ce que les lecteurs avaient envie de lire.
Un milieu qui permettait de mettre et démettre le pouvoir, en mettant en avant ou non des hommes politiques.
Walter le directeur du journal est avant tout un homme d'affaires, et utilise volontiers son journal dans le but de soutenir ses affaires financières et s'enrichir. Au 19ème, l'argent et l'apparence étaient essentiels. Paraître en société, être parvenu et en jeter plein la vie aux autres était synonyme de réussite.
Un récit intemporel que j'ai beaucoup aimé même si le personnage de Duroy attachant au départ pouvait devenir détestable et insupportable à d'autres. Un "Bel-ami" qui ne laisse certes pas indiffèrent.
Ma note : 9/10
Les jolies phrases
Cela sentait la misère honteuse, la misère en garni de Paris. Et une exaspération le souleva contre la pauvreté de sa vie. Il se dit qu'il fallait sortir de là, tout de suite, qu'il fallait en finir dès le lendemain avec cette existence besogneuse.
C'est un malin, c'est un roublard, c'est un débrouillard qui saura se tirer d'affaire. Et s'il s'était promis en effet d'être un malin, un roublard et un débrouillard.
Oui, je ferai la sauce, mais il me faut le plat.
Les huîtres d'Ostende furent apportées, mignonnes et grasses, semblables à de petites oreilles enfermées en des coquilles, et fondant entre le palais et la langue ainsi que des bonbons salés.
Il n'avait jamais songé aux filles de son directeur que comme on songe aux pays lointains.
Les épaves de la noblesse sont toujours recueillies par les bourgeois parvenus.
Respirer, dormir, boire, manger, travailler, rêver, tout ce que nous faisons, c'est mourir. Vivre enfin, c'est mourir!
Il est si profond et si triste, le silence de la chambre où l'on vit seul. Ce n'est pas seulement un silence autour du corps, mais un silence autour de l'âme, et, quand un meuble craque, on tressaille jusqu'au coeur, car aucun bruit n'est attendu dans ce morne logis.
Une vie ! quelques jours, et puis plus rien ! On naît, on grandit, on est heureux, on attend, puis on meurt.
Voilà pourtant la seule chose de la vie : l'amour ! tenir dans ses bras une femme aimée ! Là est la limite du bonheur humain;
Je veux faire pénétrer en vous ma tendresse, vous la verser dans l'âme, mot par mot, heure par heure, jour par jour, de sorte qu'enfin elle vous imprègne comme une liqueur tombée goutte à goutte, qu'elle vous adoucisse, vous amollisse et vous force, plus tard, à me répondre : "Moi aussi je vous aime".
...j'ai justement sur moi la clef du confessionnel. Et fouillant dans sa poche, il en tira un anneau garni de clefs, puis il en choisit une, et il se dirigea, d'un pas rapide, vers les petites cabanes de bois, sorte de boîtes aux ordures de l'âme, où les croyants vident leurs péchés.
Car les paroles d'amour, qui sont toujours les mêmes, prennent le goût des lèvres dont elles sortent.
Une belle critique du journalisme
Critique de Pucksimberg (Toulon, Inscrit le 14 août 2011, 44 ans) - 2 juillet 2017
Bel-Ami est un opportuniste et se sert de tout ce qui peut lui permettre de gravir les différents échelons de la société. Ce sont surtout les femmes qui lui sont utiles dans cet apprentissage. Il rappelle aussi Don Juan qui aime les défis, qui aime séduire, mais une fois la conquête obtenue, elle semble peu l'intéresser.
Derrière cette critique, d'autres éléments, moins développés, suscitent l'intérêt du lecteur comme le contexte historique en lien avec les pays du Maghreb ou bien ces textes sur la mort ( la discussion avec Norbert de Varenne et la disparition de M.Forestier ). Et puis il y a certains propos de l'époque qui renvoient à la pensée ambiante dans certains milieux, les propos sur les Arabes et les Juifs, propos dans l'air du temps qui n'avaient évidemment pas le même impact qu'aujourd'hui après certains épisodes traumatisants du 20ème siècle.
