Robert des noms propres de Amélie Nothomb
Catégorie(s) : Littérature => Francophone
Moyenne des notes : (basée sur 38 avis)
Cote pondérée : (14 779ème position).
Visites : 14 375 (depuis Novembre 2007)
Robert, t'exagères !
Ca y est, ça recommence ! Non, je ne suis pas parvenu à apprécier le nouvel Amélie. Pourtant Dieu sait si je suis entré dans ce texte sans a priori. Mais malgré un début prometteur, jamais il n'est parvenu à me faire décoller de ma chaise. L'histoire a pourtant de quoi plaire. La petite Plectrude se retrouve placée chez sa tante, après que sa mère a, dans un premier temps, assassiné son mari qui cultivait le défaut de la banalité; et dans un second temps, mis fin à ses jours par dépit et avec la satisfaction du devoir accompli. D'accord, c'est noir, mais c'est tout Amélie. Plectrude veut devenir une danseuse étoile, et elle s'impose dès lors tous les sacrifices attenants. La voilà anorexique sous les encouragements de sa tante, qui projette sur elle tous ses espoirs déçus. La fin vaut aussi son pesant de cacahuètes, lorsqu'on apprend que Plectrude n'est pas vraiment celle qu'on croit, et qu'elle a joué un rôle important pour la vraie Amélie, celle qui écrit des bouquin, qui les vend bien et qui écrit aussi des chansons pour Robert, la fausse Plectrude. Donc, je sais, je vais encore passer pous un pisse-vinaigre (pour reprendre les termes d'un journaliste de l'Express qui considère comme tels tous ceux qui n'apprécient pas les talents de l'écrivaine belge), mais désolé, ça ne passe pas. C'est sans doute, moi, d'accord. Mais ça ne m'a pas empêché d'aimer d'autres romans de la diva au chapeau, et ça ne m'empêchera pas non plus de lire ses prochains sans arrière-pensée. Donc, une note de 2, 5 en guise de moyenne. Je ne pourrais terminer sans vous conseiller de jeter un petit coup d'oeil en haut de la page 84. Une faute de français dans un livre à 16 * dévoré en une heure, est-ce bien raisonnable ?
Les éditions
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Robert des noms propres [Texte imprimé], roman Amélie Nothomb
de Nothomb, Amélie
Albin Michel
ISBN : 9782226133892 ; 14,70 € ; 21/08/2002 ; 171 p. ; Broché -
Robert des noms propres [Texte imprimé], roman Amélie Nothomb
de Nothomb, Amélie
le Livre de poche / Le Livre de poche
ISBN : 9782253109280 ; 6,40 € ; 02/06/2004 ; 189 p. ; Poche
Les livres liés
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Les critiques éclairs (37)
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Alors on danse...?
Critique de Pacmann (Tamise, Inscrit le 2 février 2012, 59 ans) - 12 octobre 2017
En refermant le dernier « Frappe-toi le cœur », du reste un des meilleurs de l’auteur, j’ai comme eu un doute qui m’a traversé l’esprit et j’ai relu l’histoire de Plectrude qui m’avait semblée assez proche à certains égards. On peut en effet y lire à la page 7 les phrases suivantes :
« La fillette de dix-neuf ans qui, un an plus tôt, avait décidé de devenir épouse et mère…. Lucette avait annoncé qu’elle était enceinte. Sa grande sœur lui avait demandé: Ce n'est pas un peu tôt? »
A la page 17 du dernier roman de la belge, on peut lire « Marie se disait…. : Je suis enceinte, j’ai 19 ans et ma jeunesse est déjà finie ».
On peut lire il y a quelque temps que la maternité revient comme une obsession chez l’auteur qui déclare à la presse en 2014 : « Pourriez-vous, un jour, écrire un long roman? Oui. Pardon d'utiliser encore cette métaphore de la grossesse, aussi tarte à la crème soit-elle. C'est que je suis toujours enceinte. Je ne décide pas du poids du bébé. Si un jour j'étais enceinte d'un monstre, je vous jure que je le porterais jusqu'au bout. »
Le but n’est pas faire une analyse de l’œuvre entière de la romancière, mais on peut comprendre l’exaspération de certains lecteurs qui y voit une forme de recyclage permanent de récits construits suivant des schémas semblables, aux épisodes récurrents et donc de moins en moins originaux.
Pour terminer tout de même sur une note positive, on peut admettre qu’on reste face à un excellent et court divertissement et un style qui devrait ravir les affidés de l’auteur.
Rayon littérature jeunesse?
Critique de Marvic (Normandie, Inscrite le 23 novembre 2008, 66 ans) - 17 juillet 2011
Trop souvent l'impression de lire un album pour petites filles de 6 à 10 ans.
