Nuit d'encre pour Farah de Malika Madi

Nuit d'encre pour Farah de Malika Madi

Catégorie(s) : Littérature => Francophone

Critiqué par Titi92, le 26 novembre 2011 (Inscrite le 12 janvier 2011, 41 ans)
La note : 7 étoiles
Moyenne des notes : 6 étoiles (basée sur 2 avis)
Cote pondérée : 4 étoiles (50 747ème position).
Visites : 6 703 

De la culture à l'intégration

J'ai apprécié ce livre car le récit paraît réaliste. Il raconte la vie d'une famille algérienne stéréotypée en Belgique. Le décor et les personnages sont bien établis. L'écrivain détaille tout et fait en sorte qu'on se sente parents. Je vis avec les miens, leurs sentiments, leurs craintes et leurs pressions filiales.

Ce roman est très accrocheur car il a suscité en moi de la curiosité. on avance au jour le jour sans savoir et en attendant la fin. Exactement comme si je suivais un feuilleton. Le désir d'en apprendre plus me poussait à continuer.

Cette histoire est émouvante sur le choc des culture et des générations. Ce thème abordé de manière simpliste m'a beaucoup plu et donné envie de terminer l'ouvrage. L'auteur introduit ce problème sans prendre parti. Cela m'a permis de forger ma propre opinion.

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Quand les rêves brisés font place à la rancoeur

5 étoiles

Critique de Pascale Ew. (, Inscrite le 8 septembre 2006, 57 ans) - 16 mars 2019

Farah est la troisième fille d’un couple d’origine algérienne qui vit en Belgique, après Latifa et Lila. A dix-sept ans, elle ne rêve que de littérature et passe son temps à lire. Sa mère et ses sœurs s’affrontent sans arrêt car la première est intransigeante sur l’éducation d’obéissance absolue qu’elle impose et les filles ne pensent qu’amour et indépendance. Sans qu'elle le sente arriver, le cocon de Farah va éclater au plus mauvais jour...
Le style est assez quelconque, mais l’auteure nous fait réfléchir sur le gouffre qui sépare les générations, d’autant plus grand quand il s’agit d’immigrés confrontés également à un décalage de mentalités. Elle dépeint le désespoir des parents qui se raccrochent à leurs traditions, ne se sentent pas compris des « roumis » et celui des jeunes qui se sentent différents de leurs congénères – la pire torture des adolescents – et incompris de leurs parents. Farah se laisse aveugler par la rancune, qui la dévore.
Dommage que la fin soit si dure…

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