Maupassant permet au lecteur de pénétrer dans les arcanes du journalisme, dans la psychologie du personnage principal et des principales femmes de ce roman. Il a le sens du rythme et possède cette faculté d'enchaîner habilement les épisodes sans perte de temps. Son écriture est toujours juste, Les atmosphères sont très bien rendues.
Un très bon roman de formation qui semble encore d'actualité.
Un classique à connaître
Critique de Flo29 (, Inscrite le 7 octobre 2009, 52 ans) - 28 juin 2016
Une évolution hiérarchique dans une société du XIXème
Critique de Meuhriel (, Inscrite le 11 septembre 2015, 31 ans) - 9 mars 2016
Des belles lettres.
Critique de Obriansp2 (, Inscrit le 28 mars 2010, 54 ans) - 27 février 2016
Un bel ami de votre bibliothèque.
Critique de Ghuy Mugo (, Inscrit le 12 août 2015, 25 ans) - 12 août 2015
Entre roman de formation, histoires d'amour, coups politiques douteux et gloire à l'"anti-héros", ce livre hypnotise et nous fait plonger dans le Paris de la fin XIXe dans le bureau de La Vie Française à quelques lignes tant la plume de l'auteur dépeint somptueusement des lieux ordinaires; c'est là que la préface de Pierre et Jean prend tout son sens.
Il est de même très impressionnant d'observer la perfection avec laquelle Maupassant a dressé les portraits de l'ensemble des personnages: de Rachel, la "fille aux mœurs légères", en passant par De Varennes, le poète mélancolique par excellence jusqu'à notre Bel-Ami, Georges Duroy, l'arriviste, tout personnage a un portrait en demi-teinte, révélant une profondeur plus que réaliste pour chacun des protagonistes des romans.
L'oeuvre parfaite qui mélange réalisme et naturalisme permettant au lecteur de comprendre les différences entre ces courants par simplement les unir.
Un classique que toute personne devrait lire, non seulement pour leur culture littéraire, mais surtout pour cette vraie leçon transmise à travers le bouquin...
L'ascension sociale au XIXe siècle
Critique de Sonic87 (, Inscrite le 28 mai 2014, 40 ans) - 26 octobre 2014
Réelle satire sociale du monde de la presse de l'époque - Maupassant ayant été lui-même journaliste - où toutes les combines, les relations d'un soir avec des épouses d'un rang élevé, peuvent mener plus haut.
La lecture de cette œuvre se fait facilement, même si certains passages de la seconde partie m'ont semblé un peu trop longs (les monologues de Mme de Walter, les combats au fleuret dans le sous-sol).
La fin nous laisse imaginer ce dont Du Roy serait capable pour monter encore plus haut si le roman avait continué, que ce soit avec sa dernière épouse ou au sein du journal.
Roman phallocrate ?
Critique de J-françois (, Inscrit le 26 mai 2005, 55 ans) - 26 avril 2014
Ce détestable et attractif ami
Critique de Junos2005 (, Inscrite le 12 mars 2013, 34 ans) - 16 décembre 2013
Comme d'habitude l'auteur parvient à nous emporter grâce à une bonne intrigue et un bon style.
Le personnage principal y est superbement détestable. Arriviste et sans grand talent, il n'hésite pas à écraser sur son passage les personnes qu'il rencontre afin de monter l'échelle sociale. Amis, inconnus ou amantes, peu importe! Son comportement envers les femmes est tout simplement abject, les utilisant à sa guise et comme par caprice. Pourtant on s'attache à Duroy et il parvient à nous émouvoir: son duel montre une fragilité et un certain courage, sa relation avec ses parents montre une réelle affection et une âme d'enfant, sa relation avec Clotilde se révèle être sincère malgré les aléas... Même sa haine de Forestier a réussi à me toucher: on le sent déchiré et il a conscience de son mauvais comportement sans parvenir à le refréner comme un petit enfant.
Les autres personnages ne sont pas en reste notamment les personnages féminins comme l’intelligente Madeleine et la tendre Clotilde. L'amour entre Duroy et Clotilde paraît plus que sincère et même éternel à en juger la fin...