Une petite orpheline, choyée comme une princesse dans son nouveau foyer, une maîtresse et une classe qui la prennent en grippe puis, l'année suivante, l'arrivée d'une nouvelle élève qui va transformer le statut de la petite fille.
La dernière partie change de tranche d'âge, on passe aux 10-15 ans. Entre anorexie et boulimie, incompréhension adolescente, l'adoption et les retrouvailles avec le prince charmant à point nommé.
Des six livres de cette auteure, je crois que c'est la première fois que je suis autant déçue même si l'écriture reste plaisante et qu'il faut au moins lui reconnaître une chose: Plectrude, il fallait le trouver!
Le robert des noms propres un roman décevant.
Critique de MontanaBaby (, Inscrit le 19 mai 2010, 31 ans) - 4 juin 2010
Le roman «Robert des noms propres» a un début très intense ce qui nous pousse à continuer la lecture. Cependant, j'ai trouvé que la suite était vraiment décevante, surtout la situation finale. De plus, je trouvais que Clémence exagérait trop avec la minceur de Plectrude et je ne comprenais pas pourquoi elle était tellement obsédée par cette jeune danseuse tandis qu'elle avait deux autres filles. Ce livre m'a laissé avec plusieurs interrogations, par exemple, qu'est ce qu'Amélie Nothomb faisait dans l'histoire? J'ai trouvé cette surprise vraiment désappointante, parce que en plus du mobile complètement ridicule qui pousse le personnage principal à tuer Amélie , j'ai eu l'impression que l'auteure n'avait plus d'idée ou qu'elle voulait tout simplement se débarrasser de la fin. Un autre moment du livre qui m'a déçu est le retour inattendu de Mathieu Saladin juste au moment où Plectrude s'apprête à s'enlever la vie. Je n'ai pas aimé cette partie à cause que c'est trop cinématographique, le sauveur qui arrive à la dernière minute pour sauver celle qui va mourir, c'est trop cliché. Une autre chose que je n'ai pas aimé dans ce roman c'est qu'il n'y avait pas assez de description des personnages à part celle des yeux de Plectrude qui, selon les écrits du livre, étaient gros comme ceux d'une danseuse «Cette petite a des yeux de danseuse, dit la professeur.» Malgré les moments très décevants de ce roman, je ne peux pas dire qu'il n'est pas intéressant, car l'histoire entre Plectrude et sa tante qui l'a adoptée peut être réelle, par exemple, le rejet de Clémence envers la jeune danseuse qui se blessa et qui ruina sa carrière. Pour terminer , je conseille ce roman aux personnes qui ont de grandes attentes pour les livres.
Un titre bien subtil
Critique de RuthD (, Inscrite le 19 mai 2010, 31 ans) - 4 juin 2010
Titre: Robert des noms propres
Maison d'édition : Albin Michel
Année de publication: 2002
Le récit Robert des noms propres d 'Amélie Nothomb, nous embarque dans l'imaginable et déplorable vie de Plectrude une enfant née dans de dures circonstances. D'une mère du nom de Lucette âgée de 19 ans, qui se dispute avec son conjoint tout au fil de sa grossesse, celle-ci finit par accoucher en prison suite à son acharnement sur son mari (Fabien) à l'aide d'un revolver et se suicide dans sa propre cellule. Plectrude grandit, donc dans une famille adoptive, ayant un prénom mystérieux qui déplaira à certains, elle devra affronter de nombreuses embûches de la vie. Tout au long de la lecture du roman, nous sommes projetés à travers les yeux de Plectrude qui s'avéra l'assassin d 'Amélie Nothomb...
J'ai particulièrement aimé lire ce roman, ce fut un récit court et très facile à lire , avec uniquement 190 pages, aucunement besoin de nous fricasser les neurones . Je recommande ce livre à des adolescents qui ne sont pas des mordants de gros bouquins, la fin laisse malheureusement à désirer, pourtant ce roman aborde des thèmes réalistes tels l'amour, les relations parent-enfant et les rêves. Il n'y a aucune époque ou lieu précis dans cette histoire, cela nous permet donc de faire appel à notre imagination.
Ensuite, je trouve que ce livre est particulier, Amélie Nothomb nous fait part de son illusoire bibliographie, pour moi ce fut la première fois que je lis un tel roman. Les habitués des livres d'Amélie Nothomb ne seront pas étonnés de ce récit car ils reconnaitront ses idées parfois étranges et hors de la norme qu'elle a l'habitude de nous proposer. Amélie Nothomb nous pulvérise dans sa manière de voir la vie à l'aide de ses histoire souvent abracadabrantes ayant chacune leur propre raisonnement.
