Du bois pour les cercueils de Claude Ragon
Catégorie(s) : Littérature => Policiers et thrillers
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Intrigue dans le Massif Jurassien
Quentin Bruchet, jeune Lieutenant, s'ennuie dans son bureau. Il aspire à faire, un jour, son métier de policier comme il se doit.
Un jour il est amené à accompagner le Commissaire Gradenne pour enquêter sur la mort d'un directeur d'usine de bois, trouvé la tête écrasée par une presse... Quentin jubile, enfin le voici sur le terrain.
Arrivés à Berthonex, dans le sud du Doubs, le petit Lieutenant se trouvera bientôt seul à enquêter, le Commissaire se trouvant alité par une mauvaise grippe...
C'est une enquête rondement menée, malgré le peu d'expérience du Lieutenant. Sa fougue et son désir de bien faire l'amènent à boucler le tout avec panache.
L'auteur nous décrit très bien la région, le massif jurassien, et nous fait part de son expérience dans l'industrie de transformation du bois.
A noter également les mentions gastronomiques et vinicoles à foison !
Récompensé par le Prix du Quai des Orfèvres 2011, ce livre vaut le détour et offre un Polar intéressant.
Les éditions
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Du bois pour les cercueils [Texte imprimé] Claude Ragon
de Ragon, Claude
Fayard
ISBN : 9782213654706 ; 9,00 € ; 24/11/2010 ; 368 p. ; Broché -
Du bois pour les cercueils : Prix du quai des orfèvres 2011
de Ragon, Claude
Fayard
ISBN : 9782213663630 ; EUR 6,99 ; 24/11/2010 ; 358 p. ; Format Kindle -
Du bois pour les cercueils [Texte imprimé] Claude Ragon
de Ragon, Claude
Feryane / Policier
ISBN : 9782363600288 ; EUR 18,30 ; 15/05/2011 ; 317 p. ; Broché
Les livres liés
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Les critiques éclairs (6)
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ça presse…
Critique de Jfp (La Selle en Hermoy (Loiret), Inscrit le 21 juin 2009, 76 ans) - 25 août 2019
Plaisant à lire
Critique de Goupilpm (La Baronnie, Inscrit le 23 juin 2017, 67 ans) - 12 janvier 2018
Force est une fois de plus de constater que les auteurs français de policiers aiment que les enquêtes soient conduites par de jeunes officiers de police.
Même si l'on devine le dénouement avant la fin, l'enquête est bien menée avec de nombreux indices qui mettent l'enquêteur sur plusieurs pistes possibles ce qui permet toutefois de maintenir un certain suspense jusqu'au point final. Une enquête menée à l'ancienne, sans de nombreuses découvertes macabres qui viennent jalonner le récit, sans course poursuite... tout se déroule à l'image de la nature qui entoure dans le calme. On prend son temps.
L'environnement qui entoure l'enquête est à la fois intéressant à suivre, et aussi instructif. L'on découvre en profondeur l'usine de bois, son fonctionnement, ses machines, ses difficultés à survivre... A travers les repas des policiers, l'auteur nous fait également découvrir les spécialités culinaires de la région. Un tableau bien dressé qui n'empiète pas trop sur l’enquête en elle-même mais qui parfois ralentit quelque peu la dynamique de l'histoire.
Les personnages sont attachants, sympathiques à suivre que ce soit le personnel de l'usine ou les enquêteurs. Tous pas vraiment car le mort faisait l'unanimité par un côté désagréable et traînant un certain passif.
La plume de l'auteur est simple mais pas simpliste, agréable à suivre et offre une bonne dynamique de lecture malgré les quelques longueurs dans le côté descriptif de l'usine.
Un bon policier sans multiples complications, intéressant à suivre et reposant mais qui décevra certainement les aficionados des thrillers et policiers plus recherchés dans la conduite de l'histoire.
Un polar rétro comme on n'en fait plus!
Critique de Valadon (Paris, Inscrite le 6 août 2010, 43 ans) - 1 août 2014
Eh bien ce polar a un petit air de famille avec cette série, un commissaire bien pépère qu'une vilaine grippe empêche de participer pleinement à l’enquête, la découverte d'une région qu'on devine très chère à l'auteur, et surtout une plongée dans un milieu, celui du bois, des scieries, décrit avec tant de détails qu'on soupçonne l'auteur de bien le connaitre.