C'est donc un bon roman qu'offre Maupassant même si je trouve que son talent s'illustre mieux dans le genre de la nouvelle où il est le maître!
Un classique de plus à mon actif...
Critique de Mithrowen (La Chaux-de-Fonds, Inscrite le 23 août 2011, 35 ans) - 27 novembre 2012
J'ai aimé la description de ce personnage terriblement antipathique, arriviste et faux dans quasiment tous ses rapports humains.
J'ai également été très intéressée par la description des femmes de l'époque, qui visiblement tirent les ficelles en coulisse malgré leur apparente impuissance.
Pas transportée
Critique de Matou (, Inscrite le 30 octobre 2012, 32 ans) - 30 octobre 2012
J'ai du tout de même me battre pour le finir car lecture obligatoire pour le bac de français.
Ce livre m'aura tout de même apporté une nouvelle connaissance littéraire.
Pour les passionnés de lecture, pour ceux qui n'ont pas peur d'être démotivés dès le début ainsi que ceux qui veulent un peu connaître Guy de Maupassant car "Bel Ami " reflète ce qu'était l'auteur.
Lecture superflue et inutile.
Critique de Hexagone (, Inscrit le 22 juillet 2006, 53 ans) - 10 octobre 2012
J'envisage fortement de lire l'intégrale de GDM et j'ai été agréablement surpris par " Une vie ".
En revanche " Bel ami " est loin du compte, l'histoire de cette arriviste parisien ayant rejeté ses racines de cul-terreux m'a laissé de marbre.
La lecture a été pénible et il m'a fallu me faire violence pour terminer l'ouvrage dans lequel on apprend que l'ambition à tous prix, l'égocentrisme, la vanité et la perfidie sont des aspects de l'être humain qui n'ont aucune limite dans le temps et l'espace, dispensable.
Un bon moment
Critique de Encyclopédie sur pattes (, Inscrite le 22 juin 2012, 28 ans) - 22 juin 2012
Bel-Ami ou comment arriver au sommet en se frisant la moustache.
Critique de R. Knight (, Inscrite le 18 janvier 2012, 29 ans) - 23 avril 2012
Georges Duroy ? Un arriviste professionnel qui fait chavirer les coeurs à cause de sa jolie moustache qui émoustille. Que fera-t-il d'ailleurs de tout le roman ? Rien que la peaufiner et observer les jeunes femmes à ses pieds, marchant sur leur dos pour s'élever au-dessus de tous.
L'évolution de ce jeune journaliste à la déroute qui parvient ensuite à devenir chef des échos est tout simplement remarquable et parfaitement menée par l'auteur. Duroy évolue en tout : les femmes qu'il côtoie (au début il se contente d'une prostituée pour au final épouser la femme de son patron etc etc), sa place dans la société, son argent, les personnes qu'il fréquente...
Même sa mentalité change. Car ce n'est pas tout à fait lui qui a choisi de ce style de vie, si on souhaite l'excuser. C'est un de ces amis qui lui en fait le conseil au début du roman... avant de se faire piétiner par un Bel-Ami accompli. D'ailleurs le geste final de Georges Duroy à la fin du roman est tout à fait impressionnant; tout a un éternel recommencement et rien n'a de sommet si on sait regarder autour de soi.
C'est donc avec brio que Maupassant nous emporte dans cette affaire parfaitement immorale mais si plaisante et audacieuse. On en viendrait presque à se laisser charmer par ce cher Bel-Ami...
Description de la société de l'époque de Maupassant
Critique de Marion3268 (, Inscrite le 20 août 2011, 30 ans) - 24 août 2011
L'ascension d'un jeune journaliste
Critique de Dirlandaise (Québec, Inscrite le 28 août 2004, 69 ans) - 21 août 2011
Il est toujours agréable de lire ou relire les auteurs classiques français dont Maupassant n’est pas le moindre. Ici, il met en scène un personnage d’arriviste assez immoral en la personne de Duroy. Le jeune homme n’est pas un intriguant mais il n’hésite pas à profiter de tout ce que la vie lui offre comme opportunités afin de mousser sa carrière et s’élever dans l’échelle sociale. Bien qu’il soit souvent sujet à des réticences d’ordre morales, celles-ci disparaissent bien vite pour laisser place à la soif de pouvoir et d’argent qui dévore l’âme et le cœur de Georges. Les femmes qui succombent à son charme lui seront des aides précieuses pour la réussite de ses ambitions. La mort de son ami Forestier lui ouvre toutes grandes les portes du pouvoir et de la richesse tant convoités.