Robert des noms propre, est un titre plus subtil qu'étrange, car jusqu'à la fin de la lecture du livre , le titre peut encore paraître incompréhensible pour certains, Plectrude enfant analphabète apprend à lire en moins d'une semaine selon moi c'est un lien avec un nom de dictionnaire , mais chacun est libre de sa propre interprétation.
Un roman épatant
Critique de Laurie (, Inscrite le 19 mai 2010, 32 ans) - 4 juin 2010
Titre:Robert des noms propres
Maison d'édition:Édition Albin Michel
Lieu et date de publication:Librairie Générale Française, Juin 2004
Nombre de pages:190 pages
Le Robert des noms propres est l'histoire d'une jeune fille, Plectrude dont la mère n'est plus de ce monde depuis qu'elle est baptisée. Elle vit maintenant avec sa mère adoptive, Clémence, qui est en fin de compte sa tante. Plectrude adore faire du ballet. Pour elle, le ballet est toute sa vie jusqu'au jour où un accident arrive et qu'elle ne peut plus en faire. Sa vie bascule, sa mère est très en colère jusqu'à lui avouer la vérité sur sa vraie mère. Plectrude est déboussolée, elle perd les pédales, sa vie tourne au dur cauchemar jusqu'à faire une grosse bêtise.
Le roman d'Amélie Nothomb est très intéressant à lire. L'histoire nous plonge dans une œuvre complètement incroyable au point de nous en faire perdre la notion du temps. Ce qui fait de ce roman une œuvre touchante est sans aucun doute les personnages flamboyants de ce récit. Tous les personnages sont différents les uns des autres. Prenons par exemple celui de Plectrude, la jeune fille. Elle a des traits physiques spectaculaires comme ses yeux. Ils sont d'une beauté invraisemblable « Cette nouvelle-née petite et maigre plantait sur sa cible un regard énorme-énorme de dimension et de signification.» On peut retrouver cet extrait dans le roman. Il y a aussi son comportement qui devient bizarre à cause du ballet. Elle aime tellement danser que toutes les scènes de sa vie se transforment en ballet. Le personnage de sa mère adoptive Clémence est très différent. Son personnage est très frustrant envers Plectrude. C'est comme si l'amour qu'elle a pour Plectrude est dû au ballet parce qu'elle en fait. Elle est tellement exigeante qu'elle en est quasiment détestable. Je pourrais continuer de vous en parler mais je dévoilerais les meilleurs moments. Ce qui est fantastique du récit, c'est le style d'écriture que prend l'auteur pour nous raconter cette histoire touchante. Son style d'écriture est très simple avec des phrases courtes et efficaces. Il n'y a pas de mot complexe où on doit se casser la tête pour comprendre le sens. C'est une écriture que toutes les personnes que ce soit adultes, ados ou jeunes peuvent sans aucun cas comprendre l'histoire sans problème. Grâce à cette écriture que l'auteur a pris, le livre se lit à une vitesse hallucinante.
Bref, ce roman est un des meilleurs récits touchants que j'ai lu et croyez-moi, il vaut la peine d'être lu. Amélie Nothomb a fait de son roman un de ses meilleurs.
La vie intense d'une petite danseuse énigmatique et loufoque
Critique de Enana (, Inscrite le 3 juin 2010, 32 ans) - 4 juin 2010
Titre du roman: «Robert des noms propres»
Maison d'édition: Le livre de poche
Lieu et date de publication: France, Octobre 2007
Nombre de pages: 190
«Elle a des yeux immenses et magnifiques, elle a des yeux de danseuse». Dans cette histoire, Plectrude est la petite fille hors norme de son quartier. Son passé tragique fait d'elle un personnage insolite qui suscite le mépris des gens normaux et l'adoration de sa belle-mère. Adoptée par sa tante, Plectrude passe une des plus belles enfances qu'un enfant aie pu désirer: une vie de joie et d'amusement, une vie où elle découvre sa passion et sa raison de vivre, la danse. Son entrée à l'école lui dévoile un monde aussi futile qu'inintéressant, ce qui la pousse à s'inscrire à la prestigieuse école des rats de l'Opéra de Paris. Dès lors, la vie de la petite Plectrude est funestement bouleversée. L'éreintante routine à laquelle elle se soumet la métamorphose en un être dépourvu de sentiments humains et sa vie s'en verra changée à jamais.
