Le syndrome Bridget Jones

Il y a eu Bridget Jones, Tiffany Trott, Minty Malone… bon sang, je ne sais pas si c'est l'« effet-baby-boomer-deuxième-génération », mais je vais finir par croire que toute la planète a eu trente ans en même temps que moi !
Bridget se trouvait un peu ronde ? Qu’elle se rassure, voici la version américaine. Candace Shapiro, le boudin de service. C'est Bruce Guberman, son ex, qui le dit. Et il n'a pas trouvé plus discret que de l’écrire dans un journal à grand tirage…
Le papa de Cannie, chirurgien plastique californien, a abandonné femme et enfants pour une pin-up de passage ; sa mère est en ménage avec une lesbienne musclée et dépressive ; sa soeur (qui, elle, n’a pas fait d'études à Princeton) arrondit ses fins de mois en se produisant dans des bars top-less ; son chien est une véritable calamité domestique. Quant à Cannie, elle-même, elle se rachète un moral à coups de razzias défoulatoires dans les centres commerciaux. Bref, Jennifer Weiner ne nous épargne aucun cliché.
La fin du roman est décidément très prévisible : Cannie, dont le volume a doublé depuis qu'elle est enceinte, se dégote un amoureux tout neuf et bien plus compréhensif. Du "Harlequin relooké" 21ème siècle ! Et dire que les hommes s’y mettent aussi (cf. : "Trente ans déjà" de Mike Gayle dont Marco propose une critique à la fois pertinente et pleine d’humour) !

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  Alors, heureuse ? [Texte imprimé] Jennifer Weiner trad. de l'américain par Roxane Azimi

  de Weiner, Jennifer Azimi, Roxane (Traducteur)
  Belfond
  ISBN : 9782714438096 ; 18,50 € ; 06/06/2002 ; 450 p. ; Broché

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