J’aime bien le style de Maupassant, il est direct et ne s’embarrasse pas de descriptions interminables comme Balzac dont c’est la spécialité. Cependant, on peut nettement déceler l’influence du grand écrivain français dans les écrits de Maupassant notamment au niveau des personnages manquant de morale et avides de richesses et de gloire. Pour Maupassant, ce ne sont pas les lieux qui importent mais bien les personnages. Ceux-ci prennent toute la place dans le roman qui déroule une histoire assez convenue et à la mode de l’époque soit le jeune homme pauvre, issu d’un milieu modeste et s’élevant dans la société grâce à son charme et à son intelligence.
J’ai préféré ce roman à « Une vie » car les femmes y sont plus dégourdies et moins niaises. Le cadre urbain est plus excitant que la morne campagne décrite dans « Une vie ». J’aime bien les intrigues financières sur fond de guerre, les richesses immenses créées en quelques semaines, les grandes réceptions, le faste et le luxe tapageurs dont font étalage les parvenus même si ma conscience se révolte devant l’exploitation honteuse dont font l’objet les pays conquis par la France dont le Maroc. Quelques financiers habiles profitant grassement de fortunes démesurées faites au détriment de pays envahis et colonisés, c’est à soulever le cœur de dégoût.
Quelques personnages féminins sont intéressants. Je pense à Madeleine Forestier, une femme intelligente qui va même jusqu’à rédiger les articles de son mari et ensuite ceux de Georges. J’ai aussi aimé madame Walter, l’épouse du grand patron du journal « La Vie Française », qui, bien que dans la quarantaine, tombe amoureuse de Georges et redevient la petite fille éperdue de bonheur en vivant son premier grand amour.
Du côté masculin, un personnage secondaire a retenu mon attention : le poète Norbert de Varenne. Georges aura une fort belle conversation avec le vieux poète sur la mort et la futilité des plaisirs terrestres.
Enfin, c’est un grand roman écrit dans le style de l’époque et qui a joui d’un énorme succès lors de sa publication, propulsant Maupassant au sommet de la gloire et de la fortune à l’instar de Georges, le personnage principal de cette fabuleuse histoire qui mérite une note parfaite à mon avis.
enfin!
Critique de Krapouto (Angouleme Charente, Inscrit le 4 mars 2008, 79 ans) - 11 mai 2011
Très beau récit d’un arriviste
Critique de Ichampas (Saint-Gille, Inscrite le 4 mars 2005, 60 ans) - 21 février 2011
Une description remarquable du genre humain
Critique de Corentin (, Inscrit le 24 janvier 2011, 29 ans) - 24 janvier 2011
Après avoir étudié cette oeuvre en classe, je me suis aperçu de sa profondeur. Maupassant ne s'est borné à décrire l'ascension fulgurante et irrésistible d'un arriviste, mais il a aussi réussi à décrire son univers à-lui avec noirceur.
Ecrit dans un style simple et abordable, cet oeuvre intéresse selon moi le lecteur quel qu'il soit.
C'est à mon avis un livre que l'on peut lire pour aborder Maupassant et le naturalisme en général , moins complexe au niveau du style que certaines oevres de Zola ou des frères Goncourt.
Un livre à lire...
Délicieusement insupportable...
Critique de Sissi (Besançon, Inscrite le 29 novembre 2010, 54 ans) - 21 décembre 2010
Mais il se trouve, qu'en plus, les sujets traités (les femmes, le plus souvent, l'argent, et le monde rural dans les contes) le sont divinement.
Comment ne pas s'attacher/détester/mépriser/envier Ce Georges, arriviste fini, cet usurpateur qui embobine les femmes comme personne, qui se dépatouille de toutes les situations, qui gravit les échelons à force de magouilles, de mensonges et de mauvaise foi?