Le roman de l'écrivaine Amélie Nothomb, «Robert des noms propres», est un vrai petit chef d'œuvre pour les lecteurs qui sont avides des petites histoires farfelues où l'on fait la connaissance de personnages hors du commun. J'ai, pour ma part, très apprécié ce roman et je vous le recommande, il est à ne pas manquer. Et pas besoin d'être un lecteur aguerri pour savoir savourer ce livre! Publié en France en octobre 2007 par la maison d'édition «Livre de poche», «Robert de noms propre» est une histoire émouvante d'une réelle simplicité. Ce court roman est facile à lire, et convient à toutes sortes de lecteur. On n'y retrouve pas de style d'écriture complexe ou de langage soutenu qui demande de faire régulièrement des recherches dans le dictionnaire, et cela facilite énormément la compréhension de l'histoire. Un autre aspect qui pourrait faire la joie de ceux pour qui la lecture n'est pas une passion, le livre est écrit en gros caractères. Cela fait de ce livre une petite merveille qui se déguste, malheureusement, un peu trop vite. De plus, le personnage principal, Plectrude, est une petite fille si originale, étrange et différente qu'elle en devient un personnage très attachant pour qui on voudrait déborder d'amour. Et malgré son excentricité, on peut aisément s'identifier à elle. Elle a son propre caractère, et ce, dès son plus jeune âge et au fil du roman, une pointe de jalousie peut s'installer en nous. C'est peut-être ça l'effet Plectrude! Sa façon de penser est si inusitée que l'on se dit : « Pourquoi une personne comme cela n'existe pas dans la vrai vie!» Bref, «Robert des noms propres» est un roman fantastique que j'ai grandement apprécié. Il vaut la peine de faire le détour.
Un dictionnaire qui laisse à désirer !
Critique de Xmiliiex (, Inscrite le 3 juin 2010, 31 ans) - 4 juin 2010
Titre : Robert des noms propres
Maison d'édition : Le livre de poche
Lieu et date de publication : Achevé d'imprimer en octobre 2007, en France
Nombre de pages : 190 pages
Encore dans le ventre de sa mère, la petite Plectrude ne se doute pas de ce qui l'attend dans le monde extérieur. À sa naissance, elle fut adoptée par sa tante, Clémence, qui l'adora immédiatement. Elle l'a fait entrer dans une école de ballet à l'âge de 4 ans. Après avoir été rejetée par un garçon de sa classe, Plectrude, qui était la cancre de son niveau, persuada sa mère adoptive de l'envoyer à l'école des petits rats, une école de ballet. Alors qu'elle réalisait le rêve de sa «mère», un accident grave survenu, Plectrude fut obligée d'arrêter le ballet. Clémence tomba dans une dépression et elle rejeta Plectrude. Elle lui avoua les circonstances de son adoption, Plectrude fit sous le choc, elle décida de faire comme sa vraie mère et de se suicider à l'âge de 19 ans après avoir mis un enfant au monde. Le livre se termine tragiquement quand Plectrude revoit son amour d'enfance et que sa vraie personnalité fait surface.
Ce roman pourrait être un petit trésor si on ne tient pas conte de la présence marquée d'irréalisme. Ce roman n'est pas représentatif de le société moderne comme on aurait pu le croire en y jetant un coup d'oeil. «Tout s'effondrait: elle n'avait plus de destin, elle n'avait plus de parents, elle n'avait plus rien.». Comme le montre l'extrait précédent, l'histoire semble trop prévisible, l'auteur aurait pu garder un peu de rebondissement et d'intrigue aux lecteurs.
La petite Plectrude est un personnage attachant, mais son histoire est tirée par les cheveux. En effet, l'auteur nous fait découvrir l'enfance difficile d'une jeune fille née dans des conditions ardues, ce qui pourrait paraître normal, mais toutes ses mésaventures utopiques portent à croire que se livre a été écrit pour faire rire et amuser ses lecteurs. Ce livre ne peut tout de même pas laisser indifférent face aux tragédies que Plectrude vit. Amélie Nothomb décrit la vie d'une jeune fille intrépide mais fragile, intelligente mais indifférente, rêveuse mais résolue.
L'idée principale était bonne, écrire la biographie de son assassin, mais Amélie Nothomb a exagéré. On pourrait même dire qu'elle a voulu en mettre trop et cela a gâché la magie du début. Au départ, le roman semble un peu rude mais tout de même simple, ce qui n'est pas le cas. Quand nous continuons dans ses péripéties, on aperçoit l'improbabilité des évènements et nous décrochons immédiatement. Nous pourrions croire que le roman s'adresse à un jeune auditoire, mais en le lisant on remarque qu'il est un peu trop inimaginable. L'auteur abandonne son sujet en fin de parcours, l'histoire de Plectrude devient déroutante, ce roman semble avoir été écrit à la va-vite.
Un roman à lire
Critique de Melisandre (, Inscrite le 19 mai 2010, 31 ans) - 3 juin 2010
Titre du livre: Le Robert des noms propres
Maison d'édition: Albin Michel
Lieu et date de publication: Librairie Générale française, Juin 2004
Nombre de pages: 190 pages
Un roman à lire
Le Robert des noms propres raconte l'histoire d'une enfant qui perd sa mère et son père dans de fâcheuses conditions. Quelque temps après sa naissance, suite au décès de sa mère, Plectrude fut adoptée par la sœur de sa défunte mère. Lorsque Plectrude eut atteint un certain âge, elle se rendit vite compte qu'elle était douée pour la danse. Sa mère était très heureuse et même un peu jalouse. Puis, un jour, un accident arriva à Plectrude et sa vie ainsi que celle de sa famille bascula. Plus rien n'étais pareil.