C'est désuet, les personnages s'expriment à coup de "Bigre!", "Fichtre" et autres " Ma foi!" à longueur d’enquête, l'intrigue est sympathique.... J'ai donc bien aimé, pour cet aspect rétro plutôt agréable et pour la simplicité de l'auteur qui ne cherche pas en faire des tonnes et qui mène bien sa barque.
Un polar de qualité
Critique de Shelton (Chalon-sur-Saône, Inscrit le 15 février 2005, 68 ans) - 18 mars 2014
Pour moi, lire un policier, c’est entrer dans un jeu. L’auteur nous propose de découvrir, avant son héros, qui est le coupable, comment il a procédé, quelles sont ses motivations… Pour cela, il ne nous dit pas tout mais laisse passer, volontairement, en maitrisant toutes les conséquences, des indices, des éléments qui vont venir conforter notre raisonnement… Pour l’efficacité, cela dépend de nous de notre attention, de notre concertation, de notre expérience (de lecteur pas d’assassin) et de notre talent (il n’est pas interdit d’en avoir)…
Dans Du bois pour les cercueils, de Claude Ragon, le mot clef n’est pas contrairement à ce que certains pensent déjà les cercueils. En effet, le meurtre, car meurtre il va bien y avoir, a lieu dans une entreprise du bois en plein Jura. Un commissaire, Gradenne, et son jeune adjoint, Quentin Bruchet, doivent aller reprendre l’enquête des gendarmes suite à la mort du chef d’une usine Polybois. Les militaires avaient conclu, peut-être un peu rapidement, à un suicide, mais une lettre anonyme semble indiquer au juge d’instruction qu’il s’agirait d’un crime…
Claude Ragon a travaillé de longues années dans une entreprise de transformation du bois, à Seyssel, et on sent que le bois est en quelque sorte sa seconde vie. Nous allons vivre à l’intérieur de l’entreprise avec des détails très précis ce qui transformera le polar en roman d’une qualité certaine. On pourra y voir une histoire policière, un roman de terroir avec un Jura omni présent, y compris dans l’assiette et dans le verre, enfin, un texte qui met à l’honneur les métiers du bois, une richesse indéniable de ce beau Jura.
Ce sera aussi l’occasion d’un roman d’apprentissage pour Quentin dont ce sera la première enquête en solo, suite à une mauvaise grippe du commissaire (tous les moyens sont bons pour l’auteur pour provoquer les situations désirées), et, du coup, apprentissage merveilleux pour les lecteurs peu habitués aux romans policiers.
Ce roman a obtenu en 2011 le prix du Quai des Orfèvres, c’est à dire un prix du polar décerné par des policiers eux-mêmes, d’où une certaine crédibilité… au moins policière !
J'ai beaucoup aimé ce roman pour l'écriture, le thème jurassien et l'énigme qui est plutôt bien construite... Un bon moment de lecture en perspective, certes sans plus, mais c'est ce que l'on attend d'un bon polar !
Du petit bois
Critique de Alaouet (, Inscrit le 19 octobre 2007, 61 ans) - 20 octobre 2012
Le fonctionnement d'une usine à bois... ok
Et c'est à peu près tout car pour le reste, pas grand chose d'excitant dans ce bouquin.
Le style est convenu, les personnages peu fouillés, l'intrigue ne casse pas des fagots et surtout, on en devine beaucoup trop vite l'issue.
Un bois trop clair
Critique de Marvic (Normandie, Inscrite le 23 novembre 2008, 66 ans) - 4 mars 2012
Le voilà donc dans l'usine Polybois où le corps du directeur, tyrannique et détesté, a été retrouvé dans une pièce fermée de l'intérieur, tête et mains écrasées par une presse.
Déjà, les premiers éléments permettent de devancer une partie de l'intrigue.
Il faudra cependant attendre la moitié du livre pour être sûr qu'il ne s'agissait ni d'un suicide, ni d'un accident mais bien d'un meurtre.
Quelques bonnes idées (mais classiques dans leur fonctionnement) permettent de proposer plusieurs pistes: la guerre d'Algérie, le trafic d'armes, la création d'un nouveau marché de cercueils, le comportement étrange de sa femme.
Malheureusement, trop d'indices désamorcent le suspense et il est très facile de connaître la fin, pas plus satisfaisante que ça, puisque trop prévisible.
Si comme l'auteur on pense « Je vais sans doute heurter des puristes de la procédure, mais pour moi un bon polar c'est d'abord une histoire intéressante qui permet au lecteur de s'évader quelques heures... », alors, le contrat est rempli , car ce roman nous permet de « visiter » une région, et une usine originale sans ennui; mais c'est trop peu pour réussir un bon roman policier.
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