On l'aime, on le déteste, en tout cas il ne laisse pas indifférent.
Son histoire est drôle et tragique à la fois.
Mais elle fascine.
Et on se trouve embarqué avec lui dans sa spirale sans fin du quitte ou double.
Un des meilleurs Maupassant avec "Une vie" "Le Horla" et "Boule de suif".
Ennuyant et beau à la fois
Critique de Morpion22 (, Inscrite le 19 décembre 2010, 27 ans) - 20 décembre 2010
Le miroir des actions non entreprises.
Critique de Lisancius (Poissy, Inscrit le 5 juillet 2010, - ans) - 12 juillet 2010
Bel-Ami est une eau-forte très Pyranésique d'une société corrompue, lubrique, cupide et intolérante, qui met en scène des personnages caricaturaux (la femme moderne, le mari bonhomme, l'amante passionnée, la vieille femme blessée, l'ingénue séduite, le patron omnipotente) qui gravitent avec plus ou moins d'intérêt autour d'un antihéros très travaillé, dénué de scrupules, arriviste, misérable, qui se hisse au sommet de cette pile d'immoralité.
Bel-Ami est un roman industriel, un roman qui a l'odeur des rouages de la Presse Parisienne, de ces hommes-machines qui broient les femmes dans leurs bras exsangues. C'est aussi un patchwork de nouvelles, et de morceaux d'autres romans : la cohésion de l'ensemble est précaire. Mais on s'aperçoit surtout que Maupassant a écrit un roman pour plaire, une fresque sociale qui flatte l'ambition, avec un antihéros attachant qui est le reflet de nos sombres aspects, bref, le miroir des choses que nous n'osons pas entreprendre. Mais c'est un miroir concave, embué, grossier que Maupassant nous présente ici ; l'oeuvre au style trop échevelé, peine à convaincre parfaitement : l'ampleur romanesque d'un scénario-feuilleton heurte avec fracas le réalisme du contexte ; l'irrésistible ascension de Du Roy s'oppose avec éclat à la misère des autres employés plus scrupuleux ; et certains passages, d'une rigueur surprenante, couvrent d'ombres d'autres qui sont d'une platitude rare chez un auteur aussi attaché à sa profondeur ; quand les leçons de morale à la Schopenhauer sont vite éclipsées par une gloire factice qui ne convainc pas : le miroir, défiguré par une fissure "too much" et "au plaisir du lecteur" ne réfléchit plus rien du tout.
Maupassant a prouvé qu'il était un grand auteur, et, à l'instar de moult autres écrivains, son plus célèbre roman n'est pas le meilleur.
Lu entre "Une double famille" de Balzac et "Le Joueur" Dostoïevski.
Bel-Ami, l'arriviste arrivé...
Critique de Le Cerveau-Lent (, Inscrit le 4 avril 2010, 31 ans) - 19 juin 2010
Le personnage de Duroy nous séduit paradoxalement par son immoralité, tout comme il séduit Mme Walter, Clotilde et bien d'autres encore...
Rien que du Maupassant ...
Critique de Tochinette (, Inscrite le 8 mai 2010, 30 ans) - 9 mai 2010
Je n'apprécie pas les personnages, ni l'histoire, ni le thème. Maupassant est loin d'être assez direct et emploie beaucoup trop d'images; son histoire est plate, aux rebondissements incertains, sans réelle trame à laquelle s'accrocher. La vie de Duroy est loin d'être palpitante. Je crois que le seul personnage que j'apprécie un minimum, c'est Rachel; elle, au moins, a un vrai caractère.
Duroy est un arriviste, et alors ? Un livre entier pour se l'entendre dire à chaque chapitre ? Non merci.
Portrait d'un arriviste.
Critique de Saule (Bruxelles, Inscrit le 13 avril 2001, 59 ans) - 19 avril 2010
En fait c'est un roman pessimiste, car aucun des personnages n'est recommandable : les politiciens sont véreux, les journalistes aussi, les paysans de Rouen (les parents de Georges) sont dépeints comme des abrutis, et les dévots sont ridiculisés (voir la scène formidable dans l'église de la Madeleine, avec la confession, et les crises "mystiques" de l'épouse Walter devant son Christ de Malkovitch).