Pour débuter, étant une lectrice peu expérimentée, j'ai trouvé ce roman facile à lire, les phrases n'étaient pas trop longues, le langage utilisé était standard. Il n'y avait pas de mots compliqué et il n'y avait aucune typographie. De plus, ce livre comporte 190 pages ce qui en fait un petit amuse-gueule pour les lecteurs expérimentés qui sont habitués à plus. Ce que j'ai bien aimé aussi c'est qu'Amélie Nothomb a su démontrer avec un côté plus dramatique, la vie d'une jeune femme peu ordinaire avec une existence aussi peu ordinaire qu'elle. Pour ma part, je trouve que cela représente bien la réalité puisque dans la vie tout n'est pas toujours rose. Ce roman comporte aussi peu de séquences dialoguales et descriptives ce qui donne l'illusion que le livre bouge, qu'il a du rythme et qu'on n'arrête jamais pour expliquer quelque chose, un mot ou une expression. Donc, je dois dire que le roman était bien pour ceci.
Pour continuer, les personnages de ce récit sont à la fois étranges et un peu perturbés. Prenons la jeune Plectrude, cette enfant nait dans des conditions, qui ne sont probablement pas souhaitables pour un accouchement et qui pourraient, éventuellement, déstabiliser l'enfant inconsciemment puisqu'un bébé naissant ne peut pas comprendre, mais même avec tout ce qui lui est arrivé, elle a réussi à faire sa vie. De plus, lors de la lecture du roman j'ai pu remarquer qu'un des personnages apparaissait au début, puis à la fin du livre, mais ce personnage n'était pas présent au milieu du livre. J'ai trouvé ça bien étrange Au tout début du récit, Clémence, la mère adoptive de Plectrude. Lorsqu'elle se trouvait seule avec son enfant, elle se sentait revivre, elle était bien. Elle l'aimait autant que ses vrais enfants, mais seulement pas de la même manière. Puis, lorsque l'incident arriva, la relation qu'elle avait avec Plectrude dégénéra et elle se mit à devenir paranoïaque et à changer. C'est un peu absurde, car elle agit comme si l'incident lui était arrivé à elle.
Mélisandre Leblanc ( 17 ans)
Le robert des émotions
Critique de Bryan (, Inscrit le 19 mai 2010, 31 ans) - 3 juin 2010
Titre du livre: Robert des noms propres
Édition: Le livre de poche
Nombre de pages: 190
Robert des noms propres, c'est le nom qu'a donné Amélie Nothomb l'auteur, à son roman. L'histoire commence d'une manière très réaliste, c'est un couple qui va avoir son premier enfant. Mais, c'est quand la mère cause un acte irréparable que la vraie histoire débute. Peu après, elle accouche d'une petite fille du nom de Plectrude. Un nom donné de la mère pour la différencier des autres. En général, ce livre m'a donné beaucoup d'émotions et je l'ai adoré.
Pour débuter, Robert des noms propres est un roman facile à lire, les phrases sont courtes et le caractère des lettres est relativement gros. De plus, l'écriture est facile à comprendre, moi qui ne suis pas très bon en français, j'ai réussi à comprendre chaque ligne du roman. Il y a très peu de pages à ce roman, il compte 190 pages et parfois, il y a beaucoup d'espaces entre les paragraphes. Mais, ce peu de pages et ces gros caractères ne changent aucunement le fait que le récit est une merveille.
De plus, le personnage de Plectrude est un chef d'œuvre. La jeune fille aux grands yeux a une manière de penser tellement diffèrente des autres qu'on en devient jaloux. Par exemple, dans le récit on soumet la jeune à des tests mentaux, elle y répondit mécaniquement en dissimulant son envie de rire. Elle passa le test n'ayant aucunement réfléchi et en étant nulle en math, elle en conclut que la clef est dans l'irréflexion absolue. Il y a bien un peu de vrai, on trouve tous des idées sans même y avoir pensé. Je me suis très vite attaché à elle, parce qu'elle n'est pas comme les autres et j'aime ce qui est différent. C'est presque à travers les mots que je pouvais voir la grâce de cette ballerine et ses grands yeux qui illuminent son visage.
