La gifle de Christos Tsiolkas
(The slap)
Catégorie(s) : Littérature => Européenne non-francophone
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l'effet papillon
Dans une banlieue de Melbourne, de nos jours. Par une belle fin de journée d'été, famille et amis ont organisé un barbecue : de la nourriture grecque et indienne, du vin et de la bière en quantité, de la musique et des gens de tous les âges.
Alors que les enfants entament une partie de cricket, une dispute éclate qui dégénère en bagarre. C'est alors qu'Harry, un adulte, gifle un enfant de quatre ans, Hugo. Cet incident va avoir des répercussions sur un certain nombre de personnes et sur huit en particulier : Hector et Aisha, les organisateurs du barbecue ; Harry, le cousin d'Hector, l'auteur de la gifle ; Rosie, la mère d'Hugo ; Anouk, une quadragénaire qui refuse d'être mère ; Manolis, un vieil immigré grec ; Connie et Richie, deux adolescents.
Ce livre est pas mal, mais ça part dans tous les sens, on ne sait plus si on vit des flash back ou non. Les personnages sont très nombreux, il faut bien 3-4 pages à chaque fois pour se remémorer qui ils sont.
Enfin un bon moyen d'aborder tous les thèmes phares de ce XXIème siècle. Classique mais efficace.
Les éditions
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La gifle [Texte imprimé] Christos Tsiolkas traduit de l'anglais (Australie) par Jean-Luc Piningre
de Tsiolkas, Christos Piningre, Jean-Luc (Traducteur)
Belfond / Littératures étrangères (Paris).
ISBN : 9782714446459 ; 45,00 € ; 13/01/2011 ; 466 p. ; Broché -
La gifle [Texte imprimé] Christos Tsiolkas traduit de l'anglais (Australie) par Jean-Luc Piningre
de Tsiolkas, Christos Piningre, Jean-Luc (Traducteur)
10-18 / 10-18
ISBN : 9782264055408 ; 4,44 € ; 01/03/2012 ; 593 p. ; Broché
Les livres liés
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Les critiques éclairs (5)
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Le Melting Pot australien.
Critique de Frunny (PARIS, Inscrit le 28 décembre 2009, 59 ans) - 11 novembre 2015
Son roman "La gifle" (2008) lui a apporté une reconnaissance internationale (traduit dans une quinzaine de pays) et de nombreux prix en Australie.
Aisha et Hector habitent une belle maison dans la banlieue de Melbourne (Australie). Ils réunissent famille et amis autour d'un large barbecue. Les adultes discutent, les enfants jouent. Gary, à bout de nerf gifle le jeune Hugo. Ce geste déplacé d'un adulte envers un enfant va servir de révélateur pour découvrir le "dessous des cartes ".
Les failles d'une famille, d'un pays, d'une société moderne malade à l'aube du XXI ième siècle.
Un roman intelligemment construit. La scène de départ permet de présenter succinctement les principaux acteurs de la famille.
Les chapitres s'enchaînent en présentant plus en détail leurs parcours individuels.
Une oeuvre très riche (trop !) qui révèle les non-dits familiaux (mensonges, trahisons, ... ) mais surtout les failles d'une nation "Melting Pot" (européens, asiatiques, aborigènes) qui parvient difficilement à créer un Australien.
Un roman qui aborde les problèmes générationnels, sans concession pour une jeunesse mal éduquée, sans repères, exigeante et passive.
Même si les 600 pages peuvent parfois paraître longues, l'auteur parvient à dresser une superbe fresque de nos sociétés modernes et de leurs failles. Des failles que l'on retrouve jusqu'à l'intimité des familles.
Un excellent moment de lecture.
un peu décevant
Critique de Clém (, Inscrite le 28 juillet 2012, 37 ans) - 8 août 2013
A mon sens, il manque quelque chose, une étincelle, pour en faire un livre captivant où l'on s'attacherait aux personnages.
Cela ne concerne pas l'histoire en elle-même mais plutôt la psychologie des personnages qui n'est pas vraiment affinée : J'ai l'impression qu'il y a les bons justement pétris de bons sentiments d'un côté (Manoli, Hector, Aisha etc) et les méchants et grossiers de l'autre (Anouk, Harry, Gary, Hugo), c'est lassant et un peu décevant.
Pour résumer et rejoindre les commentaires précédents, roman trop long (600 pages) pour un résultats moyen.
Une réalité un peu trop crue !!!
Critique de Lachoute (La Perrière, Inscrite le 8 octobre 2004, 52 ans) - 15 octobre 2012
Consacrer un chapitre par personnage pour avoir sa vision de « l’incident de la gifle » m’a plu mais j’avoue que j’ai quand même eu du mal à finir ce gros pavé de 600 pages.
L'immoralité, la violence des propos ou des scènes, le racisme, la vulgarité sont un peu trop présents pour moi ... je suis restée un peu dégoûtée en le refermant. De plus, je pense que l’histoire aurait pu faire l'économie de quelques pages …
J'ai malgré tout aimé : l'histoire de ces 3 amies d'enfance qui se débattent pour que cette gifle ne détruise pas leur amitié, le papi grec et ses bons sentiments, les jeunes un peu paumés qui transforment la réalité ...
pas une réussite
Critique de Gardigor (callian, Inscrit le 27 avril 2011, 47 ans) - 12 juin 2012
Certaines histoires sont plus attrayantes que d'autres mais dans sa globalité on est surtout confronté à beaucoup de vulgarité, notamment sexuelle.
C'est dommage je suis certain que l’Australie n'est pas aussi triste et pauvre intellectuellement et je suis sûr que ce livre, à travers ces histoires personnelles, aurait pu être une réussite.
L'écriture ne transporte pas et les insultes à répétition pèsent sur l'avis général.
Sans grand intérêt.
Immoral
Critique de Mcchipie (, Inscrite le 16 mai 2007, 47 ans) - 4 juin 2012
Lors d'un barbecue entre amis, un adulte gifle un enfant qui n'est pas le sien.
Un incident qui va créer une onde de choc parmi les invités et provoquer une série d'événements explosifs. Elle révèle aussi derrière les belles apparences, le racisme ordinaire, la drogue, l'alcool, la honte et une extrême solitude.
Tour à tour violent et bouleversant de tendresse, un très grand roman qui dresse, avec une formidable lucidité, le tableau d'un Occident en pleine confusion.
Mon avis :
Un fond d'histoire intéressant. Un enfant mal éduqué, une gifle donné à un enfant de 4 ans par un père voulant protéger son propre fils. Chacun se retrouve dans chaque camp, celui de ceux qui comprennent le fautif, celui de la mère de l'enfant giflé.
Cependant, ce roman est un pavé d'immoralité. Un ramassis de pages racontant comment les adolescents se droguent avec l'accord de leurs parents, comment les jeunes abusent de tout, un ramassis de pages qui content ces hommes qui mènent une double vie : la femme et les enfants, la maitresse et les enfants, un ramassis de pages qui content la violence sexuelle, du racisme ambiant, l'alcoolisme.
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