Maupassant décrit un monde corrompu et vain, c'est "magouille et compagnie", et à ce titre il est évident que ce roman est toujours d'actualité. Mais malgré le pessimisme du propos, le roman est très amusant à lire. Maupassant décrit tellement finement ses personnages que ça en est un régal, et il y a des scènes d'anthologie qu'on est pas près d'oublier. Un vrai grand bonheur de lecture.
Grinçant
Critique de Nance (, Inscrite le 4 octobre 2007, - ans) - 2 avril 2010
« Alors Forestier se mit à rire : - Dis donc, mon vieux, sais-tu que tu as vraiment du succès auprès des femmes ? Il faut soigner ça. Ça peut te mener loin. - Il se tut une seconde, puis reprit, avec ce ton rêveur des gens qui pensent tout haut : - C’est encore par elles qu’on arrive le plus vite. »
Ça a été un bon moment de lecture avec une histoire et des personnages bien développés. On nous immerge bien dans une époque, bien que l’histoire pourrait être bien transposée de nos jours. Certains passages m’ont fait penser aux Liaisons dangereuses (Choderlos de Laclos), Une vieille maîtresse (Barbey D’Aurevilly) et La Grenouille qui voulait se faire aussi grosse que le Boeuf (La Fontaine). Le roman qui sera bientôt porté à l’écran avec en vedette Robert Pattinson, Uma Thurman, Christina Ricci et Kristin Scott Thomas.
Signé Maupassant.
Critique de Realsight (, Inscrit le 9 janvier 2010, 31 ans) - 9 janvier 2010
D'emblée, on s'attache à Georges Duroy, un arriviste utilisant les femmes pour parvenir à un unique but : réussir dans la vie! Mais là ne s'arrête pas l'histoire : Duroy en vient à 'aimer' les femmes qu'il utilise... D'ailleurs, "Bel-Ami" devient l'Homme de ces dames.
D'un charme peu commun, une belle écriture, facile, accessible. Un classique de la littérature française, qui nous fait passer un moment formidable, dans un monde sans pitié (le journalisme).
L' irrésistible ascension de Georges Duroy
Critique de TELEMAQUE (, Inscrit le 9 février 2006, 76 ans) - 2 novembre 2006
Il rencontre Forestier, un ancien camarade de régiment qui le fait entrer à la Vie Française comme pigiste, sorte de garçon de course qui va, pour le compte des journalistes, à la recherche des échos qui sont la manne de cette presse dont la raison d’être est plus la manipulation de l’opinion publique que la manifestation de la vérité.
Il découvre alors ce monde de la presse, où se croisent publicistes, politiciens et affairistes, les uns profitant des informations et de la position des autres, les autres soutenus dans leur ascension vers le pouvoir par les premiers. Il découvre la nature de ce pouvoir, sa vraie nature qui est faite d’arrangements avec la morale, de malversations en tous genres, de tripatouillages et d’agiotages. Ruine des petits épargnants par la propagation de rumeurs, délits d’initiés, son introduction dans cet univers va permettre à Georges Duroy, surnommé Bel Ami, de gravir rapidement les degrés du vrai pouvoir, celui des vrais décideurs qui agissent en coulisse.
De pigiste, il devient échotier, d’échotier chef des échos et l’avenir se dessine bientôt devant lui, radieux. Dans son ascension il se sert des femmes, elles qu’il charme et qui lui rendent au centuple ce qu’elles croient avoir obtenu de lui, qui ne les traite pourtant que comme des auxiliaires, ses sherpas.
C’est une enfant qui trouvera son surnom de Bel Ami que chacun s’obligera à lui donner par jeu d’abord, puis par flatterie lorsque sa réussite devient évidente.