D'ailleurs, l'histoire commence de façon très dramatique, les suites des événements te font subir toutes sortes d'émotions, dont une que j'ai ressentie est la tristesse. C'était très déchirant pour moi de voir comment la mère agissait envers son copain et le futur de sa fille. Tout le contenu était époustouflant, j'ai tellement adoré chaque détail de la vie quotidienne du personnage principal. C'est comme si on était dans sa peau. L'auteur lui fait vivre tellement d'événements inoubliables que c'en devenait touchant, comme le premier jour à son cours de danse. Ce jour-là, fut reconnue une des meilleures ballerines. J'étais tout content d'apprendre que Plectrude était une très bonne ballerine. On suit vraiment l'évolution du personnage à travers l'histoire la chute du personnage principale devient plus grande.
C'est juste en lisant le livre que vous serez bouleversé par l'histoire de Plectrude et que vous le recommanderez à vos amis, comme je le fais avec vous.
Bonne lecture
Bryan Cruz Batres
bof
Critique de Sandrinette03 (, Inscrite le 21 septembre 2008, 50 ans) - 21 juillet 2009
Aucune émotion ressentie
Critique de Nance (, Inscrite le 4 octobre 2007, - ans) - 30 août 2008
Un peu de rêve dans un monde brut ...
Critique de Encredevie (, Inscrite le 22 juillet 2007, 37 ans) - 22 juillet 2007
Vite fait bien fait!
Critique de Zanaiide (, Inscrite le 6 juillet 2007, 40 ans) - 6 juillet 2007
Très bien écrit, l'histoire est prenante. Toutefois elle est se termine médiocrement et ça se lit encore une fois trop vite ( please Amélie un effort sur le nombre de pages!!)
La beauté, le destin, la non conformité sont des thèmes chers aux romans d' Amélie et en particulier celui ci. Et ça moi j'adore ; j'ai aimé m'identifier à cette Plectrude une très belle héroine des temps modernes. J'ai aimé son histoire saugrenue.
Un bon moment!!
Amélie Nothomb
Critique de Sebmagic (, Inscrit le 15 mars 2007, 36 ans) - 15 mars 2007
C'est surtout son ambiance que j'ai aimé, et l'histoire d'amour splendide qui en ressort également. Même si à un moment, elle laisse entendre que la fin serait celle qu'elle est, Amélie Nothomb m'a fait croire jusqu'au bout que Plectrude allait réaliser son projet à 19 ans.
Une histoire magnifique, qui montre la dégradation d'une petite fille parfaite qui ne voulait que danser et qui entre dans un monde odieux et médiocre. Nothomb en profite pour démonter les exigences de ces milieux en nous montrant comment cette jeune fille belle, douée et grâcieuse, évolue vers une fin qui aurait pu être tragique.
Un chef d'oeuvre, bien écrit et qu'on ne veut pas lâcher avant d'avoir fini.
Moins captivant
Critique de Oxymore (Nantes, Inscrit le 25 mars 2005, 52 ans) - 31 octobre 2006
Le thème est intéressant mais je n'ai pas eu cette accroche qui m'enflamme habituellement chez Nothomb; bref c'est loin d'être son meilleur opus à mon goût.
Mais qu'est-ce qu'elle me veut???
Critique de Prouprette (Lyon, Inscrite le 5 février 2006, 40 ans) - 20 août 2006
Je peux pas dire que j'adore, je reste coi...ça part plutôt pas mal, puis ça stagne...à la limite de l'ennui.
Enfin bon, tous les goûts sont dans la nature, moi j'accroche pas spécialement....
mon 1er et dernier Amelie Nothomb
Critique de Shannon (Paris, Inscrite le 19 août 2006, 60 ans) - 19 août 2006
Sans ce sujet, je ne crois pas que j'aurais terminé le livre.
Soit je suis totalement hermétique à ce qu'il est de bon ton d'encenser, mais vraiment, Nothomb je ne peux pas.
Et quel besoin a l'auteur de s'inclure dans le roman à la toute fin du bouquin? Je n'ai pas compris ça non plus.
Bref, ce livre m'a donné juste envie de retourner à des lectures plus intéressantes après et à des auteurs moins mégalo.
Amélie fidèle à elle-même
Critique de Tyty2410 (paris, Inscrite le 1 août 2005, 38 ans) - 7 août 2006
Nothomb c'est tout ou rien
Critique de Valeriane (Seraing, Inscrite le 16 novembre 2005, 45 ans) - 7 août 2006
Elle se retrouve donc en prison, accouche, fait baptiser sa fille Plectrude, et se suicide. Plectrude se voit donc confiée à sa tante et à son oncle, qui vont l'élever et la considérer comme leur propre fille. Grâce à son nom, Plectrude va connaître un destin assez surprenant.
Un petit roman de la rentrée comme je les aime. Mais on regrette toujours de lire Nothomb en moins de deux heures.
Une écriture simple, claire. Des mots et des noms à part et parfois inconnus.