C’est le roman d’un corrupteur, d’un homme sans scrupules, qui n’a pas besoin de courage pour avancer, l’opportunisme et sa mauvaise foi lui servant de moteur, la chance venant lui prêter, sans qu’il la sollicite, main forte. La peur, l’angoisse ne l’effleureront que deux fois, devant la possibilité entrevue de sa mort dans un duel que les conventions de l’époque l’obligent à accepter, et devant le spectacle de la mort de son ami Forestier, qui provoque chez lui plus de dégoût que d’affliction, uniques occasions qui lui sont données de toucher du doigt, d’effleurer seulement à vrai dire, la condition commune. Le succès et la reconnaissance sociale comme moyen d’oublier la mort, de la fuir,et une vision pessimiste de la société de son époque traitées par Maupassant avec toute l’efficacité du réalisme dont il est l’un des représentants les plus marquants, sont les thèmes de ce classique qui reste actuel.
J'adoore!
Critique de Bibou379 (, Inscrite le 26 mai 2005, 40 ans) - 2 octobre 2006
Un exemple pour la beauté de l'écriture: "je n'attends rien... Je n'espère rien. Je vous aime. Quoi que vous fassiez, je vous le rappellerai si souvent avec tant de force et d'ardeur, que vous finirez bien par le comprendre. Je veux faire pénétrer en vous ma tendresse, vous la verser dans l'âme, mot par mot, heure par heure, jour par jour, de sorte qu'enfin qu'elle vous imprègne comme une liqueur tombée goutte à goutte, qu'elle vous adoucisse, vous amollisse et vous force plus tard, à me répondre: "moi aussi, je vous aime"." ... Excellent!
effectivement!
Critique de Prouprette (Lyon, Inscrite le 5 février 2006, 40 ans) - 20 mai 2006
On voit la détermination sans faille d'un jeune homme à qui tout réussit... et quand on est jeune on se dit que nous aussi on peut faire notre place dans cette société!
J'ai refusé de regarder le film passé il y a plus d'un an à la télé, par peur d'être déçue...
Détail
Critique de Satigny (, Inscrit le 3 octobre 2005, 83 ans) - 3 octobre 2005
Duroy sortit de la chambre pour aller manger un peu. Il revint une heure plus tard. "Mme Forestier refusa de rien prendre."
Comment Maupassant a-t-il pu faire une si grave erreur de syntaxe ?
Ceci me rappelle ce que le Facteur Cheval avait inscrit sur son Palais Idéal : "Défense de pas toucher" !
Génial!
Critique de K-mi (, Inscrite le 19 juin 2005, 34 ans) - 20 juin 2005
Un livre contraire à la morale mais tout de même intéressant...
Critique de Adrian (, Inscrit le 28 mai 2005, 34 ans) - 28 mai 2005
En effet Georges Duroy va se servir des femmes et de son pouvoir de séduction pour évoluer dans la société.
Mais il est tout de même intéressant car Georges Duroy est un personnage qui veut être ce qu'il n'est pas. Il est très attaché à son image, il veut paraitre noble et riche alors qu'il est pauvre...
C'est un personnage calculateur, il est toujours entrain de compter son argent, il est lâche, il commence par avoir des sentiments nobles puis il retombe toujours dans sa lâcheté, il est faux, il se ment à lui-même, il est pauvre dans ses idées, il cherche à être quelqu'un d'autre...
Malgré tout il va s'en sortir et devenir quelqu'un d'important ce qui est contraire à la morale d'un roman mais on peut bien le pardonner à Maupassant devant un si bel(-ami) ouvrage...
A lire absolument !
LE BIGRE !!! quel arriviste...
Critique de Frychar (NICE, Inscrit le 2 mars 2005, 76 ans) - 4 mars 2005
Maupassant, le roi du récit!!!
Critique de Cléliadeldongo (, Inscrite le 21 juillet 2004, 36 ans) - 23 août 2004
Quelle réussite, en effet !
Critique de Jules (Bruxelles, Inscrit le 1 décembre 2000, 80 ans) - 11 décembre 2002
Le destin d'un arriviste....
Critique de Ondatra (Tours, Inscrite le 8 juillet 2002, 43 ans) - 10 décembre 2002
Une merveille !
Critique de Jules (Bruxelles, Inscrit le 1 décembre 2000, 80 ans) - 2 septembre 2002
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grave erreur de syntaxe | 10 | Sibylline | 28 mai 2006 @ 00:45 |