Dur et touchant
Critique de Veneziano (Paris, Inscrit le 4 mai 2005, 46 ans) - 26 juillet 2006
Le titre est médiocre, tout autant que le stratagème du prénom, qui ne sert quasiment à rien.
Bof
Critique de Missparker (Ixelles, Inscrite le 27 janvier 2006, 42 ans) - 8 février 2006
Curieux titre
Critique de Tistou (, Inscrit le 10 mai 2004, 68 ans) - 30 janvier 2006
Oui, deux antinomies. Mais c’est A. Nothomb qu’on critique ici ! Ah oui c’est vrai, je l’avais presque déja oubliée !
Chiffonnée
Critique de Sibylline (Normandie, Inscrite le 31 mai 2004, 74 ans) - 20 janvier 2006
Ce qui me chiffonne, c'est cette forme d’autosatisfaction, le portrait complaisant des qualités (et défauts) hors du commun attribués au personnage à laquelle elle s'identifie au moins un peu dans son récit et ça... au bout d'un moment, cela pèse vraiment. On sent qu’Amélie trouve à cette personnalité exagérée des qualités énormes qui tiennent d’ailleurs plus à cette exagération qu’à la nature de la qualité elle-même. Je ne peux pas m’empêcher de penser que tout cela sonne creux. Je ressens dans ces récits une sorte de manque de profondeur ou de recul.
Alors, c’est vrai, une fois encore, l’histoire est originale et j’ai bien aimé qu’on me la raconte, j’ai été amusée par la rencontre mise en scène, du personnage et de son auteur. Mais j’ai en même temps éprouvé une impression de manque d’épaisseur, de manque de «chair» (l’anorexie sans doute :-)), manque d’humanité ou alors, d’humanisme. Manque de réflexion sur la vie ? Sans doute. Une sorte de nombrilisme gonflé par un manque de réflexion sur la vie. L’histoire n’est pas mauvaise, mais la vision des choses semble incapable de pénétrer ne serait-ce qu’un peu sous la surface. La tentative de relief psychologique (dont la mère est le seul personnage secondaire à profiter d’ailleurs. Le père ? les sœurs ?) est bien trop sommaire pour rattraper le coup.
C’était joli et un peu creux, comme une sculpture de métal qu’on soulève et dont on constate qu’il s’agit d’un moulage léger
Mouais... bof
Critique de Thomasdesmond (, Inscrit le 26 juillet 2004, 43 ans) - 20 janvier 2006
170 pages écrit en corps 18, avec double interligne style "Petit ours Brun", pour une histoire qui est plus une novella qu'un réel roman
Le début est prometteur mais fini par s'appesantir...
L'ensemble n'est pas mauvais mais plutôt bâclé, et que dire de la fin, sinon qu'elle nous laisse penser qu'Amélie avait quelque chose de plus important à faire (les courses, sortir le chien, nettoyer les WC...?) que de faire une "vraie fin". Là on a droit à un tête à queue un peu ridicule... Dommage, l'idée de départ était encourageante...
A lire dans le train.
Indigeste
Critique de Lilie-de-rennes (Rennes, Inscrite le 22 novembre 2005, 42 ans) - 22 novembre 2005
Les fruits pourris ne lui réussissent pas
Critique de Neveroes (Tournai, Inscrit le 28 mai 2005, 35 ans) - 31 mai 2005
Le problème est que le/la stagiaire en question semble avoir délaissé le manuscrit à la dernière minute, laissant à l'imprimeur la tâche délicate de rédiger les dernières pages.
J'affectionne les écrits de Nothomb (particulièrement Stupeur et Tremblements, les Catilinaires et Attentat) mais là, j'en viens même à regretter les quelques euros dépensés pour cette maigre lecture.
Qui aime bien châtie bien n'est-ce pas ? Voilà pourquoi je ne lui accorde que cette seule étoile.
"c'est une habitude délétère de tuer ceux que l'on préfère.."
Critique de Ice-like-eyes (nantes, Inscrite le 26 mars 2005, 40 ans) - 4 avril 2005
Requiem pour une soeur perdue
Critique de Kreen78 (Limours, Inscrite le 11 septembre 2004, 46 ans) - 13 décembre 2004
Cette fin peut être plus significative pour certains que pour d’autres. Surtout que j'aime bien la personne qui y est citée.
Quand aux deux coquilles, je l'ai lu tellement vite et il y a presque 3 ans, que je ne m'en rappelle plus du tout. Mais en effet, c'est plutôt honteux. On lit aussi pour enregistrer l'orthographe des mots et la grammaire des phrases. Alors si maintenant on lit des fautes...
C'est un conte de fée!!!
Critique de Elseline (, Inscrite le 10 septembre 2004, 37 ans) - 18 octobre 2004
Et puis la fin est trop tripante!
fautes de grammaire chez Amélie
Critique de Laure256 (, Inscrite le 23 mai 2004, 52 ans) - 8 août 2004
Pas du tout d'accord
Critique de Le petit K.V.Q. (Paris, Inscrit le 8 juillet 2004, 31 ans) - 8 août 2004
Kim
Mitigée
Critique de Nirvana (Bruxelles, Inscrite le 7 avril 2004, 51 ans) - 28 juin 2004
Par contre, ce qui m'agace, c'est l'emploi de mots certes très beaux, mais cela détourne le roman vers la grandiloquence. J'ai parfois l'impression qu'elle feuillette le dico pour enjoliver et non raconter. Et à côté de certaines descriptions où trois mots font mouche, je déplore le mal qu'elle a à traiter des sentiments. (Lucien le souligne très bien dans sa critique).
Et surtout, j'ai eu l'impression qu'elle a dû "torcher" la fin en trois coups de cuiller à pot. C'est surtout ça qui m'a déçue dans ce roman. J'ai préféré de loin "Stupeur et tremblements".
je suis déçue
Critique de Jemangeleslivres (, Inscrite le 25 mai 2004, 51 ans) - 31 mai 2004
Mi-figue, mi-raisin.
Critique de Gabriel (, Inscrit le 9 mars 2004, 51 ans) - 14 mars 2004
Ici, le premier est effleuré, le second induit par le personnage principal. Des thèmes déja explorés sont ressassés, mais l'impression de "déja lu" est gommée par le procédé de distanciation - l'auteur et l'héroïne ne font pas qu'un(e) - un détachement qui entraîne peut-être le nôtre ?
Et malgré un démarrage un peu lent, quelques rebondissements trop vite brossés et une fin en pied de nez, même si elle déconcerte l'oeuvre n'en reste pas moins de qualité. Ne faut-il pas la prendre pour ce qu'elle est sans doute ; une éloge à un être aimé ?
Décevant
Critique de Bristlecone (, Inscrit le 12 octobre 2003, 35 ans) - 11 février 2004
amélie décroche!
Critique de Sharky (Rouen, Inscrite le 8 avril 2002, 52 ans) - 2 septembre 2002
Beau comme une agonie de neige
Critique de Lucien (, Inscrit le 13 mars 2001, 69 ans) - 31 août 2002
Par où commencer? Bon, l'orthographe. Ou les bourdons, si l'on veut. D'accord avec Gribouilleur - même si je n'ai payé mon exemplaire que 13,81 euros - sauf que j'en ai compté 4, des coquilles : ça fait déjà un beau petit plateau de fruits de mer (pour reprendre une expression de Régine Detambel). Page 84, certes : "...sa mère. Celui-ci la cajola..." (le changement de sexe est tout de même un peu rapide). Mais aussi page 83 : "première règles" (menstruelles, pas orthographiques, évidemment). Joli également, page 102 : "Denis insista pour qu'elle terminât et réussît son année scolaire. - Comment ça, tu pourras dire que tu t'es arrêtée en quatrième." L'expression n'a de sens que si l'on corrige "comment" en "comme". Même type de bourde du prote, page 37 : "clore une fois pour toutes un début oiseux..." Le contexte indique clairement que "débat" devrait être employé en lieu et place de "début". Bon, ceci dit, Amélie est loin de la cinquantaine de fautes du recordman du genre, Thomas Gunzig, prix Rossel 2001 avec les félicitations du jury.
A part ça? Je n'avais pas du tout aimé le Nothomb nouveau 2001 : beaucoup de charpente, mais un nez vulgaire aux relents artificiels de bonbon anglais et de musc, peu de longueur en bouche et surtout une finale décevante. Une piquette déjà tuilée avec à peine un an de bouteille. Par contre, le Nothomb nouveau 2002 a beaucoup de charme, malgré des conditions météo difficiles : nuits fraîches, neige au moment de la floraison. Le vigneron a su tirer parti de son terroir habituel, notamment en coupant court, en élaguant sans pitié les rameaux superflus. Une attaque vive, fraîche, gouleyante. Un nez tout en promesses. Beaucoup d'acidité sur la langue, puis un palais tout en rondeurs et une finale en queue de paon qui laisse sous le charme.
Et moi aussi, je cherche à m'abstraire de tout a priori. Donc, une supposition que je sois lecteur dans une maison d'édition. Et une supposition qu'une certaine Mélanie Thonon m'envoie ce manuscrit : je signe à deux mains. En lui demandant peut-être de revoir le dialogue un peu larmoyant des pages 144 et 145. Et encore... Après tout, Balzac a fait pire.
Et puis, oser appeler son héroïne Plectrude!
Sur ce, je me tais. Allez donc y voir vous-mêmes!
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